Emilie Simon
Franky Knight |
Label :
Barclay |
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Ou comment la réalité peut rejoindre la fiction.
Alors qu'elle enregistre son album, Emilie Simon est contactée pour composer la bande originale de La Délicatesse, film des frères Foenkinos sorti fin 2011, qui correspond parfaitement avec le fil conducteur de ce Franky Knight (le film raconte la (sur)vie d'une jeune femme après la perte de l'être aimé).
Ce disque devient alors une véritable catharsis pour l'Emilie Jolie, pouvant adapter son histoire à une autre, la rendre moins personnelle, mais non moins touchante.
Jouant au chevalier & à la princesse, les mots les plus simples évacuent & expriment le plus directement ses pensées...Sans pour autant laisser de coté l'emballage musical. car bien entendu, Emilie donne encore une fois dans les constructions & arrangements les plus surprenants, de la bluette 50's ("I Call It Love") jusqu'au tube synthwave ("Franky's Princess"), rappelant par moments l'islandaise atypique dans sa grande époque (le Björkien "Mon Chevalier"). Elle sublime un chagrin qu'on devine et ressent par un hommage presque enjoué, irradiant ; elle réussit à surnager des émotions qui lui son propre, s'en détachant presque en les adaptant à l'héroïne du film (inconsciemment ou pas).
Son amour des constructions alambiquées, mêlant l'électronique aux instruments les plus classiques, véritable écrin pour sa voix cristalline, assurée, qui nous porte & nous emporte au delà de sa douleur.
À l'instar d'un Michel Cloup, sa musique est une échappatoire, une main tendue pour avancer, une oeuvre remplie d'espoir.
Seule la musique est un soulagement disait l'autre, on serait tenté d'y croire, tant cet album est réussi, à milles lieues de l'épanchement dépressif auquel on pourrait s'attendre vu les circonstances qui l'ont conduite à l'écrire, mais ce deuil musical est davantage un pas en avant qu'un recroquevillement sur soi même.
Alors qu'elle enregistre son album, Emilie Simon est contactée pour composer la bande originale de La Délicatesse, film des frères Foenkinos sorti fin 2011, qui correspond parfaitement avec le fil conducteur de ce Franky Knight (le film raconte la (sur)vie d'une jeune femme après la perte de l'être aimé).
Ce disque devient alors une véritable catharsis pour l'Emilie Jolie, pouvant adapter son histoire à une autre, la rendre moins personnelle, mais non moins touchante.
Jouant au chevalier & à la princesse, les mots les plus simples évacuent & expriment le plus directement ses pensées...Sans pour autant laisser de coté l'emballage musical. car bien entendu, Emilie donne encore une fois dans les constructions & arrangements les plus surprenants, de la bluette 50's ("I Call It Love") jusqu'au tube synthwave ("Franky's Princess"), rappelant par moments l'islandaise atypique dans sa grande époque (le Björkien "Mon Chevalier"). Elle sublime un chagrin qu'on devine et ressent par un hommage presque enjoué, irradiant ; elle réussit à surnager des émotions qui lui son propre, s'en détachant presque en les adaptant à l'héroïne du film (inconsciemment ou pas).
Son amour des constructions alambiquées, mêlant l'électronique aux instruments les plus classiques, véritable écrin pour sa voix cristalline, assurée, qui nous porte & nous emporte au delà de sa douleur.
À l'instar d'un Michel Cloup, sa musique est une échappatoire, une main tendue pour avancer, une oeuvre remplie d'espoir.
Seule la musique est un soulagement disait l'autre, on serait tenté d'y croire, tant cet album est réussi, à milles lieues de l'épanchement dépressif auquel on pourrait s'attendre vu les circonstances qui l'ont conduite à l'écrire, mais ce deuil musical est davantage un pas en avant qu'un recroquevillement sur soi même.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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