Emilie Simon
Vegetal |
Label :
Barclay |
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Avec son troisième album (si on comptabilise la BO de "La Marche de L'Empereur") Emilie Simon continue de nous faire rêver. Après une ballade sur la banquise, elle nous emmène maintenant dans un univers Vegetal.
Ceux qui connaissent déjà les chansons de la charmante Emilie ne devraient pas être surpris, on reste dans des chansons de la même gamme. Certains titres montre un cheminement dans sa musique : plus agité sur "Alicia", deux titres assez surprenants, "Dame De Lotus" et "Rose Hybride De Thé" sur lesquels j'ai beaucoup de mal à me faire un avis précis. Au début, ça semble complètement décalé, ça ne ressemble pas vraiment à ce qu'elle fait d'habitude, mais une fois l'oreille 'acclimatée' ils paraissent très plaisants.
En s'éloignant un peu de l'électronique et en ayant recours à un emploi plus important de cordes, elle donne à son album un côté plus intimiste. Son univers est très singulier : doux, poétique, avec une voix immédiatement séduisante.
Le disque d'une artiste qui confirme tout son talent et qui transforme tous les bidouillages musicaux qu'elle touche en or. Aujourd'hui, elle n'a plus à envier qui que ce soit au niveau des compositions ou des arrangements. Une petite merveille à acheter les yeux fermés, mais les oreilles grandes ouvertes !
Ceux qui connaissent déjà les chansons de la charmante Emilie ne devraient pas être surpris, on reste dans des chansons de la même gamme. Certains titres montre un cheminement dans sa musique : plus agité sur "Alicia", deux titres assez surprenants, "Dame De Lotus" et "Rose Hybride De Thé" sur lesquels j'ai beaucoup de mal à me faire un avis précis. Au début, ça semble complètement décalé, ça ne ressemble pas vraiment à ce qu'elle fait d'habitude, mais une fois l'oreille 'acclimatée' ils paraissent très plaisants.
En s'éloignant un peu de l'électronique et en ayant recours à un emploi plus important de cordes, elle donne à son album un côté plus intimiste. Son univers est très singulier : doux, poétique, avec une voix immédiatement séduisante.
Le disque d'une artiste qui confirme tout son talent et qui transforme tous les bidouillages musicaux qu'elle touche en or. Aujourd'hui, elle n'a plus à envier qui que ce soit au niveau des compositions ou des arrangements. Une petite merveille à acheter les yeux fermés, mais les oreilles grandes ouvertes !
Parfait 17/20 | par Mozz |
Note du rédacteur :
Le disque est disponible en édition simple ou en coffret édition limitée, avec un très beau livret et surtout un disque qui offre la possibilité d'avoir accès à une plateforme internet, avec plein d'exclusivités.
Le disque est disponible en édition simple ou en coffret édition limitée, avec un très beau livret et surtout un disque qui offre la possibilité d'avoir accès à une plateforme internet, avec plein d'exclusivités.
Posté le 28 juillet 2006 à 11 h 47 |
Emilie Simon nous revient avec son "3e" album, plus pétillante, plus charmante que jamais. Elle nous emporte dans son monde, un monde végétal cette fois-ci. Dès les premières notes, on reconnaît l'univers de cette jeune demoiselle française (Quel honneur quand on sait qu'elle écrit, compose, interprète, arrange... et qu'une telle musique sort de l'imagination de cet être qui nous paraît si fragile).
Envoutés par sa voix si fine et féminine, étonnés par les multiples arrangements, amusés par ces bidouilles electros, nous pénétrons à vitesse grand V dans son univers féerique. Oui car c'est bien cela! Nous voilà entrainés dans le fantastique entourés d'êtres surprenants et féeriques à forme végétale. Les éléments naturels jouent en harmonie. L'eau clapote, les fleurs chantent, l'herbe danse, les arbres batifolent avec le vent. Nous observons ce nouveau monde en tournant sans cesse sur nous même pour tenter de ne rien perdre de ce voyage unique et hors du temps.
L'album se termine. Ce paysage fantastique prend feu. On se laisse partir pour échapper à ces flammes. Nous aurons été les seuls a découvrir et à s'emerveiller d'un tel décor. Dès lors, une crise aïgue d'égoïsme nous envahit. Rien ni personne ne vivra ce que nous venons de vivre durant ces dernières minutes.
Au retour, notre regard change, nos yeux pétillent, nos lèvres sourient, nous nous sentons protégés. Par qui? Par une Fée... Elle s'appelle Emilie Simon...
Envoutés par sa voix si fine et féminine, étonnés par les multiples arrangements, amusés par ces bidouilles electros, nous pénétrons à vitesse grand V dans son univers féerique. Oui car c'est bien cela! Nous voilà entrainés dans le fantastique entourés d'êtres surprenants et féeriques à forme végétale. Les éléments naturels jouent en harmonie. L'eau clapote, les fleurs chantent, l'herbe danse, les arbres batifolent avec le vent. Nous observons ce nouveau monde en tournant sans cesse sur nous même pour tenter de ne rien perdre de ce voyage unique et hors du temps.
L'album se termine. Ce paysage fantastique prend feu. On se laisse partir pour échapper à ces flammes. Nous aurons été les seuls a découvrir et à s'emerveiller d'un tel décor. Dès lors, une crise aïgue d'égoïsme nous envahit. Rien ni personne ne vivra ce que nous venons de vivre durant ces dernières minutes.
Au retour, notre regard change, nos yeux pétillent, nos lèvres sourient, nous nous sentons protégés. Par qui? Par une Fée... Elle s'appelle Emilie Simon...
Excellent ! 18/20
Posté le 02 août 2006 à 18 h 40 |
En voilà une qui risque de faire du chemin...
Non contente d'être carrément mimi (Aaah, Emilie-soupirs-!!), Emilie Simon est une musicienne inspirée et talentueuse (cette fois c'est carrément la crise hormonale!!) ayant réussi à créer un univers à part entière, naïf, coloré, où les objets les plus anodins trouvent leur places et peuvent être susceptibles à touts moments de s'exprimer et d'émouvoir. La belle joue avec un rien comme une gamine avec des bouts de ficelle, et de ces jeux puérils sortent parfois les sons les plus étranges et inédits (les clapotis de la sublime "Swimming").
Quand soudain, surgit d'on ne sait où, un air chantonné presque innocemment par l'enfant se fait entendre... Et le tableau change alors de sens.
J'ai écrit que le monde d'Emilie Simon était naïf; grave erreur! Car si cette voix de petite fille possède une certaine candeur charmante, force est d'admettre qu'un vilain esprit se cache derrière sa musique. Bonheur et plénitude ne sont pas au rendez-vous. L'amour y est comme défendu ("Never Fall In Love") et ce monde onirique et infantile n'est pas dénué de solitudes ("My Old Friend", "Le vieil amant"). La fillette rêve de personnages étranges ("Alicia" la fille végétale, l'inquiétante "Rose Hybride de Thé", "Annie") qui l'accompagneraient dans un carnaval froid et décalé.
Enfin métamorphosée en fleur, ses pétales splendides excitent les convoitises, mais elle mord à pleine bouche si l'on y pose un seul doigt.
A chaque piste c'est une nouvelle page de son journal intime que l'on lit. On fouine dans cet univers de fille, on regarde les dessins, les poêmes, les post scriptum plein de haine ou d'amour écrits à la va-vite en bas de page. On reste fasciné. Sous le maléfice. Une ambiance particulière se dégage. Malsaine et réjouissante comme un film de Terry Gilliam. Une seule chose à faire: se laisser aller dans ces contrées inconnues sans contraintes. Les rencontres que l'on y fait sont surprenantes.
Un disque malicieux, écrit et pensé avec un rare talent.
Non contente d'être carrément mimi (Aaah, Emilie-soupirs-!!), Emilie Simon est une musicienne inspirée et talentueuse (cette fois c'est carrément la crise hormonale!!) ayant réussi à créer un univers à part entière, naïf, coloré, où les objets les plus anodins trouvent leur places et peuvent être susceptibles à touts moments de s'exprimer et d'émouvoir. La belle joue avec un rien comme une gamine avec des bouts de ficelle, et de ces jeux puérils sortent parfois les sons les plus étranges et inédits (les clapotis de la sublime "Swimming").
Quand soudain, surgit d'on ne sait où, un air chantonné presque innocemment par l'enfant se fait entendre... Et le tableau change alors de sens.
J'ai écrit que le monde d'Emilie Simon était naïf; grave erreur! Car si cette voix de petite fille possède une certaine candeur charmante, force est d'admettre qu'un vilain esprit se cache derrière sa musique. Bonheur et plénitude ne sont pas au rendez-vous. L'amour y est comme défendu ("Never Fall In Love") et ce monde onirique et infantile n'est pas dénué de solitudes ("My Old Friend", "Le vieil amant"). La fillette rêve de personnages étranges ("Alicia" la fille végétale, l'inquiétante "Rose Hybride de Thé", "Annie") qui l'accompagneraient dans un carnaval froid et décalé.
Enfin métamorphosée en fleur, ses pétales splendides excitent les convoitises, mais elle mord à pleine bouche si l'on y pose un seul doigt.
A chaque piste c'est une nouvelle page de son journal intime que l'on lit. On fouine dans cet univers de fille, on regarde les dessins, les poêmes, les post scriptum plein de haine ou d'amour écrits à la va-vite en bas de page. On reste fasciné. Sous le maléfice. Une ambiance particulière se dégage. Malsaine et réjouissante comme un film de Terry Gilliam. Une seule chose à faire: se laisser aller dans ces contrées inconnues sans contraintes. Les rencontres que l'on y fait sont surprenantes.
Un disque malicieux, écrit et pensé avec un rare talent.
Excellent ! 18/20
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