Coldplay
Mylo Xyloto |
Label :
Parlophone |
||||
Enfin ! Coldplay va me donner l'occasion de faire ma première chronique pleine de mauvaise foi, de préjugés douteux, de haine gratuite, de lynchage explosif ! Le gotha rock a déjà commencé à leur cracher dessus depuis belle lurette et cela ne s'est pas arrêté aujourd'hui, loin de là. A croire que Coldplay a réellement voulu se faire battre violemment en donnant tous les instruments à ses détracteurs : campagne promotionnelle stupide de Chris Martin, premier single raté ("Every Teardrop Is A Waterfall"), esthétique rose bonbon, collaboration avec Rihanna ... Chris Martin, en bon simplet sado-masochiste, crie à Telerama, Rock & Folk, NME et tout autre gardien de l'intelligentsia Rock n' Roll de sauvagement le frapper avec les masses de sa propre stupidité. Mylo Xyloto sera considéré comme un album mauvais, ridicule, ou ne sera pas.
Mais voilà, je vais ranger ma mauvaise foi au placard, encore une fois. Mylo Xyloto n'est pas un album raté, loin de là. Pour tout vous dire, la première écoute ne s'avère pas très bonne. Je n'avais déjà pas apprécié le travail de Eno sur l'album précédent, pas à la hauteur de son talent, ni des compositions du groupe. Ici encore, on a l'impression que la mayonnaise n'a pas prise, que l'on navigue entre du pompeux pour rejoindre du mièvre. Et pour tout vous dire, même quand on fait preuve de toute la meilleure volonté du monde, "Princess of China" avec Rihanna est imblairable. Ce n'est même pas un sympathique morceau dance, c'est un foirage total. Le reste s'écoute vite fait, sans splendeur.
Mais voilà ... L'album contient un morceau monstrueux. Classique instantané, meilleure composition du groupe depuis au moins "Speed Of Sound", "Paradise" nous mène dans des contrées magiques. C'est un voyage sonore entre des cascades, des somptueux mangroves ou des plaines légèrement arides. "Paradise" est un voyage jeté à la face du monde, qui ne ralliera pas les éternels sceptiques, mais s'avère être un très beau joyau. On se replonge ainsi dans l'album. Il faut se plonger dans celui-ci. Peut-être moins immédiat que les précédents, ne s'écoutant pas au casque. Et celui-ci s'avère agréable voire enchanteur par moment. Certes, on connait la critique habituelle : trop de "Owowowoowowwo aaaaaaaaaaah oooooh", des mélodies trop sucrées ... Certes ...
J'aime bien le sucre, c'est toujours meilleur que du light qui garde de l'aspartame. Coldplay fait contrairement à ce que tout le monde pense, la musique qu'il veut. Les musiciens sont au top, Martin se jette corps et âme dans ses chansons. Depuis quand la pop sucrée serait-elle mauvaise, dès lors qu'elle est faite avec de la conviction ? "Hurts Like Heaven", "Charlie Brown", "Up With The Birds" sont des morceaux très réussis malgré leur haute teneur en "oh oh".
Coldplay fait quelques petites erreurs par-ci par là, il faut le reconnaitre. Mylo Xyloto n'est pas l'album de la décennie, il faut rester sérieux. "Don't let It Break Your Heart" est très anecdotique, "Every Teardrop Is A Waterfall" restera un des moins bons singles de Coldplay, les intermèdes sont inutiles et ne font que rallonger l'album pour rien, ne servant pas réellement de liant.
Mais Coldplay réalise aussi une très belle opération en revenant à des ballades plus intimes, même si souvent baignées dans des cordes assez présentes. Le très joli "U.F.O", le tire-larme mais délicat "Us Against The World" ainsi que le somptueux "Up In Flames" viennent colorer cet album d'une teneur plus romantique qu'héroïque. Contrairement à ce qu'affirment les critiques, Coldplay n'est pas un groupe qui fait de la pop héroïque. De la pop naive et romantique si.
Coldplay offre un voyage particulièrement réjouissant à ses auditeurs. Malgré ses faiblesses, Mylo Xyloto est un album attachant, et il serait stupide de se priver d'un péché mignon aussi délectable, s'en partir dans des doses gargantuesques bien entendu.
PS : Cette critique est un léger bras d'honneur au rock critic prétentieux et soit-disant hype et indé qui réside en chacun de nous, surtout en moi.
Mais voilà, je vais ranger ma mauvaise foi au placard, encore une fois. Mylo Xyloto n'est pas un album raté, loin de là. Pour tout vous dire, la première écoute ne s'avère pas très bonne. Je n'avais déjà pas apprécié le travail de Eno sur l'album précédent, pas à la hauteur de son talent, ni des compositions du groupe. Ici encore, on a l'impression que la mayonnaise n'a pas prise, que l'on navigue entre du pompeux pour rejoindre du mièvre. Et pour tout vous dire, même quand on fait preuve de toute la meilleure volonté du monde, "Princess of China" avec Rihanna est imblairable. Ce n'est même pas un sympathique morceau dance, c'est un foirage total. Le reste s'écoute vite fait, sans splendeur.
Mais voilà ... L'album contient un morceau monstrueux. Classique instantané, meilleure composition du groupe depuis au moins "Speed Of Sound", "Paradise" nous mène dans des contrées magiques. C'est un voyage sonore entre des cascades, des somptueux mangroves ou des plaines légèrement arides. "Paradise" est un voyage jeté à la face du monde, qui ne ralliera pas les éternels sceptiques, mais s'avère être un très beau joyau. On se replonge ainsi dans l'album. Il faut se plonger dans celui-ci. Peut-être moins immédiat que les précédents, ne s'écoutant pas au casque. Et celui-ci s'avère agréable voire enchanteur par moment. Certes, on connait la critique habituelle : trop de "Owowowoowowwo aaaaaaaaaaah oooooh", des mélodies trop sucrées ... Certes ...
J'aime bien le sucre, c'est toujours meilleur que du light qui garde de l'aspartame. Coldplay fait contrairement à ce que tout le monde pense, la musique qu'il veut. Les musiciens sont au top, Martin se jette corps et âme dans ses chansons. Depuis quand la pop sucrée serait-elle mauvaise, dès lors qu'elle est faite avec de la conviction ? "Hurts Like Heaven", "Charlie Brown", "Up With The Birds" sont des morceaux très réussis malgré leur haute teneur en "oh oh".
Coldplay fait quelques petites erreurs par-ci par là, il faut le reconnaitre. Mylo Xyloto n'est pas l'album de la décennie, il faut rester sérieux. "Don't let It Break Your Heart" est très anecdotique, "Every Teardrop Is A Waterfall" restera un des moins bons singles de Coldplay, les intermèdes sont inutiles et ne font que rallonger l'album pour rien, ne servant pas réellement de liant.
Mais Coldplay réalise aussi une très belle opération en revenant à des ballades plus intimes, même si souvent baignées dans des cordes assez présentes. Le très joli "U.F.O", le tire-larme mais délicat "Us Against The World" ainsi que le somptueux "Up In Flames" viennent colorer cet album d'une teneur plus romantique qu'héroïque. Contrairement à ce qu'affirment les critiques, Coldplay n'est pas un groupe qui fait de la pop héroïque. De la pop naive et romantique si.
Coldplay offre un voyage particulièrement réjouissant à ses auditeurs. Malgré ses faiblesses, Mylo Xyloto est un album attachant, et il serait stupide de se priver d'un péché mignon aussi délectable, s'en partir dans des doses gargantuesques bien entendu.
PS : Cette critique est un léger bras d'honneur au rock critic prétentieux et soit-disant hype et indé qui réside en chacun de nous, surtout en moi.
Bon 15/20 | par Bona |
Posté le 24 novembre 2011 à 20 h 03 |
La décennie 2000 a vu l'avènement de quelques grosses machines de la scène rock internationale actuelle, et Coldplay en fait sans aucun doute partie, aux côtés des Muse et autres Arcade Fire.
Album après album, la bande à Chris Martin a accentué sa popularité avec une musique de plus en plus taillée pour les stades.
Après un "Viva La Vida" qui avait définitivement assis la position du groupe comme l'un des plus gros succès commercial de ces dernières années, Chris Martin avait pourtant laissé entendre que sa formation comptait revenir à quelque chose de plus posé et acoustique, un peu comme sur leur premier album.
Coldplay ayant commencé à tourner plusieurs mois avant la sortie de "Mylo Xyloto", le public avait déjà pu se faire une idée de la nouvelle orientation musicale, ou en l'occurrence, de l'absence de nouvelle direction, puisque contrairement à ce que l'on nous avait annoncé, les nouveaux titres, bien que fort sympathiques, semblaient dans la droite lignée de "Viva La Vida", et n'avaient franchement rien d'intimistes, hormis peut-être la ballade "Us Against The World".
Pas de retournement de situation, "Mylo Xyloto" est donc encore un album taillé pour les concerts géants avec des hymnes en veux-tu en voilà.
"Paradise", premier single post-sortie de l'album, en est le parfait exemple avec ses chœurs qui ne manqueront surement pas d'être repris par les foules.
La plupart des titres sont dans cette veine exceptés quelques morceaux plus posés, comme le très bon "UFO", "Us Against The World" ou encore "Up In Flames", réussi mais malheureusement produit comme si c'était un titre de Daniel Powter (oui vous savez le mec qui a chanté "Bad Day" et qui a –heureusement- totalement disparu de la circulation depuis).
Car s'il y a un vrai souci sur cet album, c'est bien ça : la production. Après avoir entendu certains morceaux live, notamment le monstrueux "Charlie Brown", on ne peut qu'être déçu par le traitement studio des chansons : les guitares sont noyées dans le mix, la batterie a un son ridicule et on dirait que tout est fait pour donner un rendu "variété" aux compos, histoire de surtout bien faire dans le consensuel. Dire qu'on doit cela (entre autre) à un mec comme Brian Eno...A croire qu'on a voulu produire Coldplay comme du Rihanna...
Rihanna parlons-en. Sa présence sur le disque a failli provoquer des attaques cardiaques chez les fans. Chris Martin s'était justifié en déclarant qu'il ne voulait pas imposer de barrières à son groupe. Soit. Au final, la demoiselle n'apporte rien de particulier sur "Princess Of China" sur laquelle elle pose sa voix, on aurait sans aucun doute pu s'en passer.
Qu'à cela ne tienne, "Mylo Xyloto" est pourtant un disque réussi dans l'ensemble, même "Every Teardrop Is A Waterfall" (le premier single) dont la mélodie sent le pompage en bonne et due forme, s'en tire bien au final.
Si vous n'étiez pas allergique à "Viva La Vida", ce nouvel effort de Coldplay n'a pas de raison de vous décevoir. Globalement dans la même lignée, il propose des compositions souvent inspirées, bien que parfois "borderline", taillées pour les stades, avec quelques moments plus intimes tout aussi convaincants.
Ceux qui n'ont pas aimé leur virage "U2esque" peuvent passer leur chemin, les autres devraient y trouver leur compte. Reste des choix de production franchement douteux que l'on espère ne plus entendre sur leur prochain effort.
Album après album, la bande à Chris Martin a accentué sa popularité avec une musique de plus en plus taillée pour les stades.
Après un "Viva La Vida" qui avait définitivement assis la position du groupe comme l'un des plus gros succès commercial de ces dernières années, Chris Martin avait pourtant laissé entendre que sa formation comptait revenir à quelque chose de plus posé et acoustique, un peu comme sur leur premier album.
Coldplay ayant commencé à tourner plusieurs mois avant la sortie de "Mylo Xyloto", le public avait déjà pu se faire une idée de la nouvelle orientation musicale, ou en l'occurrence, de l'absence de nouvelle direction, puisque contrairement à ce que l'on nous avait annoncé, les nouveaux titres, bien que fort sympathiques, semblaient dans la droite lignée de "Viva La Vida", et n'avaient franchement rien d'intimistes, hormis peut-être la ballade "Us Against The World".
Pas de retournement de situation, "Mylo Xyloto" est donc encore un album taillé pour les concerts géants avec des hymnes en veux-tu en voilà.
"Paradise", premier single post-sortie de l'album, en est le parfait exemple avec ses chœurs qui ne manqueront surement pas d'être repris par les foules.
La plupart des titres sont dans cette veine exceptés quelques morceaux plus posés, comme le très bon "UFO", "Us Against The World" ou encore "Up In Flames", réussi mais malheureusement produit comme si c'était un titre de Daniel Powter (oui vous savez le mec qui a chanté "Bad Day" et qui a –heureusement- totalement disparu de la circulation depuis).
Car s'il y a un vrai souci sur cet album, c'est bien ça : la production. Après avoir entendu certains morceaux live, notamment le monstrueux "Charlie Brown", on ne peut qu'être déçu par le traitement studio des chansons : les guitares sont noyées dans le mix, la batterie a un son ridicule et on dirait que tout est fait pour donner un rendu "variété" aux compos, histoire de surtout bien faire dans le consensuel. Dire qu'on doit cela (entre autre) à un mec comme Brian Eno...A croire qu'on a voulu produire Coldplay comme du Rihanna...
Rihanna parlons-en. Sa présence sur le disque a failli provoquer des attaques cardiaques chez les fans. Chris Martin s'était justifié en déclarant qu'il ne voulait pas imposer de barrières à son groupe. Soit. Au final, la demoiselle n'apporte rien de particulier sur "Princess Of China" sur laquelle elle pose sa voix, on aurait sans aucun doute pu s'en passer.
Qu'à cela ne tienne, "Mylo Xyloto" est pourtant un disque réussi dans l'ensemble, même "Every Teardrop Is A Waterfall" (le premier single) dont la mélodie sent le pompage en bonne et due forme, s'en tire bien au final.
Si vous n'étiez pas allergique à "Viva La Vida", ce nouvel effort de Coldplay n'a pas de raison de vous décevoir. Globalement dans la même lignée, il propose des compositions souvent inspirées, bien que parfois "borderline", taillées pour les stades, avec quelques moments plus intimes tout aussi convaincants.
Ceux qui n'ont pas aimé leur virage "U2esque" peuvent passer leur chemin, les autres devraient y trouver leur compte. Reste des choix de production franchement douteux que l'on espère ne plus entendre sur leur prochain effort.
Bon 15/20
Posté le 08 octobre 2013 à 20 h 03 |
Je m'étais promis de descendre, bang bang, deux albums - aux ordures. Je tiens à préciser que je n'avais absolument rien contre ce groupe, je ne le trouvais pas antipathique et n'avais donc pas éprouvé le besoin de sortir un automatique – bang bang (2) bien que l'ayant toujours trouvé fadasse, mièvre - tout autre qualificatif se rapportant à un bigorneau fonctionne également.
Tout d'abord, commençons par élucider le cas Chris Martin "Ohh Ohhh Ohh" (Des chœurs inspirés feront régulièrement apparition dans cette diatribe). Adepte du commerce équitable, ses tenues de scène en témoignent, Chris Martin mange biologique et ne se drogue pas (ce qui est tout à son honneur). Chris Martin partage de façon égalitaire l'argent qu'il gagne avec son groupe, même avec le bassiste ((si si) ce qui est tout à son honneur (2)). Jusque là, tout va bien mais le moment où celui-ci va dépasser les bornes des limites arrive. Chris Matin en secret se rêve Ricky, il veut faire des duos "Ohh Ohhh Ohh" et espère un jour arriver à faire sélectionner une des ses chansons comme hymne pour une prochaine Coupe Du Monde. Alors pour cela, il fait appel à Riri. Les portes de l'embarras commencent à flancher mais tiennent encore bon contre le lourd bélier de l'affront. Et puis... Boom ! Bada Boom le single, big bada boom le clip. Déjà, Chris Martin, il fait un clip avec Rihanna et la seule chose qu'il trouve à faire, c'est un trip Tigre Et Dragon, mais là ou il est impardonnable, c'est de me faire croire qu'à chaque fois que ce titre retentit dans un supermarché, ce sont les guitares de My Bloody Valentine que j'entends.
Bon alors cet album, Mylo Xiloto, il commence avec "Hurts Like Heaven" et là on se dit que celui-ci pourrait, devrait s'appeler Mylo XOXO. Le périple dans la chocolaterie continue avec "Paradise" non mais Ohhh Ouh Ohhh, une de plus dans ce genre là et la crise de foie me guette, et pourtant, on en est qu'à deux. Ah Tiens, voilà ce looser magnifique de "Charlie Brown" AAUGH ! Ca aussi ça aurait pu faire un bon titre d'album. Et le problème est que toutes les autres chansons sont les mêmes, Chris Martin les chantes comme des comptines de sa voix édulcorée, on croirait entendre un disque fait pour aider les enfants à faire la sieste.
Bon mais il n'y en aurait pas au moins une dans le lot pour sauver cet album du marasme d'allégresse qui le constitue, une qui ne chercherait pas à rendre heureux à tout prix l'auditeur. On a la sensation qu'un sourire Hollywoodien, botoxé et figé plane au dessus de nos têtes. Et bien non. Chris et sa bande nous ont infligé une péridurale et en ont profité pour nous mettre sous perfusion en abreuvant la poche de miel. On ressort de la "Chris Martin Experience" abasourdi, tellement abasourdi que par erreur, Coldplay pourrait bénéficier de 3 points supplémentaires, dû à un tremblement de la main, effet secondaire de la Mylo Xyloto.
Tout d'abord, commençons par élucider le cas Chris Martin "Ohh Ohhh Ohh" (Des chœurs inspirés feront régulièrement apparition dans cette diatribe). Adepte du commerce équitable, ses tenues de scène en témoignent, Chris Martin mange biologique et ne se drogue pas (ce qui est tout à son honneur). Chris Martin partage de façon égalitaire l'argent qu'il gagne avec son groupe, même avec le bassiste ((si si) ce qui est tout à son honneur (2)). Jusque là, tout va bien mais le moment où celui-ci va dépasser les bornes des limites arrive. Chris Matin en secret se rêve Ricky, il veut faire des duos "Ohh Ohhh Ohh" et espère un jour arriver à faire sélectionner une des ses chansons comme hymne pour une prochaine Coupe Du Monde. Alors pour cela, il fait appel à Riri. Les portes de l'embarras commencent à flancher mais tiennent encore bon contre le lourd bélier de l'affront. Et puis... Boom ! Bada Boom le single, big bada boom le clip. Déjà, Chris Martin, il fait un clip avec Rihanna et la seule chose qu'il trouve à faire, c'est un trip Tigre Et Dragon, mais là ou il est impardonnable, c'est de me faire croire qu'à chaque fois que ce titre retentit dans un supermarché, ce sont les guitares de My Bloody Valentine que j'entends.
Bon alors cet album, Mylo Xiloto, il commence avec "Hurts Like Heaven" et là on se dit que celui-ci pourrait, devrait s'appeler Mylo XOXO. Le périple dans la chocolaterie continue avec "Paradise" non mais Ohhh Ouh Ohhh, une de plus dans ce genre là et la crise de foie me guette, et pourtant, on en est qu'à deux. Ah Tiens, voilà ce looser magnifique de "Charlie Brown" AAUGH ! Ca aussi ça aurait pu faire un bon titre d'album. Et le problème est que toutes les autres chansons sont les mêmes, Chris Martin les chantes comme des comptines de sa voix édulcorée, on croirait entendre un disque fait pour aider les enfants à faire la sieste.
Bon mais il n'y en aurait pas au moins une dans le lot pour sauver cet album du marasme d'allégresse qui le constitue, une qui ne chercherait pas à rendre heureux à tout prix l'auditeur. On a la sensation qu'un sourire Hollywoodien, botoxé et figé plane au dessus de nos têtes. Et bien non. Chris et sa bande nous ont infligé une péridurale et en ont profité pour nous mettre sous perfusion en abreuvant la poche de miel. On ressort de la "Chris Martin Experience" abasourdi, tellement abasourdi que par erreur, Coldplay pourrait bénéficier de 3 points supplémentaires, dû à un tremblement de la main, effet secondaire de la Mylo Xyloto.
Pas terrible 9/20
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