Coldplay
Arras [Main Square Festival] - jeudi 02 juillet 2009 |
Si les conditions d'accueil du Main Square festival ne sont définitivement pas terribles, il a au moins le mérite de permettre au public nordiste de voir des formations qui viennent peu, voire jamais, dans leur région. C'était le cas de Coldplay, tête d'affiche du premier jour, que l'on avait pas vu dans les contrées septentrionales depuis mars 2003 (au Zénith de Lille). On pouvait d'autant plus être satisfait que la bande à Chris Martin n'est programmée que sur trois festivals européens cet été.
21h45, un morceau de musique classique résonne (Strauss je crois) puis le combo anglais débarque enfin et entame l'habituel "Life In Technicolor", idéal pour débuter. Les roadies tentent ensuite de décrocher, non sans mal, le rideau qui "cache" le groupe et "Violet Hill" enchaîne. Petite déception, Chris Martin n'est pas très carré au chant. A plusieurs reprises durant le set, il sera l'auteur de choix malheureux qui gâcheront un peu certains titres. Heureusement, ce ne sera pas valable pour chaque chanson jouée ce soir.
Le début du concert est une véritable avalanche de tubes : "Clocks" est un peu poussive et "Yellow" souffre d'un tempo un peu trop élevé, sur lequel Chris Martin aura parfois du mal à se caler. Qu'importe, le public est trop occupé à essayer d'attraper les ballons (jaunes forcément) qui ont été lâchés pendant le titre. Par contre, "In My Place" (où Will Champion s'en donne à cœur joie derrière les fûts), et dans un registre un peu plus calme, "42" et "Fix You" seront tout simplement excellents. Pendant ce temps, une pluie bienvenue s'est invitée pour quelque minutes sur la grand'place d'Arras. Après, l'interprétation de "Strawberry Swing" (pas franchement le meilleur titre du dernier album), les quatre anglais se déplacent sur une petite scène située sur le côté droit de la fosse. Le batteur a emmené des pads électroniques et le groupe se lance dans des versions "dance" de "Talk" et "God Put A Smile Upon Your Face" sans grand intérêt. Chris Martin reste ensuite seul derrière un piano pour "The Hardest Part" sur lequel sera greffé le refrain de "Billie Jean" de vous-savez-qui. Un hommage de circonstance mais franchement bâclé. On se souvient que Kylie Minogue avait eu droit à une vraie reprise lors du Glastonbury 2005, alors que la chanteuse australienne avait annulé sa venue suite à de graves problèmes de santé.
"Viva La Vida" réveille ensuite le public qui exulte littéralement (ça a du bon aussi le matraquage radio) parfaitement enchaîné avec l'excellent morceau "Lost !", également extrait du dernier album.
Les anglais ont décidément la bougeotte ce soir et les voilà maintenant qu'ils descendent de scène et traversent l'allée de sécurité qui sépare la fosse en deux, suivis à la trace par un projecteur. Ils rejoignent alors une nouvelle mini-scène au milieu des 22 000 spectateurs présents. Ils nous proposent un petit set acoustique avec "Green Eyes", "Death Will Never Conquer" chanté par Will Champion et enfin "I'm A Believer" des Monkees. Rien de bouleversant mais l'intention était louable. A la fin de ce dernier titre, Chris Martin chambrera d'ailleurs le guitariste Jon Buckland afin qu'il daigne adresser quelques mots à la foule (apparemment, ce n'est pas son truc !).
Le groupe fait ensuite le chemin inverse et rejoint les backstages alors qu'un remix de "Viva La Vida" est diffusé.
C'est "Politik" qui ouvre le premier rappel. Le batteur frappe comme un damné et contribue à donner une nouvelle dimension à ce titre. "Lovers In Japan" (qui ne sera pas suivi de "Reign Of Love" contrairement à l'album) lui fait suite et sera un des grands moments du concert. Le morceau prend une ampleur considérable en live et soulève le public pendant que les écrans diffusent des images évoquant le pays du soleil levant et que des canons envoient des confettis en forme de papillon sur la foule. On aurait pu en rester là mais "Death And All His Friends" viendra finalement conclure ce premier rappel.
La dernière ligne droite est idéale. Malgré un léger raté sur le début, Chris Martin entonne "The Scientist", peut-être la meilleure chanson de Coldplay, et scotche l'audience. Les plus sensibles auront même du mal à retenir leurs larmes. Puis c'est "Life In Technicolor II" (la même mais avec des paroles) qui vient finalement boucler la boucle et faire vibrer une dernière fois un public conquis.
Objectivement, Coldplay n'a pas livré un concert parfait. Plusieurs couacs au niveau du chant et quelques titres dispensables auront ternis un peu le tableau (on aurait préféré entendre "Trouble", "What If" ou encore "Cemeteries Of London"). Cependant, le quatuor britannique a fait preuve d'une évidente et sincère générosité : longueur du set, débauche d'énergie, réel effort de communication et envie de bien faire. Pour tout cela, il était bien difficile de faire la tronche en quittant (laborieusement) la place arrageoise. Ces types ont les chansons pour nous coller le sourire aux lèvres et nous donner envie de chanter comme des dingues et leur enthousiasme communicatif finit de faire la différence. Merci et à bientôt !
21h45, un morceau de musique classique résonne (Strauss je crois) puis le combo anglais débarque enfin et entame l'habituel "Life In Technicolor", idéal pour débuter. Les roadies tentent ensuite de décrocher, non sans mal, le rideau qui "cache" le groupe et "Violet Hill" enchaîne. Petite déception, Chris Martin n'est pas très carré au chant. A plusieurs reprises durant le set, il sera l'auteur de choix malheureux qui gâcheront un peu certains titres. Heureusement, ce ne sera pas valable pour chaque chanson jouée ce soir.
Le début du concert est une véritable avalanche de tubes : "Clocks" est un peu poussive et "Yellow" souffre d'un tempo un peu trop élevé, sur lequel Chris Martin aura parfois du mal à se caler. Qu'importe, le public est trop occupé à essayer d'attraper les ballons (jaunes forcément) qui ont été lâchés pendant le titre. Par contre, "In My Place" (où Will Champion s'en donne à cœur joie derrière les fûts), et dans un registre un peu plus calme, "42" et "Fix You" seront tout simplement excellents. Pendant ce temps, une pluie bienvenue s'est invitée pour quelque minutes sur la grand'place d'Arras. Après, l'interprétation de "Strawberry Swing" (pas franchement le meilleur titre du dernier album), les quatre anglais se déplacent sur une petite scène située sur le côté droit de la fosse. Le batteur a emmené des pads électroniques et le groupe se lance dans des versions "dance" de "Talk" et "God Put A Smile Upon Your Face" sans grand intérêt. Chris Martin reste ensuite seul derrière un piano pour "The Hardest Part" sur lequel sera greffé le refrain de "Billie Jean" de vous-savez-qui. Un hommage de circonstance mais franchement bâclé. On se souvient que Kylie Minogue avait eu droit à une vraie reprise lors du Glastonbury 2005, alors que la chanteuse australienne avait annulé sa venue suite à de graves problèmes de santé.
"Viva La Vida" réveille ensuite le public qui exulte littéralement (ça a du bon aussi le matraquage radio) parfaitement enchaîné avec l'excellent morceau "Lost !", également extrait du dernier album.
Les anglais ont décidément la bougeotte ce soir et les voilà maintenant qu'ils descendent de scène et traversent l'allée de sécurité qui sépare la fosse en deux, suivis à la trace par un projecteur. Ils rejoignent alors une nouvelle mini-scène au milieu des 22 000 spectateurs présents. Ils nous proposent un petit set acoustique avec "Green Eyes", "Death Will Never Conquer" chanté par Will Champion et enfin "I'm A Believer" des Monkees. Rien de bouleversant mais l'intention était louable. A la fin de ce dernier titre, Chris Martin chambrera d'ailleurs le guitariste Jon Buckland afin qu'il daigne adresser quelques mots à la foule (apparemment, ce n'est pas son truc !).
Le groupe fait ensuite le chemin inverse et rejoint les backstages alors qu'un remix de "Viva La Vida" est diffusé.
C'est "Politik" qui ouvre le premier rappel. Le batteur frappe comme un damné et contribue à donner une nouvelle dimension à ce titre. "Lovers In Japan" (qui ne sera pas suivi de "Reign Of Love" contrairement à l'album) lui fait suite et sera un des grands moments du concert. Le morceau prend une ampleur considérable en live et soulève le public pendant que les écrans diffusent des images évoquant le pays du soleil levant et que des canons envoient des confettis en forme de papillon sur la foule. On aurait pu en rester là mais "Death And All His Friends" viendra finalement conclure ce premier rappel.
La dernière ligne droite est idéale. Malgré un léger raté sur le début, Chris Martin entonne "The Scientist", peut-être la meilleure chanson de Coldplay, et scotche l'audience. Les plus sensibles auront même du mal à retenir leurs larmes. Puis c'est "Life In Technicolor II" (la même mais avec des paroles) qui vient finalement boucler la boucle et faire vibrer une dernière fois un public conquis.
Objectivement, Coldplay n'a pas livré un concert parfait. Plusieurs couacs au niveau du chant et quelques titres dispensables auront ternis un peu le tableau (on aurait préféré entendre "Trouble", "What If" ou encore "Cemeteries Of London"). Cependant, le quatuor britannique a fait preuve d'une évidente et sincère générosité : longueur du set, débauche d'énergie, réel effort de communication et envie de bien faire. Pour tout cela, il était bien difficile de faire la tronche en quittant (laborieusement) la place arrageoise. Ces types ont les chansons pour nous coller le sourire aux lèvres et nous donner envie de chanter comme des dingues et leur enthousiasme communicatif finit de faire la différence. Merci et à bientôt !
Très bon 16/20 | par Billyjoe |
Set list :
(Intro)
Life In Technicolor
Violet Hill
Clocks
In My Place
Yellow
42
Fix You
Strawberry Swing
-----------------------(B-stage)
Talk/God Put A Smile Upon Your Face (Dance version)
The Hardest Part/Billie Jean snippet
Postcards From Far Away (Piano Instrumental Interlude)
-----------------------(back to main stage)
Viva La Vida
Lost!
-----------------------(C-Stage)
Green Eyes (acoustic)
Death Will Never Conquer (acoustic) (Will Champion vocals)
I'm A Believer (Acoustic)
------------------------- (Viva La Vida Remix)
Politik
Lovers In Japan
Death And All His Friends
--------------------------
The Scientist
Life In Technicolor II
(The Escapist)
(Intro)
Life In Technicolor
Violet Hill
Clocks
In My Place
Yellow
42
Fix You
Strawberry Swing
-----------------------(B-stage)
Talk/God Put A Smile Upon Your Face (Dance version)
The Hardest Part/Billie Jean snippet
Postcards From Far Away (Piano Instrumental Interlude)
-----------------------(back to main stage)
Viva La Vida
Lost!
-----------------------(C-Stage)
Green Eyes (acoustic)
Death Will Never Conquer (acoustic) (Will Champion vocals)
I'm A Believer (Acoustic)
------------------------- (Viva La Vida Remix)
Politik
Lovers In Japan
Death And All His Friends
--------------------------
The Scientist
Life In Technicolor II
(The Escapist)
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