Antimatter
Lights Out |
Label :
Strangelight |
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C'est avec les nerfs d'acier qui caractérisent les hommes de belle composition que je choisis de m'intéresser aux oeuvres antérieures d'Antimatter, en commençant par Lights Out. Moi qui préfère en général les postérieurs, il est indéniable que j'ai été d'abord surpris, puis séduis, conquis enfin, par cette rondelle.
En premier lieu surpris car, en fervent amateur de Leaving Eden et Planetary Confinement, je m'attendais au pire à une version dégradée de ces deux albums, portée par des guitares acoustiques minimalistes et la voix grave, chaude, de Mick Moss. Rien de tout cela. Lights Out est un album où le trip-hop se mélange à une électronique apaisante, les guitares (électriques qui plus est) et Mick n'intervenant qu'en de très rares instants ("The Art Of A Soft Landing", ou "Everything You Know Is Wrong"). Il est donc inutile de rechercher quelques vapeurs d'Anathema, voire tout simplement de rock, cet album n'en contient pas une seule mesure. Une surprise de taille donc, une légère pointe de déception dans un premier temps, mais la magie de ce disque opère très rapidement sur l'auditeur, séduit par ces basses rondes, très Portishead dans l'esprit, ainsi que par son climat, doux et accueillant comme la caresse à un lapin.
Lights Out n'est pas un de ces albums coup de foudre que l'on écoute en boucle une semaine avant de l'oublier définitivement, puis dont on se dit, un jour de rangement : "mais comment ai-je fait pour écouter une daube pareille ! " et de le glisser discrètement sous l'armoire... Ici, l'approche est féline, le trouble grandit à l'écoute de la chanteuse pudique dont la voix sans artifice se pose, gracile, sur de fragiles mélodies. Une fois l'attention captée, plus rien ne compte : vous êtes conquis, et cet état est sans retour.
De ce que j'ai pu lire ici est là, cet album serait le moins bon de la discographie d'Antimatter. D'une, je n'en crois rien et cela sens le mot de journaliste repris ensuite par paresse à peu près partout, et de deux, quand bien même ce serait effectivement un semi-échec, cela en dit assez long sur le talent de ce groupe et sa capacité, trop peu partagée, à toucher l'auditeur.
En un mot comme en cent, Lights Out est merveilleux... Mais j'aime mieux si on laisse la lumière allumée !
En premier lieu surpris car, en fervent amateur de Leaving Eden et Planetary Confinement, je m'attendais au pire à une version dégradée de ces deux albums, portée par des guitares acoustiques minimalistes et la voix grave, chaude, de Mick Moss. Rien de tout cela. Lights Out est un album où le trip-hop se mélange à une électronique apaisante, les guitares (électriques qui plus est) et Mick n'intervenant qu'en de très rares instants ("The Art Of A Soft Landing", ou "Everything You Know Is Wrong"). Il est donc inutile de rechercher quelques vapeurs d'Anathema, voire tout simplement de rock, cet album n'en contient pas une seule mesure. Une surprise de taille donc, une légère pointe de déception dans un premier temps, mais la magie de ce disque opère très rapidement sur l'auditeur, séduit par ces basses rondes, très Portishead dans l'esprit, ainsi que par son climat, doux et accueillant comme la caresse à un lapin.
Lights Out n'est pas un de ces albums coup de foudre que l'on écoute en boucle une semaine avant de l'oublier définitivement, puis dont on se dit, un jour de rangement : "mais comment ai-je fait pour écouter une daube pareille ! " et de le glisser discrètement sous l'armoire... Ici, l'approche est féline, le trouble grandit à l'écoute de la chanteuse pudique dont la voix sans artifice se pose, gracile, sur de fragiles mélodies. Une fois l'attention captée, plus rien ne compte : vous êtes conquis, et cet état est sans retour.
De ce que j'ai pu lire ici est là, cet album serait le moins bon de la discographie d'Antimatter. D'une, je n'en crois rien et cela sens le mot de journaliste repris ensuite par paresse à peu près partout, et de deux, quand bien même ce serait effectivement un semi-échec, cela en dit assez long sur le talent de ce groupe et sa capacité, trop peu partagée, à toucher l'auditeur.
En un mot comme en cent, Lights Out est merveilleux... Mais j'aime mieux si on laisse la lumière allumée !
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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