Antimatter

Planetary Confinement

Planetary Confinement

 Label :     Prophecy 
 Sortie :    mercredi 08 juin 2005 
 Format :  Album / CD   

Vous aimez Anathema ? Vous cherchez le C.D. qui saura parfaitement accompagner vos longues soirées solitaires et nourrir ce spleen que vous traînez depuis des années sans plus trop savoir pourquoi ? Ne cherchez pas plus loin, Planetary Confinement est pour vous... ANTIMATTER est un hydre à deux têtes composé de Duncan Patterson et Mick Moss, mais cet album n'est pas le fruit décomposé d'un travail en commun. Patterson enregistre ses titres en Irlande, avec ses propres musiciens, Moss suivant le même processus créatif à Liverpool. Au final, l'album est une constante alternance entre les titres des deux hommes ("Planetary Confinement ; Line of Fire ; Mr. White ; Relapse ; Eternity part 24" pour D. Patterson / "The Weight of the World ; Epitaph ; A Portrait of the Young Man as an Artist ; Legions" pour M. Moss), mais à aucun moment il ne manque d'unité tant le style pratiqué par les deux hommes est proche.
Pour donner une voix à ses chansons, D. Patterson s'est offert les services de Amélie Festa, chanteuse française officiant actuellement dans le groupe Electro-Pop FACADES, et le choix s'avère parfaitement judicieux. Sa voix claire et légère se marie admirablement avec le ton acoustique, intime, des compositions à interpréter, et cela se confirme tout au long des chansons ("Mr. White" en particulier.)
A l'opposé de cette voix quasi spectrale, la profondeur des lignes de chant de Mick Moss propose un contre-point parfait, évitant aux morceaux de sombrer dans une trop grande monotonie. Souvent seul avec sa guitare, ce compositeur fait remonter en vous ce qu'il y a de plus triste, ces blessures que vous espériez guéries... Vous avez une envie subite de pleurer en écoutant "A Portrait..." ? Rassurez-vous, c'est qu'il vous reste encore un peu de sensibilité...
"Planetary Confinement" s'achève avec deux titres qui vous mettront définitivement le moral dans les chaussettes pour le reste de la semaine ("Relapse" et le somptueux "Legions")... Vous aurez alors peut-être envie de serrer quelqu'un contre vous, de chercher un quelconque réconfort dans la chair, mais tout comme ce duo ne joue pas en groupe, c'est seul en face de vous-mêmes qu'il vous faudra digérer la triste beauté de ces quelques minutes d'éternité.


Très bon   16/20
par Arno Vice


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