Antimatter
The Judas Table |
Label :
Prophecy |
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Antimatter a toujours su ouvrir ses albums avec des titres superbement accrocheurs, des marqueurs qui imprègnent durablement l'âme de l'auditeur. Seulement, par le passé, trop de titres plus anecdotiques avaient tendance à faire retomber l'exacerbation des sens. Avec The Judas Table, si "Black Eyed Man" est le digne successeur de "Paranova", "Redemption", "Lights Out" ou autre "The Weight of the World", l'album, à la différence des précédents, n'a jamais été aussi proche de la perfection. Dis autrement, Antimatter n'a jamais aussi bien maîtrisé son style.
On retrouve bien sûr tout au long des neuf compositions la mélancolie propre aux Anglais, ce même sentiment de spleen qui habite encore les éclairs de génie d'Anathema, mais la formation arrive pour la première fois à faire cohabiter toutes les spécificités de sa musique. Même si l'acoustique fait son grand retour, l'on retrouve également des titres aux guitares fortes portés par des refrains somptueux ("Can of Worms" notamment, "Stillborn Empire"), quelques passages Trip-Hop, des cordes, toujours avec la même élégance. Subtilité du chant, sobriété et justesse en tout, sens de l'épuré, arrangements classieux, il faut du génie pour parvenir à simplifier ainsi sa musique.
Du coup, si je garde un attachement fort envers Planetary Confinement, c'est bien The Judas Table que je place pour le moment au sommet de la discographie d'Antimatter, en attendant le prochain disque ?
Pour les Bordelais, guettez les dates car le groupe passe chez vous cet été il me semble avec The Last Embrace en première partie.
On retrouve bien sûr tout au long des neuf compositions la mélancolie propre aux Anglais, ce même sentiment de spleen qui habite encore les éclairs de génie d'Anathema, mais la formation arrive pour la première fois à faire cohabiter toutes les spécificités de sa musique. Même si l'acoustique fait son grand retour, l'on retrouve également des titres aux guitares fortes portés par des refrains somptueux ("Can of Worms" notamment, "Stillborn Empire"), quelques passages Trip-Hop, des cordes, toujours avec la même élégance. Subtilité du chant, sobriété et justesse en tout, sens de l'épuré, arrangements classieux, il faut du génie pour parvenir à simplifier ainsi sa musique.
Du coup, si je garde un attachement fort envers Planetary Confinement, c'est bien The Judas Table que je place pour le moment au sommet de la discographie d'Antimatter, en attendant le prochain disque ?
Pour les Bordelais, guettez les dates car le groupe passe chez vous cet été il me semble avec The Last Embrace en première partie.
Parfait 17/20 | par Arno Vice |
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