Antimatter
Fear Of A Unique Identity |
Label :
Prophecy |
||||
C'est à y perdre son latin comme dirait je ne sais plus quelle andouille. Antimatter continue à intéresser les métaleux alors que sa musique doit désormais tout au trip-hop et au pop-rock atmosphérique et les amateurs de rock pas trop simplet, s'il en reste, continuent d'ignorer ce groupe alors qu'il surclasse à peu près tout le monde dans sa catégorie. Va comprendre Charles, comme disait une autre andouille.
Fear Of A Unique Identity poursuit la voie tracée par Leaving Eden, à savoir des compositions oscillant entre guitares puissantes, intimité fragile et arrangements électroniques emmenées par la voix unique et mélo-dramatique de Mick Moss, ex Anathema s'il faut encore le préciser, désormais seul maître à bord depuis le départ de Duncan Patterson. Cette scission explique d'ailleurs ce penchant marqué pour l'électrique, Duncan privilégiant les morceaux plus dépouillés à l'image de ceux présents sur Planetary Confinement mais n'enlève rien au potentiel créatif d'Antimatter qui offre encore une fois un album excellent de bout en bout du moins quand on a des oreilles pour entendre (Jésus lui-même m'autorise cet emprunt). Tout y est beau, tragiquement émouvant, comme composé dans cet instant merveilleux où les pleurs étreignent la gorge et embuent le regard.
On ne retient pas un titre en particulier, c'est bien la globalité qui marque l'esprit et le dépressif qui est en nous ne peut être que fan d'Antimatter. Il avait tout compris l'Alfred ! 'Les plus désespérés sont les chants les plus beaux. Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots'. Il serait parmi nous aujourd'hui, je sais ce qu'il vous dirait à vous, gueux ignorants des belles choses !
Bon, c'est vrai que les Anglais ne renouvellent pas tellement leur recette et nous servent le même plat en se contentant de varier les dosages mais c'est tellement bon. Inutile de disserter davantage, il y a ceux qui savent et les autres. À vous de voir si vous voulez continuer à ignorer le talent et rester sur vos acquis étriqués et conventionnels.
Fear Of A Unique Identity poursuit la voie tracée par Leaving Eden, à savoir des compositions oscillant entre guitares puissantes, intimité fragile et arrangements électroniques emmenées par la voix unique et mélo-dramatique de Mick Moss, ex Anathema s'il faut encore le préciser, désormais seul maître à bord depuis le départ de Duncan Patterson. Cette scission explique d'ailleurs ce penchant marqué pour l'électrique, Duncan privilégiant les morceaux plus dépouillés à l'image de ceux présents sur Planetary Confinement mais n'enlève rien au potentiel créatif d'Antimatter qui offre encore une fois un album excellent de bout en bout du moins quand on a des oreilles pour entendre (Jésus lui-même m'autorise cet emprunt). Tout y est beau, tragiquement émouvant, comme composé dans cet instant merveilleux où les pleurs étreignent la gorge et embuent le regard.
On ne retient pas un titre en particulier, c'est bien la globalité qui marque l'esprit et le dépressif qui est en nous ne peut être que fan d'Antimatter. Il avait tout compris l'Alfred ! 'Les plus désespérés sont les chants les plus beaux. Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots'. Il serait parmi nous aujourd'hui, je sais ce qu'il vous dirait à vous, gueux ignorants des belles choses !
Bon, c'est vrai que les Anglais ne renouvellent pas tellement leur recette et nous servent le même plat en se contentant de varier les dosages mais c'est tellement bon. Inutile de disserter davantage, il y a ceux qui savent et les autres. À vous de voir si vous voulez continuer à ignorer le talent et rester sur vos acquis étriqués et conventionnels.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
Posté le 18 mars 2013 à 00 h 26 |
C'est curieux de constater qu'Antimatter n'a jamais autant ressemblé à Anathema* que depuis le départ de Duncan Patterson (*Mick Moss n'en ayant jamais fait partie). On y trouve d'ailleurs quelques emprunts : les arpèges de guitare acoustique, des sonorités de guitares (électriques cette fois) évoquant la période Eternity, le refrain de "Uniformed And Black" qui évoque celui de "Panic", "A Place In The Sun" quasi-jumeau de "Destiny"... Mais rien de grave compte tenu de la qualité du résultat.
Incontestablement, Mick Moss s'est nourri de l'influence de Patterson, mais aussi de celle de Danny Cavanagh avec qui il a conjointement donné de nombreux concerts acoustiques.
Désormais seul maître à bord, après le galop d'essai que fut Leaving Eden, il livre un album qu'on peut penser moins personnel mais néanmoins impressionnant de conviction.
Rétroactivement, Fear of unique identity est l'album de l'année 2012. C'est aussi le meilleur album d'Antimatter et d'une certaine manière, - j'ose le blasphème - le meilleur album d'Anathema !
Incontestablement, Mick Moss s'est nourri de l'influence de Patterson, mais aussi de celle de Danny Cavanagh avec qui il a conjointement donné de nombreux concerts acoustiques.
Désormais seul maître à bord, après le galop d'essai que fut Leaving Eden, il livre un album qu'on peut penser moins personnel mais néanmoins impressionnant de conviction.
Rétroactivement, Fear of unique identity est l'album de l'année 2012. C'est aussi le meilleur album d'Antimatter et d'une certaine manière, - j'ose le blasphème - le meilleur album d'Anathema !
Exceptionnel ! ! 19/20
En ligne
177 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages