Sixteen Horsepower
Low Estate |
Label :
A&M |
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Deux ans après leur surprenant premier album, les 16 Horsepower nous livrent leur second opus: "Low Estate". Dès la première écoute, on se rend forcément compte que le groupe a, ici, privilégié l'éléctricité et l'énergie; même s'ils n'ont pas oublié d'inclure quelques morceaux calmes et mélancoliques s'inscrivant dans la plus parfaite continuité de "Sackcloth 'n' Ashes" ("Low Estate", "The Denver Grab" ou "Pure Clob Road").
Si les guitares électriques occupent une place importante dans cet album, on y trouve encore (et fort heureusement) des banjos ("Brimstone Rock", "Phyllis Ruth"), ou des accordéons ("Low Estate" ou "Pure Clob Road"); c'est-à-dire tout ce qui faisait le charme de 16 Horsepower dans "Sackcloth 'n' Ashes".
L'album s'ouvre avec "Brimstone Rock", et avec ce premier titre toutes les sensations éprouvées lors de l'écoute du premier album remontent à la surface: tous les sentiments de mélancolie voire même d'affliction vous saisissent, le tout transcendé par l'énergie déployée par les guitares électriques.
Certains titres s'imposent à l'auditeur comme étant remplis d'une noirceur vénéneuse (comme "Pure Clob Road"). Cependant, 16 Horsepower arrive à surprendre; notamment avec les siamois et terriblement efficaces "For Heaven's Sake" et "Sac of Religion". Ces deux morceaux font la part belle aux guitares électriques avec une fougue et une énergie contrôlées. Le résultat est magnifique, et David Eugene Edwards se permet même de lâcher quelques cris bestiaux sur "Sac of Religion".
Ainsi, sur "Low Estate", le groupe mêle toutes ses influences permettant au disque de posséder une atmosphère que seuls les 16 Horsepower semblent capables d'insuffler au rock.
"Low Estate" sera réédité plus tard avec trois titres supplémentaires, dont deux accompagnés par B. Cantat (la reprise incendiaire du Gun Club "Fire Spirit", et une version vraiment splendide de "The Partisan").
Bref, les 16 Horsepower réussissent un véritable tour de force avec leur deuxième album, en pratiquant un rock unique et reconnaissant parmi tant d'autres.
Si les guitares électriques occupent une place importante dans cet album, on y trouve encore (et fort heureusement) des banjos ("Brimstone Rock", "Phyllis Ruth"), ou des accordéons ("Low Estate" ou "Pure Clob Road"); c'est-à-dire tout ce qui faisait le charme de 16 Horsepower dans "Sackcloth 'n' Ashes".
L'album s'ouvre avec "Brimstone Rock", et avec ce premier titre toutes les sensations éprouvées lors de l'écoute du premier album remontent à la surface: tous les sentiments de mélancolie voire même d'affliction vous saisissent, le tout transcendé par l'énergie déployée par les guitares électriques.
Certains titres s'imposent à l'auditeur comme étant remplis d'une noirceur vénéneuse (comme "Pure Clob Road"). Cependant, 16 Horsepower arrive à surprendre; notamment avec les siamois et terriblement efficaces "For Heaven's Sake" et "Sac of Religion". Ces deux morceaux font la part belle aux guitares électriques avec une fougue et une énergie contrôlées. Le résultat est magnifique, et David Eugene Edwards se permet même de lâcher quelques cris bestiaux sur "Sac of Religion".
Ainsi, sur "Low Estate", le groupe mêle toutes ses influences permettant au disque de posséder une atmosphère que seuls les 16 Horsepower semblent capables d'insuffler au rock.
"Low Estate" sera réédité plus tard avec trois titres supplémentaires, dont deux accompagnés par B. Cantat (la reprise incendiaire du Gun Club "Fire Spirit", et une version vraiment splendide de "The Partisan").
Bref, les 16 Horsepower réussissent un véritable tour de force avec leur deuxième album, en pratiquant un rock unique et reconnaissant parmi tant d'autres.
Parfait 17/20 | par X_Jpbowersock |
Posté le 30 octobre 2005 à 12 h 15 |
Si Sackloth'n'Ashes était un grand disque, révélant un groupe habité et possédant des compositions vraiment originales, Low Estate fut pour moi une petite déception. Si l'on ressent encore l'atmosphère particulière que véhicule le groupe, les chansons sont ici moins mémorables. En même temps, le fait que 16 Horsepower s'engage dans une voie plus électrique ne convainc pas vraiment et on vient à regretter le coté plus acoustique du premier album. Dans un ensemble qui se laisse néanmoins écouter sans déplaisir, les moments forts se font assez rares. On épinglera cependant l'épique "Dead Run" (qui malheureusement ne semble pas se retrouver sur la dernière version du disque) ou encore "For Heaven's Sake"et "Coal Black Horses", ce dernier figurant d'ailleurs sur un EP préalablement sorti en 95. Peut-être qu'après une première livraison aussi appréciable, la barre était placée trop haut.
Pas mal 13/20
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