Sixteen Horsepower
Folklore |
Label :
Glitterhouse |
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Quatrième album de Sixteen Horsepower, Folklore se veut un retour aux sources aux influences du groupe. D'ailleurs, le nom de l'album n'a pas été choisi au hasard. Sur les dix titres composant cet album, quatre sont des chansons traditionnelles, deux sont des reprises (de Hank Williams et de l'oubliée famille Carter), le reste étant de nouvelles compositions signées "Edwards / Sixteen Horsepower".
Dès le morceau d'ouverture ('Hutterite Mile"), les choses sont d'ores et déjà très claires: cet album baigne dans une mélancolie ambiante que les 16 HP ont su si bien créer dans certaines de leurs précédentes réalisations. Si à première vue, certains titres ne sont pas des plus gais ou des plus drôles, ils apparaissent néanmoins pourvus d'une beauté et d'une fragilité remarquables. Et oui, les Sixteen Horsepower ont retrouvé cet univers si particulier qui leur avait fait défaut sur Secret South, et l'on ne s'en plaindra pas !
Les compositions de David Eugene Edwards sont réellement splendides et se présentent comme de véritables perles imprégnées de cette noirceur et de cette atmosphère intimiste si chères à Edwards.
A côté de ces compositions caratérisées par les forts états d'ames de leur auteur, on retrouve donc six reprises. Les traditionnels "Outlaw Song" ou "Sinnerman" par exemple s'imposent rapidement à l'auditeur comme étant de parfaits morceaux interprétés sobrement mais transcendés par cette fausse nonchalance et par ce dépouillement typiques de Sixteen Horsepower.
Au final, Folklore joue le rôle de révélateur décisif du talent de 16 HP, et montre définitivement leur aptitude à jouer avec les ambiances les plus profondes et les plus personnelles. L'album se termine sur un amusant "La Robe A Parasol" chanté en français par Edwards, événement suffisament rare pour être souligné.
Dès le morceau d'ouverture ('Hutterite Mile"), les choses sont d'ores et déjà très claires: cet album baigne dans une mélancolie ambiante que les 16 HP ont su si bien créer dans certaines de leurs précédentes réalisations. Si à première vue, certains titres ne sont pas des plus gais ou des plus drôles, ils apparaissent néanmoins pourvus d'une beauté et d'une fragilité remarquables. Et oui, les Sixteen Horsepower ont retrouvé cet univers si particulier qui leur avait fait défaut sur Secret South, et l'on ne s'en plaindra pas !
Les compositions de David Eugene Edwards sont réellement splendides et se présentent comme de véritables perles imprégnées de cette noirceur et de cette atmosphère intimiste si chères à Edwards.
A côté de ces compositions caratérisées par les forts états d'ames de leur auteur, on retrouve donc six reprises. Les traditionnels "Outlaw Song" ou "Sinnerman" par exemple s'imposent rapidement à l'auditeur comme étant de parfaits morceaux interprétés sobrement mais transcendés par cette fausse nonchalance et par ce dépouillement typiques de Sixteen Horsepower.
Au final, Folklore joue le rôle de révélateur décisif du talent de 16 HP, et montre définitivement leur aptitude à jouer avec les ambiances les plus profondes et les plus personnelles. L'album se termine sur un amusant "La Robe A Parasol" chanté en français par Edwards, événement suffisament rare pour être souligné.
Très bon 16/20 | par X_Jpbowersock |
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