Sixteen Horsepower
Secret South |
Label :
Glitterhouse |
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Après deux albums surprenants et passionants, les 16 Horsepower nous reviennent en 2000 avec l'ambitieux Secret South, dont le but est de confirmer définitivement la crédibilité de ce groupe ayant alors déjà collaboré avec Gordon Gano (Violent Femmes), John Parish ou encore Bertrand Cantat.
Et sur ce troisième album, force est de constater que les compositions sont toujours aussi belles ("Poor Mouth" ou "Burning Bush"). De plus, Secret South compte parmi ses onze morceaux quelques titres vraiment excellents. Ainsi, "Clogger", qui a la lourde tâche d'ouvrir l'album avec sa ligne de basse lourde et imposante, impressionne dès la première écoute, et ce, grâce à un sens de la dynamique indéniable. "Clogger" n'est pas le seul moment fort de Secret South. Des titres comme "Burning Bush", le très beau "Poor Mouth" ou encore le passionnant "Splinters" s'affirment être des morceaux dignes du plus grand intérêt. A noter également la reprise du chant (devenu traditionnel), "Wayfaring Stranger" -également repris par Johnny Cash ou par les très psychédéliques HP Lovecraft entre autres- qui est joué au banjo et qui apparaît ici magnifiquement dépouillée de tout artifice.
Cependant, Secret South n'arrive pas à atteindre le niveau atteint par ses prédecesseurs. En effet, si les compositions et les textes en eux-mêmes sont toujours très bons, les 16 Horsepower sont sur cet album moins intimistes, et cela nuit à la qualité de Secret South. Le son développé ici est bien tros gros et l'on arrive parfois à en regretter les ambiances mélancoliques et intimes créées sur les albums précédents. Ainisi, "Cinder Alley" ne parvient pas à toucher réellement l'auditeur, même si ce titre n'est un mauvais morceau en lui-même. De même, à l'écoute du pourtant très agréable "Praying Arm Lane", on se surprend à penser qu'il manque un petit quelque chose pour que cette composition soit réellement excellente, ou pire, qu'il y a du superflu dans ce titre.
Le problème de Secret South est là: cet album apparaît moins personnel que les précédents opus de 16 Horsepower. Il se termine donc sur des titres qui n'ont malheureusement rien d'exceptionnel. La ballade au piano "Just Like Birds" ne passionne pas plus que ça, la reprise de Bob Dylan "Nobody 'Cept You" est sympa et "Straw Foot" réussit néanmoins à susciter de nouveau l'intérêt de l'auditeur grâce à un minimalisme certain et attirant.
Si Secret South est loin d'être mauvais, on se demande pourtant régulièrement (et malheureusement) où sont passées ces ambiances mélancoliques et intimistes qui faisaient le charme des deux premiers albums de Sixteen Horsepower. Il était vraisemblablement difficile de composer un album capable de succéder à Sackcloth 'n' Ashes et Low Estate.
Et sur ce troisième album, force est de constater que les compositions sont toujours aussi belles ("Poor Mouth" ou "Burning Bush"). De plus, Secret South compte parmi ses onze morceaux quelques titres vraiment excellents. Ainsi, "Clogger", qui a la lourde tâche d'ouvrir l'album avec sa ligne de basse lourde et imposante, impressionne dès la première écoute, et ce, grâce à un sens de la dynamique indéniable. "Clogger" n'est pas le seul moment fort de Secret South. Des titres comme "Burning Bush", le très beau "Poor Mouth" ou encore le passionnant "Splinters" s'affirment être des morceaux dignes du plus grand intérêt. A noter également la reprise du chant (devenu traditionnel), "Wayfaring Stranger" -également repris par Johnny Cash ou par les très psychédéliques HP Lovecraft entre autres- qui est joué au banjo et qui apparaît ici magnifiquement dépouillée de tout artifice.
Cependant, Secret South n'arrive pas à atteindre le niveau atteint par ses prédecesseurs. En effet, si les compositions et les textes en eux-mêmes sont toujours très bons, les 16 Horsepower sont sur cet album moins intimistes, et cela nuit à la qualité de Secret South. Le son développé ici est bien tros gros et l'on arrive parfois à en regretter les ambiances mélancoliques et intimes créées sur les albums précédents. Ainisi, "Cinder Alley" ne parvient pas à toucher réellement l'auditeur, même si ce titre n'est un mauvais morceau en lui-même. De même, à l'écoute du pourtant très agréable "Praying Arm Lane", on se surprend à penser qu'il manque un petit quelque chose pour que cette composition soit réellement excellente, ou pire, qu'il y a du superflu dans ce titre.
Le problème de Secret South est là: cet album apparaît moins personnel que les précédents opus de 16 Horsepower. Il se termine donc sur des titres qui n'ont malheureusement rien d'exceptionnel. La ballade au piano "Just Like Birds" ne passionne pas plus que ça, la reprise de Bob Dylan "Nobody 'Cept You" est sympa et "Straw Foot" réussit néanmoins à susciter de nouveau l'intérêt de l'auditeur grâce à un minimalisme certain et attirant.
Si Secret South est loin d'être mauvais, on se demande pourtant régulièrement (et malheureusement) où sont passées ces ambiances mélancoliques et intimistes qui faisaient le charme des deux premiers albums de Sixteen Horsepower. Il était vraisemblablement difficile de composer un album capable de succéder à Sackcloth 'n' Ashes et Low Estate.
Pas mal 13/20 | par X_Jpbowersock |
Posté le 11 juin 2006 à 01 h 09 |
Si Secret South est vraisemblablement un petit ton en dessous de ce qu'avait proposé le Sixteen Horsepower sur Sackcloth 'n' Ashes et surtout l'inusable Low Estate, je trouve pour ma part qu'il reste un vrai grand moment de musique. A la fois riche et minimaliste, ce troisième album contient deux perles absolument indispensables qui font partie des quatre ou cinq meilleurs titres du combo selon moi : "Strawfoot" et "Cinder Alley". Ces deux titres plutôt calmes, oppressant même pour "Cinder Alley", contiennent toute l'essence du groupe : cette voix incomparable qui nous tire les larmes dès que les cordes rugissent et cet incroyable talent de composition alternant le lourd et le léger pour notre plus grand bonheur.
Avec d'autres titres intelligents, navigant entre country un peu rétro ("Wayfaring Stranger") et rock plus bruyant ("Clogger"), Secret South tient parfaitement la longueur et mérite à mon sens une place de choix dans la discographie quasi-parfaite de Sixteen Horsepower : une preuve nécessaire et suffisante de la tristesse que j'éprouve désormais que ce groupe n'est plus.
Avec d'autres titres intelligents, navigant entre country un peu rétro ("Wayfaring Stranger") et rock plus bruyant ("Clogger"), Secret South tient parfaitement la longueur et mérite à mon sens une place de choix dans la discographie quasi-parfaite de Sixteen Horsepower : une preuve nécessaire et suffisante de la tristesse que j'éprouve désormais que ce groupe n'est plus.
Excellent ! 18/20
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