Ministry
Sphinctour |
Label :
Sanctuary |
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2002 est une bonne période pour sortir un live de Ministry. Entre le fameux Dark Side Of The Spoon et le futur Animositisomina (qui pourra en décevoir plus d'un, surtout suite à la sortie de ce live), le groupe nous envois un putain de flash-back en pleine face, avec, ici, des chansons enregistrées sur la tournée du merveilleux Filth Pig, en 1996.
Performance réussie au maximum, on est très vite abasourdi par la performance du groupe, qui nous lance un inoubliable "Psalm 69" en ouverture de concert... Que demander de plus ? Et bien, peut-être des chansons comme "Filth Pig", "Reload", "Just One Fix", ou encore le sublime "N.W.O." et son caractère conspirationniste déjà tant évoqué... Pas de problème, c'est au programme!
La batterie, au volume audacieux et puissant, nous entraîne à bouger et, il faut le dire, donne, avec les basses, envie de foutre un sacré bordel (à ne pas écouter dans une église ou bibliothèque ou chez votre belle-mère, donc...) Les guitares sont entre le suraigu et le gros grave, le son, puissant, est bien compressé et ce n'est pas avec étonnement que la production est signée des mains mêmes de Jourgensen et Barker (qu'est-ce qu'il peut nous manquer, celui-là...)
Al Jourgensen nous balance ses paroles exacerbées d'une voix dévastatrice et puissante. Ça remue l'estomac, et on est très vite étonné de la présence de celui-ci, qui dégomme tout et fait lui-même partie des instruments. Sa voix se confond avec les aigus des cymbales comme les graves des basses, pour notre plus grand plaisir. Et pour ajouter une petite touche, le groupe s'est entendu à faire péter les samples, qui sont omniprésents, et font la part belle aux divergences de style. Qu'est-ce que ça fait du bien!
Le groupe est en forme, une osmose qui nous montre à quel point tout cela est unique, et qui explique pourquoi Ministry se retrouve vite à vendre 800 000 albums: ce n'est pas trop, et certainement pas trop peu non plus.
Groupe maintenant très controversé, on regrette peut-être malgré l'engagement actuel de Jourgensen face à l'actualité, que je respecte beaucoup, la part musicale d'époque, qui n'empêchait pas une contestation que je qualifierais (et les puristes seront d'accords avec moi), de plus réfléchie que celle qu'il arbore aujourd'hui... Barker n'est plus là, et ça se voit, surtout quand on l'entend en live.
Performance réussie au maximum, on est très vite abasourdi par la performance du groupe, qui nous lance un inoubliable "Psalm 69" en ouverture de concert... Que demander de plus ? Et bien, peut-être des chansons comme "Filth Pig", "Reload", "Just One Fix", ou encore le sublime "N.W.O." et son caractère conspirationniste déjà tant évoqué... Pas de problème, c'est au programme!
La batterie, au volume audacieux et puissant, nous entraîne à bouger et, il faut le dire, donne, avec les basses, envie de foutre un sacré bordel (à ne pas écouter dans une église ou bibliothèque ou chez votre belle-mère, donc...) Les guitares sont entre le suraigu et le gros grave, le son, puissant, est bien compressé et ce n'est pas avec étonnement que la production est signée des mains mêmes de Jourgensen et Barker (qu'est-ce qu'il peut nous manquer, celui-là...)
Al Jourgensen nous balance ses paroles exacerbées d'une voix dévastatrice et puissante. Ça remue l'estomac, et on est très vite étonné de la présence de celui-ci, qui dégomme tout et fait lui-même partie des instruments. Sa voix se confond avec les aigus des cymbales comme les graves des basses, pour notre plus grand plaisir. Et pour ajouter une petite touche, le groupe s'est entendu à faire péter les samples, qui sont omniprésents, et font la part belle aux divergences de style. Qu'est-ce que ça fait du bien!
Le groupe est en forme, une osmose qui nous montre à quel point tout cela est unique, et qui explique pourquoi Ministry se retrouve vite à vendre 800 000 albums: ce n'est pas trop, et certainement pas trop peu non plus.
Groupe maintenant très controversé, on regrette peut-être malgré l'engagement actuel de Jourgensen face à l'actualité, que je respecte beaucoup, la part musicale d'époque, qui n'empêchait pas une contestation que je qualifierais (et les puristes seront d'accords avec moi), de plus réfléchie que celle qu'il arbore aujourd'hui... Barker n'est plus là, et ça se voit, surtout quand on l'entend en live.
Parfait 17/20 | par Lucid Nightmare |
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