Ministry
Rio Grande Blood |
Label :
13th Planet |
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Après s'être radicalisé musicalement avec l'album Houses Of The Molé, Ministry revient cette année encore plus en colère !
L'album précédent servait de support à une campage de dénigration de Georges W. Bush avant les élections présidentielles américaines de 2004. Ce nouveau brûlot contient toute la frustation d'Al Jourgensen suite à la déconfiture de cette élection.
Finies les ambiances malsaines des premiers albums. Celles-ci se sont envolées avec Paul Barker (membre fondateur de Ministry, limogé en 2004) et les abus de substances psychotropes diverses. Place maintenant à de l'artillerie lourde et du tempo guerrier. Ca riffe comme des barbares à 200 km/h et les seuls éléments électroniques restant servent dorénavant à appuyer un discours anar et engagé. Samples de Bush, de chants de marines, cris, rires... Tout participe à cette décortication de l'administration Bush, la légende vivante punk Jello Biafra vient même porter main forte sur le morceau "Ass clown". Le son est désormais métal et la double pédale devient omniprésente. Mais même si la musique perd en diversité, rien n'est à jeter. Chaque morceau apporte sa dose de riffs au fer rouge et de refrains accrocheurs. Il faudra s'y faire, le Ministry tout en ambiance de Filth Pig ou Animosity est au repos et la guerre continuera tant qu'il y aura un Bush à la Maison Blanche (dixit Jourgensen).
On ressort de l'écoute de cette album lessivé par tant de matracage et de brutalité concentrée mais avec une très forte envie d'y revenir.
Ce que l'on gagne en énergie, on le perd en ambiance. Cet album ne se redécouvrira sûrement donc pas à chaque écoute comme les précédents opus. Il en restera un très bon défouloir punk à écouter pour se remettre en selle les jours où la rage vient à manquer.
L'album précédent servait de support à une campage de dénigration de Georges W. Bush avant les élections présidentielles américaines de 2004. Ce nouveau brûlot contient toute la frustation d'Al Jourgensen suite à la déconfiture de cette élection.
Finies les ambiances malsaines des premiers albums. Celles-ci se sont envolées avec Paul Barker (membre fondateur de Ministry, limogé en 2004) et les abus de substances psychotropes diverses. Place maintenant à de l'artillerie lourde et du tempo guerrier. Ca riffe comme des barbares à 200 km/h et les seuls éléments électroniques restant servent dorénavant à appuyer un discours anar et engagé. Samples de Bush, de chants de marines, cris, rires... Tout participe à cette décortication de l'administration Bush, la légende vivante punk Jello Biafra vient même porter main forte sur le morceau "Ass clown". Le son est désormais métal et la double pédale devient omniprésente. Mais même si la musique perd en diversité, rien n'est à jeter. Chaque morceau apporte sa dose de riffs au fer rouge et de refrains accrocheurs. Il faudra s'y faire, le Ministry tout en ambiance de Filth Pig ou Animosity est au repos et la guerre continuera tant qu'il y aura un Bush à la Maison Blanche (dixit Jourgensen).
On ressort de l'écoute de cette album lessivé par tant de matracage et de brutalité concentrée mais avec une très forte envie d'y revenir.
Ce que l'on gagne en énergie, on le perd en ambiance. Cet album ne se redécouvrira sûrement donc pas à chaque écoute comme les précédents opus. Il en restera un très bon défouloir punk à écouter pour se remettre en selle les jours où la rage vient à manquer.
Sympa 14/20 | par Abe-sapien |
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