Sébastien Tellier
Sessions |
Label :
Record Makers |
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Pour ceux qui ne connaîtraient Sébastien Tellier que par son dernier album controversé, alias Sexuality, voici un disque diamétralement opposé qui mérite vraiment le détour.
Enregistré quelques années plus tôt, il regroupe des reprises acoustiques de chansons issues de ses deux premiers albums. Ici, point de superflu, ni d'arrangements sophistiqués : place à la sobriété, au raffinement et aux accords délicats, combinant un piano et une (discrète) guitare.
Dans l'ensemble, le travail effectué sur chacune des chansons est remarquable et mérite d'y prêter une oreille attentive, que l'on connaisse ou non les compositions originales. La date à laquelle il a été enregistré (le 30 décembre 2005) semble avoir largement influencé l'ambiance générale qui s'en dégage, quelque part entre douce mélancolie et nostalgie.
Mention spéciale à la reprise de "La Dolce Vita", chanson assez ringarde du chanteur Christophe, qui prend ici une toute autre dimension, magnifiée par une interprétation touchante et émouvante. Tout comme "La Ritournelle", pièce maîtresse de l'album Politics, pourtant présentée ici dans son plus simple appareil.
Finalement, c'est un peu comme si l'artiste avait souhaité se mettre à nu à travers ses compositions, sans artifices, et insister avant tout sur leur valeur intrinsèque. Paradoxalement, c'est dans cet état d'esprit que Sébastien Tellier semble exceller et révéler tout son potentiel artistique.
Malgré une construction nettement plus "classique", on se rapproche ici de l'esprit de son 1er album, avec un style toujours aussi inclassable.
Un disque à écouter de préférence dans le plus grand calme, afin d'en apprécier au mieux toute la subtilité.
P.S. : l'album Universe, variante destinée au marché américain, comporte quelques titres supplémentaires, et présente un tracklisting légèrement différent.
Enregistré quelques années plus tôt, il regroupe des reprises acoustiques de chansons issues de ses deux premiers albums. Ici, point de superflu, ni d'arrangements sophistiqués : place à la sobriété, au raffinement et aux accords délicats, combinant un piano et une (discrète) guitare.
Dans l'ensemble, le travail effectué sur chacune des chansons est remarquable et mérite d'y prêter une oreille attentive, que l'on connaisse ou non les compositions originales. La date à laquelle il a été enregistré (le 30 décembre 2005) semble avoir largement influencé l'ambiance générale qui s'en dégage, quelque part entre douce mélancolie et nostalgie.
Mention spéciale à la reprise de "La Dolce Vita", chanson assez ringarde du chanteur Christophe, qui prend ici une toute autre dimension, magnifiée par une interprétation touchante et émouvante. Tout comme "La Ritournelle", pièce maîtresse de l'album Politics, pourtant présentée ici dans son plus simple appareil.
Finalement, c'est un peu comme si l'artiste avait souhaité se mettre à nu à travers ses compositions, sans artifices, et insister avant tout sur leur valeur intrinsèque. Paradoxalement, c'est dans cet état d'esprit que Sébastien Tellier semble exceller et révéler tout son potentiel artistique.
Malgré une construction nettement plus "classique", on se rapproche ici de l'esprit de son 1er album, avec un style toujours aussi inclassable.
Un disque à écouter de préférence dans le plus grand calme, afin d'en apprécier au mieux toute la subtilité.
P.S. : l'album Universe, variante destinée au marché américain, comporte quelques titres supplémentaires, et présente un tracklisting légèrement différent.
Bon 15/20 | par E-bow |
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