The Jam
In The City |
Label :
Polydor |
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L'histoire est d'un classicisme presque suranné. The Jam, le groupe de lycée qui deviendra groupe adulé en quelques singles. De nerveux acnéiques élevés au rang de working class heroes par une Angleterre avide de symboles socio-patriotiques. Parcours rêvé qui commence au début de la décennie 70.
Bande de gamins mené par son guitariste et chanteur Paul Weller et qui n'a d'autres ambitions que de s'éclater en reprenant Elvis, Beatles et quelques autres. Voilà pour les origines. Puis le choc. 2 chocs. Le premier en 75 avec la découverte de Down At The Jetty du Dr. Feelgood et surtout du My Generation des Who. Albums qui peuvent changer une vie n'est-ce pas ? En découle pour Weller et sa bande (Bruce Foxton à la basse et Rick Buckler à la batterie) une fascination pour la culture mod et ses oripeaux. Emmitouflé dans sa parka fishtail, le futur modfather connaît son deuxième choc 1 an plus tard. Celui-ci est plus commun, quasi-obligatoire à cette époque : un concert des Pistols.
The Jam sera donc fruit de la géniale contraction entre punk et rock mod. Ce qui laissera champ libre à la critique pour les accuser de n'être que de vils 'revivalistes' (oh le gros mot !). Bien sûr les fins de morceaux en roue libre à la Who, les morceaux dansants au rythme Motown ("I've Got It By Time") et les reprises des classiques mod "Slow Down" et "Batman Theme" ne laissent guère de doute quant à la principale influence du groupe à costards noirs. Mais par rapport à ce qui va suivre, on pourrait presque qualifier In The City de Jam mal dégrossi. La logorrhée punk étant bien respectée. Toutes guitares dehors, tempo speedé (avant que les combos hardcore ricains n'inventent le TGV en la matière), la bande à Weller a tout de même déjà fière allure et envoie gueule grande ouverte un rock hargneux qui commente son monde adolescent. Un monde fait de flicaille envahissante ("In The City") mais où le jeune Weller (tout juste majeur à l'époque des faits) est encore rempli de cet espoir naïf qui lui promet amour et liberté. L'ado anglais s'y retrouvera totalement, propulsant In The City dans le top 20. Début d'un succès qui ne se démentira jamais, bien au contraire, avec revival mod à suivre.
Si ce premier album s'essoufle sur ses dernières foulées, il contient néanmoins pelletée de grandes chansons ("Away From The Numbers", "Sounds From The Street"...) d'un grand songwriter (et futur très très grand songwriter), le plaçant définitivement dans les must have 77.
Bande de gamins mené par son guitariste et chanteur Paul Weller et qui n'a d'autres ambitions que de s'éclater en reprenant Elvis, Beatles et quelques autres. Voilà pour les origines. Puis le choc. 2 chocs. Le premier en 75 avec la découverte de Down At The Jetty du Dr. Feelgood et surtout du My Generation des Who. Albums qui peuvent changer une vie n'est-ce pas ? En découle pour Weller et sa bande (Bruce Foxton à la basse et Rick Buckler à la batterie) une fascination pour la culture mod et ses oripeaux. Emmitouflé dans sa parka fishtail, le futur modfather connaît son deuxième choc 1 an plus tard. Celui-ci est plus commun, quasi-obligatoire à cette époque : un concert des Pistols.
The Jam sera donc fruit de la géniale contraction entre punk et rock mod. Ce qui laissera champ libre à la critique pour les accuser de n'être que de vils 'revivalistes' (oh le gros mot !). Bien sûr les fins de morceaux en roue libre à la Who, les morceaux dansants au rythme Motown ("I've Got It By Time") et les reprises des classiques mod "Slow Down" et "Batman Theme" ne laissent guère de doute quant à la principale influence du groupe à costards noirs. Mais par rapport à ce qui va suivre, on pourrait presque qualifier In The City de Jam mal dégrossi. La logorrhée punk étant bien respectée. Toutes guitares dehors, tempo speedé (avant que les combos hardcore ricains n'inventent le TGV en la matière), la bande à Weller a tout de même déjà fière allure et envoie gueule grande ouverte un rock hargneux qui commente son monde adolescent. Un monde fait de flicaille envahissante ("In The City") mais où le jeune Weller (tout juste majeur à l'époque des faits) est encore rempli de cet espoir naïf qui lui promet amour et liberté. L'ado anglais s'y retrouvera totalement, propulsant In The City dans le top 20. Début d'un succès qui ne se démentira jamais, bien au contraire, avec revival mod à suivre.
Si ce premier album s'essoufle sur ses dernières foulées, il contient néanmoins pelletée de grandes chansons ("Away From The Numbers", "Sounds From The Street"...) d'un grand songwriter (et futur très très grand songwriter), le plaçant définitivement dans les must have 77.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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