Sébastien Tellier
L'Incroyable Vérité |
Label :
Record Makers |
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Oubliez tout ce que vous savez. Oubliez qu'il est l'enfant illégitime de Jean Michel Jarre, qu'il fait partie d'un processus de lutte de classe où les bobos coké-parisiens sont les rois de l'emballage de chiure, et que le bonhomme vous nargue sans doute derrière son masque solaire.
Ici est le commencement, une incroyable vérité fera sa révélation et celle d'Air, car première signature sur leur label Record Makers. Après écoute on ne se demande plus pourquoi... Bucolique BO sans l'être, L'Incroyable Vérité pourrait se comparer aux premières reconnaissance d'Air, tel Virgin Suicides. Des cineastes ne se tromperont pas sur son compte et l'album fut exploité à droite à gauche; on peut citer le film "Daft Punk's Electroma" et son titre "Universe", comme quoi les destins sont écrits depuis fort longtemps...
Fi les synthés démesurés, essentiellement instrumental avec du piano, du saxo, de la guitare, l'album mise sur la douceur et la rêvasserie, notre Homme devient alors méconnaissable.
Son style, il le developpe selon Robert Wyatt, son jazz primitif et le spécifique timbre raffiné de ces synthés analogiques. Pure sang d'une frenchtouch lignée débutée il y a un siècle par les pères fondateurs, tous des barbuts, la musique moderne, Satie et son downtempo minimaliste, prémice de la pop. On ne ratera d'ailleurs pas le clin d'oeil trilogique en forme de chien.
Mais cette émotion inspirée est portée à la dérision pour l'exempte de critique, aéré par sa dérision, ses titres ("O Malheur Chez O'malley"), ses bruitages loufoques, de chiens, son kitch assumé.
Ami défenseur de la patrie et de ces valeurs centenaires, voila quelque chose qui s'exporte, soutenez, bavez tant que vous pouvez pour soutenir la barbe à messie, il est notre fierté à placer sur l'étagère d'air et autre fuyant, j'espère que vous serez moins dur avec lui après l'avoir écouté, que vous le laisserez diverger librement dans ses délires politiques et sexuels, quitte à y préter une oreille plus attentive, lavé de tout préjugé, un artiste est une évolution et il faut commencer à la racine.
Bilan des courses, un album qui s'écoute superbement bien dans son ambiance propre, sans être toutefois une révolution mais un bol d'air, bien qu'un poil inégal. Un superbe premier jet qui faisait frémir pour la suite.
Ici est le commencement, une incroyable vérité fera sa révélation et celle d'Air, car première signature sur leur label Record Makers. Après écoute on ne se demande plus pourquoi... Bucolique BO sans l'être, L'Incroyable Vérité pourrait se comparer aux premières reconnaissance d'Air, tel Virgin Suicides. Des cineastes ne se tromperont pas sur son compte et l'album fut exploité à droite à gauche; on peut citer le film "Daft Punk's Electroma" et son titre "Universe", comme quoi les destins sont écrits depuis fort longtemps...
Fi les synthés démesurés, essentiellement instrumental avec du piano, du saxo, de la guitare, l'album mise sur la douceur et la rêvasserie, notre Homme devient alors méconnaissable.
Son style, il le developpe selon Robert Wyatt, son jazz primitif et le spécifique timbre raffiné de ces synthés analogiques. Pure sang d'une frenchtouch lignée débutée il y a un siècle par les pères fondateurs, tous des barbuts, la musique moderne, Satie et son downtempo minimaliste, prémice de la pop. On ne ratera d'ailleurs pas le clin d'oeil trilogique en forme de chien.
Mais cette émotion inspirée est portée à la dérision pour l'exempte de critique, aéré par sa dérision, ses titres ("O Malheur Chez O'malley"), ses bruitages loufoques, de chiens, son kitch assumé.
Ami défenseur de la patrie et de ces valeurs centenaires, voila quelque chose qui s'exporte, soutenez, bavez tant que vous pouvez pour soutenir la barbe à messie, il est notre fierté à placer sur l'étagère d'air et autre fuyant, j'espère que vous serez moins dur avec lui après l'avoir écouté, que vous le laisserez diverger librement dans ses délires politiques et sexuels, quitte à y préter une oreille plus attentive, lavé de tout préjugé, un artiste est une évolution et il faut commencer à la racine.
Bilan des courses, un album qui s'écoute superbement bien dans son ambiance propre, sans être toutefois une révolution mais un bol d'air, bien qu'un poil inégal. Un superbe premier jet qui faisait frémir pour la suite.
Parfait 17/20 | par Uprising |
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