Roxy Music
Roxy Music |
Label :
Island |
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Je me suis longtemps tâté avant de me lancer dans cette chronique. Par quel bout la prendre? Nous parlons ici d'un des disques les plus marquants de l'histoire du rock.
Regardons la pochette chic et choc montrant Kari-Ann Moller (ex-petite amie de Keith Richards), comme dans les albums qui suivront, elle représente une jolie fille. Pourtant ne nous y trompons pas, pas l'ombre' d'une foufoune derrière ce disque. En pratique c'est un chanteur de cabaret sous acide Brian Ferry, un joueur de hautbois Andrew Mackay , un dénommé Peter George St. John le Baptiste de la Salle Eno (pas un blaze à faire du rock ca) qui prétend ne savoir joueur d'aucun instrument mais qui trafique les bandes et les synthés comme personne. Couvrez tout ca sous un look affriolant et vous obtenez un des styles les plus improbables de l'histoire du rock: le glam.
Souvent la première réaction frise le rejet. La voix volontairement torturée et cassée, le son totalement éclaté. Quelle idée de chanter comme ca, quelle idée de jouer comme ca. Une voix pareil ca ne s'invente pas. Chaque membre du groupe se retrouve à un moment ou à un autre à faire son solo. Au début ca semble le chaos complet. Même aujourd'hui la chose surprend. Je suppose qu'en 1972 ca a du traumatiser du monde à commencer par des gars comme Bowie ou les futurs Devo.
Une fois ce grain de folie assimilé, place à le reconstruction post-chaotique. Et la on se rend compte de toute la portée de ce disque. Une musique brillante, énergique, incandescente. Les chefs-d'œuvres s'enchainent. Prenons par exemple "Sea Breezes", début longuet voix de crooner démodé limite pénible, le titre s'étire finalement sur près de 7 minutes pour finir dans un délire complètement rock noyé sous une pluie de synthé avec une voix littéralement halluciné. Évoquons aussi "The Bob (Medley)", ou on sent le travail d'Eno avec le travail sur les bandes sons. Pas du tout évident à apprécier mais les écoutes aidant c'est que du bonheur. Le sommet du bidouillage est atteint le temps d'un "Ladytron" avec un long passage instrumental totalement novateur. En bon adepte du n'importe quoi, je finirais par la chanson d'ouverture ou Brian Ferry donne toute la mesure de ces capacités vocales. Inoubliable.
Roxy Music fait donc partie de la catégorie des disques aussi unique qu'indispensable. A défaut d'aimer, il faut au moins connaitre.
Regardons la pochette chic et choc montrant Kari-Ann Moller (ex-petite amie de Keith Richards), comme dans les albums qui suivront, elle représente une jolie fille. Pourtant ne nous y trompons pas, pas l'ombre' d'une foufoune derrière ce disque. En pratique c'est un chanteur de cabaret sous acide Brian Ferry, un joueur de hautbois Andrew Mackay , un dénommé Peter George St. John le Baptiste de la Salle Eno (pas un blaze à faire du rock ca) qui prétend ne savoir joueur d'aucun instrument mais qui trafique les bandes et les synthés comme personne. Couvrez tout ca sous un look affriolant et vous obtenez un des styles les plus improbables de l'histoire du rock: le glam.
Souvent la première réaction frise le rejet. La voix volontairement torturée et cassée, le son totalement éclaté. Quelle idée de chanter comme ca, quelle idée de jouer comme ca. Une voix pareil ca ne s'invente pas. Chaque membre du groupe se retrouve à un moment ou à un autre à faire son solo. Au début ca semble le chaos complet. Même aujourd'hui la chose surprend. Je suppose qu'en 1972 ca a du traumatiser du monde à commencer par des gars comme Bowie ou les futurs Devo.
Une fois ce grain de folie assimilé, place à le reconstruction post-chaotique. Et la on se rend compte de toute la portée de ce disque. Une musique brillante, énergique, incandescente. Les chefs-d'œuvres s'enchainent. Prenons par exemple "Sea Breezes", début longuet voix de crooner démodé limite pénible, le titre s'étire finalement sur près de 7 minutes pour finir dans un délire complètement rock noyé sous une pluie de synthé avec une voix littéralement halluciné. Évoquons aussi "The Bob (Medley)", ou on sent le travail d'Eno avec le travail sur les bandes sons. Pas du tout évident à apprécier mais les écoutes aidant c'est que du bonheur. Le sommet du bidouillage est atteint le temps d'un "Ladytron" avec un long passage instrumental totalement novateur. En bon adepte du n'importe quoi, je finirais par la chanson d'ouverture ou Brian Ferry donne toute la mesure de ces capacités vocales. Inoubliable.
Roxy Music fait donc partie de la catégorie des disques aussi unique qu'indispensable. A défaut d'aimer, il faut au moins connaitre.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Chaurionde |
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