The Amps
Pacer |
Label :
4AD |
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Un riff simple joué sur un rythme chaloupé et tranquille tandis que la voix de Kim Deal, légèrement transformée, sussure une mélodie candide et enjouée. Dès la première chanson de Pacer, on reconnait le style de la bassiste des célèbres Pixies, entre nonchalance esthétique et jeu finnement racé.
Rejointe pour l'occasion par ses amis de Guided by Voices et des Tasties, la folle-dingue du rock indépendant prend un malin plaisir à passer ses chansons gentillettes sous un mixage tourbillonnant.
Utilisant un jeu basique à partir de guitares saturées, The Amps met pourtant une bonne dose de fantaisie dans ses compositions, entre dérapage brutal et délicatesse mal assumée. Le tout est particulièrement plaisant. Les schémas suivis sont certes rudimentaires (une section rythmique imperturbable, des guitares qui servent de fond sonore à une chanteuse complétement détachée et sans doute défoncée) mais l'écriture est efficace. La furie et la tendance pour le décalage qui existait chez les Breeders semblent être un peu plus contenue au profit d'un sens mélodique plus accessible. Quelques coups de folie subsistent encore évidement; on ne se refait pas...
Et c'est ce qui fait tout l'attrait de ce groupe éphémère: ce fragile équilibre entre harmonie et débandade. On dirait que les terres rafinées de la pop sont visitées par des intrus incultes en la matière. On pourrait écouter cette extravagance sans s'en lasser, amusé, un sourire en coin. En attendant qu'une chose: qu'on mette tout en pièce, dans une joyeuse pagaille.
Rejointe pour l'occasion par ses amis de Guided by Voices et des Tasties, la folle-dingue du rock indépendant prend un malin plaisir à passer ses chansons gentillettes sous un mixage tourbillonnant.
Utilisant un jeu basique à partir de guitares saturées, The Amps met pourtant une bonne dose de fantaisie dans ses compositions, entre dérapage brutal et délicatesse mal assumée. Le tout est particulièrement plaisant. Les schémas suivis sont certes rudimentaires (une section rythmique imperturbable, des guitares qui servent de fond sonore à une chanteuse complétement détachée et sans doute défoncée) mais l'écriture est efficace. La furie et la tendance pour le décalage qui existait chez les Breeders semblent être un peu plus contenue au profit d'un sens mélodique plus accessible. Quelques coups de folie subsistent encore évidement; on ne se refait pas...
Et c'est ce qui fait tout l'attrait de ce groupe éphémère: ce fragile équilibre entre harmonie et débandade. On dirait que les terres rafinées de la pop sont visitées par des intrus incultes en la matière. On pourrait écouter cette extravagance sans s'en lasser, amusé, un sourire en coin. En attendant qu'une chose: qu'on mette tout en pièce, dans une joyeuse pagaille.
Sympa 14/20 | par Vic |
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