Roxy Music
Saint Cloud [Rock En Seine - Scène De La Cascade] - dimanche 29 août 2010 |
Roxy Music ? Pourquoi pas, faut voir, si j'ai rien d'autre à faire, c'est que le glam, on a quand même le Bowie de Ziggy, T Rex, les Sparks, donc l'intérêt d'un gars qui termine dans des BO de films où on se ventile avec un frigo, j'avoue avoir du mal à saisir. Oh et puis bon, allez, après tout, il n'y a rien d'autre à ce moment là et puis sur ces dernières années, c'est bien les papys qui m'ont donné l'essentiel de mes meilleurs concerts (Young, Springsteen, Waits, Bashung).
Premier constat, très superficiel il faut bien admettre : revoir de vieux modèles d'instruments (basse, guitare), ça fait toujours plaisir. Question public, par rapport à tous les autres concerts du festival, on a sauté une génération.
Lumières éteintes, tout le monde arrive, et du monde il y en a : 4 choristes, une violoniste/clavier, 1 clavier, 2 guitaristes, un bassiste, un batteur, un saxophone/flute et bien sûr Bryan Ferry, qui entame le concert au piano avec "Re-make/Re-model". Et comme souvent, on trouve des sexagénaires bien plus morts de faim que les groupes de rock élevés à la testostérone, comme par exemple les Queens Of The Stone Age la veille. Un morceau qui permet de présenter tout le monde en musique, chacun ayant à un moment quelques secondes de solo pour se faire remarquer.
Sur les écrans, des projections des pochettes des albums du groupe et un traitement de ce qui se passe sur scène assez 70s. Et l'ambiance créée par les images, les chansons, les musiciens (énorme mention au duo batterie/basse), nous ramène au meilleur des années 70, entre le glam d'un Bowie, les chœurs et guitares du Pink Floyd de "Great Gig In The Sky". "Out Of The Blue" en est le meilleur exemple.
Ferry est maintenant en place, silhouette imposante et classieuse, si on excepte cette cravate rectangulaire violette, et peut entamer la partie ballades. Les morceaux passent bien mieux qu'en studio. Et à chaque fois qu'on pense enfin trouver une faiblesse, où tel un chercheur anti-MAAF, on se dit "Je l'aurai un jour, je l'aurai" (en l'occurrence à la prochaine chanson), un changement intervient, comme l'intro au piano de "Song For Europe", et surtout le fantastique solo de guitare de "My Only Love", joué par un jeunot jusqu'ici dans l'ombre. Et quelque soit le style de la chanson, de l'inquiétant "In Every Home A Heartache" au funky "Love Is The Drug", tout est parfaitement maîtrisé. La première partie de s'achève sur les remuants "Editions Of You" et "Do The Strand" que tout le monde attendait.
Rappel oblige, le groupe revient pour 2 morceaux, un "Let's Stick Together" tendance Blues Brothers, avant de terminer sur un "Jealous Guy" de toute beauté. Là, le non fan de Lennon (même si j'adore cette chanson) et Ferry cumulé que je suis pensais enfin le tenir. Encore raté. Même quand Bryan aura quelques difficultés dans le fameux sifflement, la guitare sera là pour l'aider. Et même moi, je me ferai avoir sur cette manière de chanter "I'm sorry that I made you cry", que certains fans auront pris sûrement au pied de la lettre, à raison.
Encore une fois, l'exemple est venu des anciens et ils l'ont montré à travers les différents style joués dans ces 13 chansons : la musique, c'est avant tout des instruments qui se répondent et non qui se battent les uns contre les autres.
Une harmonie parfaite. Il parait que ça s'appelle ça la classe.
Premier constat, très superficiel il faut bien admettre : revoir de vieux modèles d'instruments (basse, guitare), ça fait toujours plaisir. Question public, par rapport à tous les autres concerts du festival, on a sauté une génération.
Lumières éteintes, tout le monde arrive, et du monde il y en a : 4 choristes, une violoniste/clavier, 1 clavier, 2 guitaristes, un bassiste, un batteur, un saxophone/flute et bien sûr Bryan Ferry, qui entame le concert au piano avec "Re-make/Re-model". Et comme souvent, on trouve des sexagénaires bien plus morts de faim que les groupes de rock élevés à la testostérone, comme par exemple les Queens Of The Stone Age la veille. Un morceau qui permet de présenter tout le monde en musique, chacun ayant à un moment quelques secondes de solo pour se faire remarquer.
Sur les écrans, des projections des pochettes des albums du groupe et un traitement de ce qui se passe sur scène assez 70s. Et l'ambiance créée par les images, les chansons, les musiciens (énorme mention au duo batterie/basse), nous ramène au meilleur des années 70, entre le glam d'un Bowie, les chœurs et guitares du Pink Floyd de "Great Gig In The Sky". "Out Of The Blue" en est le meilleur exemple.
Ferry est maintenant en place, silhouette imposante et classieuse, si on excepte cette cravate rectangulaire violette, et peut entamer la partie ballades. Les morceaux passent bien mieux qu'en studio. Et à chaque fois qu'on pense enfin trouver une faiblesse, où tel un chercheur anti-MAAF, on se dit "Je l'aurai un jour, je l'aurai" (en l'occurrence à la prochaine chanson), un changement intervient, comme l'intro au piano de "Song For Europe", et surtout le fantastique solo de guitare de "My Only Love", joué par un jeunot jusqu'ici dans l'ombre. Et quelque soit le style de la chanson, de l'inquiétant "In Every Home A Heartache" au funky "Love Is The Drug", tout est parfaitement maîtrisé. La première partie de s'achève sur les remuants "Editions Of You" et "Do The Strand" que tout le monde attendait.
Rappel oblige, le groupe revient pour 2 morceaux, un "Let's Stick Together" tendance Blues Brothers, avant de terminer sur un "Jealous Guy" de toute beauté. Là, le non fan de Lennon (même si j'adore cette chanson) et Ferry cumulé que je suis pensais enfin le tenir. Encore raté. Même quand Bryan aura quelques difficultés dans le fameux sifflement, la guitare sera là pour l'aider. Et même moi, je me ferai avoir sur cette manière de chanter "I'm sorry that I made you cry", que certains fans auront pris sûrement au pied de la lettre, à raison.
Encore une fois, l'exemple est venu des anciens et ils l'ont montré à travers les différents style joués dans ces 13 chansons : la musique, c'est avant tout des instruments qui se répondent et non qui se battent les uns contre les autres.
Une harmonie parfaite. Il parait que ça s'appelle ça la classe.
Excellent ! 18/20 | par Francislalanne |
Setlist:
Re-make/Re-model
Out OF The Blue
While My Heart Is Still Beating
Ladytron
Song For Europe
My Only Love
In Every Dream Home A Heartache
Virginia Plain
Love Is The Drug
Editions Of You
Do The Strand
>>>
Let's Stick Together
Jealous Guy (John Lennon)
Re-make/Re-model
Out OF The Blue
While My Heart Is Still Beating
Ladytron
Song For Europe
My Only Love
In Every Dream Home A Heartache
Virginia Plain
Love Is The Drug
Editions Of You
Do The Strand
>>>
Let's Stick Together
Jealous Guy (John Lennon)
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