Manic Street Preachers
Postcards From A Young Man |
Label :
Columbia |
||||
Le dixième album des Manics arrive à un moment de ma vie où les réponses à mes questions commencent à se dévoiler d'elles même, passé la trentaine, le pied dans la vie bien active, maillon de la chaine, rouage d'un engrenage, tour à tour indispensable puis dispensable, la fougue juvénile se faisant la malle avec les illusions idéalistes, puis arrive cet album... Postcards From A Young Man, ce "young man" qui pourrait tout simplement être moi!
Depuis sa création, ce groupe n'a jamais fait les choses comme les autres avec toujours cette dualité entre la grandiloquence et le minimalisme, le punk côtoyant le glam et les assauts sauvages flirtant avec les mièvreries musicales, tout cela agrémenté d'un discours politisé de résistance au capitalisme et de lutte des classes, la vision d'un monde qui se barre en couille et que nous sommes simplement en mesure d'en contempler la déchéance, inutile de chercher loin pour en trouver des exemples cinglants. Peut être cette chronique paraitra kitsh et rétro à l'image de ce fabuleux disque mais lorsque je plonge dans l'univers des Manics, je retrouve un peu mes racines, celles qui font qu'aujourd'hui je suis un adulte avec des idéaux de jeunes qui s'opposerait à tous ces jeunes et leurs idées de vieux !
Pour en revenir au disque et en dresser le profil musical, inutile de chercher une quelconque innovation, les Manics sont tout simplement revenus au style Everything Must Go avec plus de chœurs, la production est on ne peut plus lisse et l'agressivité musicale moins affirmée, les Manics ont aussi "muri" mais les textes de Wire ont toujours ce côté "grinçant" et engagé à un degré moindre, cette fois le groupe semblent dresser un bilan sur ses (presque) 20 ans de carrière.
Le morceau d'ouverture semble conforter ce sentiment de dualité entre la rage et le désespoir, "(It's Not War) Just The End Of Love", ce sentiment qu'on qualifie de manière péjorative comme étant juvénile pour le mettre en opposition avec l'absence de raison, comme si quelqu'un ou quelque chose avait décidé que le monde ne devrait tourner qu'à l'envers, ou dans un seul sens.
Comme les Manics, si je devais écrire quelque chose sur une dernière carte postale ce serait "All We Make Is Entertainement"!!!
Et souvenez-vous, "We dont talk about love we only want to get drunk, And we are not allowed to spend, As we are told that this is the end"
Rock'n'roll!
Mise au point: LE Seul et Le VRAI groupe prolétaire de la planète... bien le boujou chez vous les doudoudidonc!!!
Depuis sa création, ce groupe n'a jamais fait les choses comme les autres avec toujours cette dualité entre la grandiloquence et le minimalisme, le punk côtoyant le glam et les assauts sauvages flirtant avec les mièvreries musicales, tout cela agrémenté d'un discours politisé de résistance au capitalisme et de lutte des classes, la vision d'un monde qui se barre en couille et que nous sommes simplement en mesure d'en contempler la déchéance, inutile de chercher loin pour en trouver des exemples cinglants. Peut être cette chronique paraitra kitsh et rétro à l'image de ce fabuleux disque mais lorsque je plonge dans l'univers des Manics, je retrouve un peu mes racines, celles qui font qu'aujourd'hui je suis un adulte avec des idéaux de jeunes qui s'opposerait à tous ces jeunes et leurs idées de vieux !
Pour en revenir au disque et en dresser le profil musical, inutile de chercher une quelconque innovation, les Manics sont tout simplement revenus au style Everything Must Go avec plus de chœurs, la production est on ne peut plus lisse et l'agressivité musicale moins affirmée, les Manics ont aussi "muri" mais les textes de Wire ont toujours ce côté "grinçant" et engagé à un degré moindre, cette fois le groupe semblent dresser un bilan sur ses (presque) 20 ans de carrière.
Le morceau d'ouverture semble conforter ce sentiment de dualité entre la rage et le désespoir, "(It's Not War) Just The End Of Love", ce sentiment qu'on qualifie de manière péjorative comme étant juvénile pour le mettre en opposition avec l'absence de raison, comme si quelqu'un ou quelque chose avait décidé que le monde ne devrait tourner qu'à l'envers, ou dans un seul sens.
Comme les Manics, si je devais écrire quelque chose sur une dernière carte postale ce serait "All We Make Is Entertainement"!!!
Et souvenez-vous, "We dont talk about love we only want to get drunk, And we are not allowed to spend, As we are told that this is the end"
Rock'n'roll!
Mise au point: LE Seul et Le VRAI groupe prolétaire de la planète... bien le boujou chez vous les doudoudidonc!!!
Très bon 16/20 | par Interpolian |
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