Chapelier Fou
613 |
Label :
Ici D'Ailleurs |
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L'actualité a parfois d'étrange coïncidence. Ainsi Chapelier Fou sort son premier album quasiment en même temps que la version d'"Alice" de Tim Burton avec Johnny Depp dans le rôle dudit chapelier. Bien qu'il n'y est aucun lien entre la bouillabaisse gothique de l'un et la musique limpide de l'autre, on se prend à souhaiter à Louis Warynski que quelques spectateurs étourdis et séduits par son alias viennent tendre l'oreille à son disque.
Parce que ce disque le vaut bien !!!
A la croisée des chemins de ses compatriotes NLF3, Bed et Yann Tiersen, Chapelier Fou agrandit encore le spectre d'une pop music complètement décomplexée et innovatrice. Bien des choses se jouent sur des détails mais tous les musiciens en sont réduits à cela maintenant.
Sur des rythmes légers se tressent des entrelacs de samples et de synthés dans lesquels se vautrent avec délice les guitares avant que la pièce maîtresse, le violon du maître de cérémonie, ne viennent subjuguer l'ensemble. En effet, ce violon est capable de tout, accompagnant avec solennité la voix grave de Matt Eliott, soutenant l'ensemble avec discrétion, puis prenant le pouvoir en intimant à chaque instrument de se faire murmure voire de se taire complètement. C'est aussi le capitaine du navire qui tient coûte que coûte le cap vers la douce joie du retour à terre après une période d'onirisme absolu.
On tient là une œuvre classique et moderne à la fois. Classique par sa grande cohérence, mouvements amples suivis de petits passages intimes et moderne par l'utilisation de la technologie et la concision du format. On n'est pas loin d'un Wim Mertens pop et classieux qui aurait troqué son piano et sa voix contre un violon et des samples.
Parce que ce disque le vaut bien !!!
A la croisée des chemins de ses compatriotes NLF3, Bed et Yann Tiersen, Chapelier Fou agrandit encore le spectre d'une pop music complètement décomplexée et innovatrice. Bien des choses se jouent sur des détails mais tous les musiciens en sont réduits à cela maintenant.
Sur des rythmes légers se tressent des entrelacs de samples et de synthés dans lesquels se vautrent avec délice les guitares avant que la pièce maîtresse, le violon du maître de cérémonie, ne viennent subjuguer l'ensemble. En effet, ce violon est capable de tout, accompagnant avec solennité la voix grave de Matt Eliott, soutenant l'ensemble avec discrétion, puis prenant le pouvoir en intimant à chaque instrument de se faire murmure voire de se taire complètement. C'est aussi le capitaine du navire qui tient coûte que coûte le cap vers la douce joie du retour à terre après une période d'onirisme absolu.
On tient là une œuvre classique et moderne à la fois. Classique par sa grande cohérence, mouvements amples suivis de petits passages intimes et moderne par l'utilisation de la technologie et la concision du format. On n'est pas loin d'un Wim Mertens pop et classieux qui aurait troqué son piano et sa voix contre un violon et des samples.
Excellent ! 18/20 | par Hpl |
En écoute : https://chapelierfou.bandcamp.com/album/613
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