Baby Bird
Ex-maniac |
Label :
Unison Music |
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Quand une institution nationale comme Rock'n Folk évoque le dernier album de Babybird dans ses lignes et que le chroniqueur, Jérôme Soligny, se plante grossièrement en affirmant que cet Ex-Maniac est le premier album de l'anglais depuis 15 ans, cela en dit long sur l'état de la carrière du groupe. A savoir que depuis son hit "You're Georgous", Babybird est transparent aux yeux de tous, presse et public compris. Triste constat.
Pourtant Stephen Jones à composé pas moins de 7 disques depuis 1995, que ce soit sous son patronyme (les superbement déglingués 1985-2001 et Almost Cured Of Sadness), celui du petit oiseau ou plus récemment sous le nom de Death Of The Neighbourhood (expérience lo-fi haut de gamme). Il a même écrit un bouquin, c'est vous dire la productivité !
Tout cela pour insister sur le fait que le minuscule buzz qui règne autour de la sortie d'Ex-Maniac, nouveau bijou de pop made in England sponsorisé par Johnny Depp (à la guitare sur le single "Unlovable", derrière la caméra pour le très bon clip du même titre) et concocté par le génial Stephen Jones (l'adjectif est pesé et mille fois assumé, chacun de ses disques oscille entre le très bon et la pure pépite), devrait inciter tout amateur de pop et/ou de lo-fi à revisiter l'ensemble de son œuvre.
Cette promo gratos mise à part, abordons maintenant la qualité du produit tout frais. Accompagné de nouveaux musiciens pour l'occasion (les fidèles Luke Scott et Matt hay, présents depuis 1998 sont ici absents) mais toujours composé par ses uniques soins, l'anglais en a profité pour mettre l'accent sur une section rythmique naturelle et des guitares parfois aussi tordues que ses idées noires. Exit donc les traditionnelles boîtes à rythmes bon marché et autres claviers cheap, et bonjour la pop frontale.
A ce titre le son paraît donc assez neuf au regard des 10 dernières années parcourues par Babybird, mais personne ne sera surpris par l'esprit des chansons, qui oscille toujours entre second degré morbide (le trio de tête "Like Them", "Drug Time" et "Failed Suicide Club"), amours impossibles ("Unlovable" et "Bastard") et délires de loosers patentés ("Send Me Back My Dreams", "Not Good Enough", "On The Back Seat Of Your Car"). Par conséquent nul doute qu'il satisfera tous ceux qui suivent de près ou de loin ses aventures.
Désormais il ne tient donc qu'à la promo qui l'accompagne de séduire un nouveau public. En théorie rien de plus facile avec de tels hymnes pop (chaque chanson donne une envie frénétique de karaoké), mais sur le terrain il semble franchement compliqué de faire renaître de ses cendres un ex-futur roi des charts.
Croisons les doigts.
Pourtant Stephen Jones à composé pas moins de 7 disques depuis 1995, que ce soit sous son patronyme (les superbement déglingués 1985-2001 et Almost Cured Of Sadness), celui du petit oiseau ou plus récemment sous le nom de Death Of The Neighbourhood (expérience lo-fi haut de gamme). Il a même écrit un bouquin, c'est vous dire la productivité !
Tout cela pour insister sur le fait que le minuscule buzz qui règne autour de la sortie d'Ex-Maniac, nouveau bijou de pop made in England sponsorisé par Johnny Depp (à la guitare sur le single "Unlovable", derrière la caméra pour le très bon clip du même titre) et concocté par le génial Stephen Jones (l'adjectif est pesé et mille fois assumé, chacun de ses disques oscille entre le très bon et la pure pépite), devrait inciter tout amateur de pop et/ou de lo-fi à revisiter l'ensemble de son œuvre.
Cette promo gratos mise à part, abordons maintenant la qualité du produit tout frais. Accompagné de nouveaux musiciens pour l'occasion (les fidèles Luke Scott et Matt hay, présents depuis 1998 sont ici absents) mais toujours composé par ses uniques soins, l'anglais en a profité pour mettre l'accent sur une section rythmique naturelle et des guitares parfois aussi tordues que ses idées noires. Exit donc les traditionnelles boîtes à rythmes bon marché et autres claviers cheap, et bonjour la pop frontale.
A ce titre le son paraît donc assez neuf au regard des 10 dernières années parcourues par Babybird, mais personne ne sera surpris par l'esprit des chansons, qui oscille toujours entre second degré morbide (le trio de tête "Like Them", "Drug Time" et "Failed Suicide Club"), amours impossibles ("Unlovable" et "Bastard") et délires de loosers patentés ("Send Me Back My Dreams", "Not Good Enough", "On The Back Seat Of Your Car"). Par conséquent nul doute qu'il satisfera tous ceux qui suivent de près ou de loin ses aventures.
Désormais il ne tient donc qu'à la promo qui l'accompagne de séduire un nouveau public. En théorie rien de plus facile avec de tels hymnes pop (chaque chanson donne une envie frénétique de karaoké), mais sur le terrain il semble franchement compliqué de faire renaître de ses cendres un ex-futur roi des charts.
Croisons les doigts.
Parfait 17/20 | par Jekyll |
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