Baby Bird
Fatherhood |
Label :
Baby Bird |
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Ceux et celles qui ne connaissent de Stephen Jones aka Babybird que le sucré "You're So Gorgeous" seront surpris à l'écoute de Fatherhood.
Car avant le succès rencontré par son single en 1997 (issu de l'ultra-pop Ugly Beautiful), Stephen Jones avait déjà écrit un nombre incalculable de chansons, étalés sur une demi-douzaine d'albums, le tout sorti dans la seule année 1995 ! Et alors que Ugly Beautiful est le fruit d'une interprétation collective basse-guitares-batterie (avec Jones comme seul compositeur malgré tout), Fatherhood est bien plus minimaliste, car joué par le seul Jones: le disque est d'ailleurs proche d'un esprit "démo", comme toutes ses autres oeuvres de la même époque.
Ainsi, Fatherhood tient plus du trip introspectif que de la pop formatée, et verse dans la mélancolie grave, teintée d'humour noir. Cependant, la musique s'apparente toujours à de la pop, mais celle-ci est décharnée, peu produite, voire carrément lo-fi. Ainsi la section rythmique est souvent absente, ou réduite à son strict minimum (comprenez des boîtes à rythme plus-cheap-tu-meurs).
Mais ne vous méprenez pas. En dépit des apparences, Fatherhood est un bijou de pop fragile, tant dans les mélodies et le chant que dans les paroles, magnifiques (l'homme est d'ailleurs écrivain à ses heures perdues).
Au final, ce grand écart entre la forme et le fond fait de Fatherhood un objet quasiment sacré, intouchable. Et curieusement, on sort de ce disque à la fois mal, parce qu'il est triste et lent, et à la fois émerveillé par tant de beauté.
Chaudement recommandé à tous les amateurs de pop subsersive...
Car avant le succès rencontré par son single en 1997 (issu de l'ultra-pop Ugly Beautiful), Stephen Jones avait déjà écrit un nombre incalculable de chansons, étalés sur une demi-douzaine d'albums, le tout sorti dans la seule année 1995 ! Et alors que Ugly Beautiful est le fruit d'une interprétation collective basse-guitares-batterie (avec Jones comme seul compositeur malgré tout), Fatherhood est bien plus minimaliste, car joué par le seul Jones: le disque est d'ailleurs proche d'un esprit "démo", comme toutes ses autres oeuvres de la même époque.
Ainsi, Fatherhood tient plus du trip introspectif que de la pop formatée, et verse dans la mélancolie grave, teintée d'humour noir. Cependant, la musique s'apparente toujours à de la pop, mais celle-ci est décharnée, peu produite, voire carrément lo-fi. Ainsi la section rythmique est souvent absente, ou réduite à son strict minimum (comprenez des boîtes à rythme plus-cheap-tu-meurs).
Mais ne vous méprenez pas. En dépit des apparences, Fatherhood est un bijou de pop fragile, tant dans les mélodies et le chant que dans les paroles, magnifiques (l'homme est d'ailleurs écrivain à ses heures perdues).
Au final, ce grand écart entre la forme et le fond fait de Fatherhood un objet quasiment sacré, intouchable. Et curieusement, on sort de ce disque à la fois mal, parce qu'il est triste et lent, et à la fois émerveillé par tant de beauté.
Chaudement recommandé à tous les amateurs de pop subsersive...
Excellent ! 18/20 | par Jekyll |
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