The Pastels
Two Sunsets |
Label :
Domino |
||||
Voilà le dernier signe de vie en date de nos amis The Pastels.
Comme de vieux camarades que l'on ne voit que trop rarement, c'est toujours avec une impatience non feinte que l'on attend à chaque fois des nouvelles.
Two Sunsets, voilà pour la chose.
Un véritable album des Pastels? Pas vraiment à dire vrai.
Plutôt une jolie aventure avec les japonnais de Tenniscoats dont les membres repérés dans Maher Shalal Hash Baz - produit par le label de Stephen Pastel (Geographic) - et visiblement appréciés par ce dernier, faisaient partie. C'était en toute logique qu'une collaboration devait voir le jour.
Si aux premières écoutes, on peut se poser légitimement la question de savoir où se trouvent nos Ecossais dans cette histoire, on s'aperçoit au fil des écoutes qu'en fin de compte ils sont partout !
Par touches impressionnistes, en creux, jamais exposés en pleine lumière.
Il ne s'agit pas d'une juxtaposition de deux univers, mais d'une belle assimilation de chacun, afin de recréer un endroit pour s'échapper, dormir ou prendre la route.
Un monde entre parenthèses, hors du temps, où tout semble se mouvoir au ralenti, comme engourdi.
Un album cotonneux, presque comateux, où l'on chuchote des choses et laisse planer les guitares...
Les Pastels passés maîtres dans l'art du floutage sonore et des échappées brumeuses depuis "Illumination", réitèrent leur savoir faire sur des titres aux couleurs automnales, des berceuses de saison...
On s'éternisera un long moment sur ce fabuleux "Vivid Youth", chanson Pastelienne typique, petite perfection pop immortelle.
Ou sur le très joli "Song For A Friend" contrasté par les deux voix de Stephen et Saya Uneo aux arrangements d'une délicatesse extrême.
Un disque clair et pas obscur, réchauffé par les rayons d'un soleil bas, se jouant des ombres portées qu'il créer.
Lumineux et brillant, voilà ce qu'il restera de cette balade en terre à moitié connue.
L'impression au final d'avoir gagné plus de choses que d'en avoir laissé.
Certes, les chants en japonnais peuvent troubler un peu, mais pas très longtemps...
L'album s'achève sur "Start Slowly So We Sound Like A Loch", comme une promesse d'un retour prochain des Pastels pour un album rien qu'à eux. Et à entendre chanter Katrina Mitchell ainsi, on sait que c'est juré !
Comme de vieux camarades que l'on ne voit que trop rarement, c'est toujours avec une impatience non feinte que l'on attend à chaque fois des nouvelles.
Two Sunsets, voilà pour la chose.
Un véritable album des Pastels? Pas vraiment à dire vrai.
Plutôt une jolie aventure avec les japonnais de Tenniscoats dont les membres repérés dans Maher Shalal Hash Baz - produit par le label de Stephen Pastel (Geographic) - et visiblement appréciés par ce dernier, faisaient partie. C'était en toute logique qu'une collaboration devait voir le jour.
Si aux premières écoutes, on peut se poser légitimement la question de savoir où se trouvent nos Ecossais dans cette histoire, on s'aperçoit au fil des écoutes qu'en fin de compte ils sont partout !
Par touches impressionnistes, en creux, jamais exposés en pleine lumière.
Il ne s'agit pas d'une juxtaposition de deux univers, mais d'une belle assimilation de chacun, afin de recréer un endroit pour s'échapper, dormir ou prendre la route.
Un monde entre parenthèses, hors du temps, où tout semble se mouvoir au ralenti, comme engourdi.
Un album cotonneux, presque comateux, où l'on chuchote des choses et laisse planer les guitares...
Les Pastels passés maîtres dans l'art du floutage sonore et des échappées brumeuses depuis "Illumination", réitèrent leur savoir faire sur des titres aux couleurs automnales, des berceuses de saison...
On s'éternisera un long moment sur ce fabuleux "Vivid Youth", chanson Pastelienne typique, petite perfection pop immortelle.
Ou sur le très joli "Song For A Friend" contrasté par les deux voix de Stephen et Saya Uneo aux arrangements d'une délicatesse extrême.
Un disque clair et pas obscur, réchauffé par les rayons d'un soleil bas, se jouant des ombres portées qu'il créer.
Lumineux et brillant, voilà ce qu'il restera de cette balade en terre à moitié connue.
L'impression au final d'avoir gagné plus de choses que d'en avoir laissé.
Certes, les chants en japonnais peuvent troubler un peu, mais pas très longtemps...
L'album s'achève sur "Start Slowly So We Sound Like A Loch", comme une promesse d'un retour prochain des Pastels pour un album rien qu'à eux. Et à entendre chanter Katrina Mitchell ainsi, on sait que c'est juré !
Très bon 16/20 | par Lolipop |
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