Camera Obscura
My Maudlin Career |
Label :
4AD |
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C'est vrai qu'ils nous avaient habitué à mieux. Leurs pochettes avant ça, c'était même quelque chose. Une caresse à l'œil, une facétie exquise. Là, vous m'excuserez, ça fait juste tapisserie à chiottes.
M'enfin, à l'ère du rapidshare, on s'en fout un peu. Pourvu qu'on est l'ivresse disait Alfred. Et joie, y a de quoi se pinter avec délice sur ce quatrième LP des Écossais hyper-arrangés. L'obsession spectorienne, le souci du détail tonnant, de la mise en pli sonore, toujours aussi bien canalisé par le chic songwriting de la mord-sans-rire Tracyanne Campbell, et c'est un My Maudlin Career comme on l'attendait, avec ses tubes qui giflent ("French Navy", "My Maudlin Career"), ses passages qui chagrinent ("Away With Murder", "James"). Bref, dans la lignée. De la haute, de la parfaite lignée mis à part ce pénible, tâcheron presque incompréhensible (mais euh pourquoi ?) "Other Towns And Cities" : longue litanie d'une Tracyanne en mode gnan-gnan tête à claques (et avec le revers de la main s'il vous plaît).
Pour le reste, on n'en sort pas. Pris, parfois même étranglé, par les reverb, les échos, les arrangements qui surgissent, vomissent de toute part. Ce "Careless Love" là, c'est dégoulinades de cordes, en veux-tu, prend ça. Faut avoir l'estomac solide pour supporter c'te cuisine qui chiale comme Roy Orbison. Parce que oui, c'est aussi beau que ça.
M'enfin, à l'ère du rapidshare, on s'en fout un peu. Pourvu qu'on est l'ivresse disait Alfred. Et joie, y a de quoi se pinter avec délice sur ce quatrième LP des Écossais hyper-arrangés. L'obsession spectorienne, le souci du détail tonnant, de la mise en pli sonore, toujours aussi bien canalisé par le chic songwriting de la mord-sans-rire Tracyanne Campbell, et c'est un My Maudlin Career comme on l'attendait, avec ses tubes qui giflent ("French Navy", "My Maudlin Career"), ses passages qui chagrinent ("Away With Murder", "James"). Bref, dans la lignée. De la haute, de la parfaite lignée mis à part ce pénible, tâcheron presque incompréhensible (mais euh pourquoi ?) "Other Towns And Cities" : longue litanie d'une Tracyanne en mode gnan-gnan tête à claques (et avec le revers de la main s'il vous plaît).
Pour le reste, on n'en sort pas. Pris, parfois même étranglé, par les reverb, les échos, les arrangements qui surgissent, vomissent de toute part. Ce "Careless Love" là, c'est dégoulinades de cordes, en veux-tu, prend ça. Faut avoir l'estomac solide pour supporter c'te cuisine qui chiale comme Roy Orbison. Parce que oui, c'est aussi beau que ça.
Parfait 17/20 | par Sirius |
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