Camera Obscura
Biggest Bluest Hi-Fi |
Label :
Elefant |
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Camera Obscura est le groupe poppy british par excellence, celui qui pioche à satiété ses influences dans la machine pop activée depuis Belle & Sebastian au milieu des années 90. Pas étonnant donc de constater que ce tout premier album, Biggest Bluest Hi-Fi, s'avère sonner comme la plupart des disques issues de cette même vague.
C'est donc après 8 longues années de repérage que sort timidement ce premier opus. Loin de reproduire le gros buzz qu'avait engendré If You're Feeling Sinister de Belle & Sebastian, il n'en reste pourtant pas moins saisissant. Plus réservé en matière de mélancolie pesante, Camera Obscura chante ici les petites banalités de la vie, avec cette éternelle légèreté (voire naïveté) et ces petites gaucheries d'humbles amateurs écossais. Chœurs godichons chaperonnés par quelques soupçons de mélodies croquignolettes, rythmes dandinant mais toujours soutenus, la musique de ce premier album pourrait faire office de bande son idéale d'une belle après midi à se tortiller dans des paysages champêtres envahis d'arômes estivaux et d'herbe fraîchement coupée.
Biggest Bluest Hi-Fi ne révolutionne donc absolument rien, tant la musique proposée se trouve être déjà d'un classique téléphoné. Un classique, certes, mais toujours gracieusement exécuté. Et c'est l'essence même du succès de Camera Obscura, cette aptitude à re-modeler à l'infini ces mélodies poppy pourtant de plus en plus fluctuantes. Mais elles tiendront encore longtemps, parole d'amoureux de musique twee.
C'est donc après 8 longues années de repérage que sort timidement ce premier opus. Loin de reproduire le gros buzz qu'avait engendré If You're Feeling Sinister de Belle & Sebastian, il n'en reste pourtant pas moins saisissant. Plus réservé en matière de mélancolie pesante, Camera Obscura chante ici les petites banalités de la vie, avec cette éternelle légèreté (voire naïveté) et ces petites gaucheries d'humbles amateurs écossais. Chœurs godichons chaperonnés par quelques soupçons de mélodies croquignolettes, rythmes dandinant mais toujours soutenus, la musique de ce premier album pourrait faire office de bande son idéale d'une belle après midi à se tortiller dans des paysages champêtres envahis d'arômes estivaux et d'herbe fraîchement coupée.
Biggest Bluest Hi-Fi ne révolutionne donc absolument rien, tant la musique proposée se trouve être déjà d'un classique téléphoné. Un classique, certes, mais toujours gracieusement exécuté. Et c'est l'essence même du succès de Camera Obscura, cette aptitude à re-modeler à l'infini ces mélodies poppy pourtant de plus en plus fluctuantes. Mais elles tiendront encore longtemps, parole d'amoureux de musique twee.
Bon 15/20 | par TheWayYouSmiled |
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