Leila
Blood, Looms & Blooms |
Label :
Warp |
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Août 2008
Dans un train.
"Mollie" déboule sur mes oreilles, accompagne ce paysage désolé, légèrement vallonné. Les touffes de végétation maigres résonnent aux cliquetis, les emballées sonores se noient dans la brume.
Le train avance, un jour passe, puis deux.
Des marguerites, des chats et des hommes un peu bizarres sont passés dans mes tympans et par la fenêtre. Avec délectation, douceur. Le paysage s'est fait montagneux sous les chants d'enfants guillerets scandant des ding ding "Little Acorns". La vallée s'est resserrée. Large rivière qu'est le Colorado. Falaises, vide vertigineux, flots bouillonnants et vifs et Martina Topley Bird qui me rejoint sur ce titre bruissant. "Norvegian Wood" et ce sont les conifères qui disparaissent pour laisser place à des falaises d'ocre, des vallons rougeoyants, des sculptures de terre colorée, des doigts de fée pointant vers le ciel. "Ur Train" et le mien se perd dans des plateaux de sel, piquant tels les bidouillages de Leila. "Young ones" s'ensuit et la solitude de ce titre accompagne les longues perspectives blanchâtres. Piano, cordes, cuivres, mélodie envoûtante. Applaudissements, la nuit tombe.
Et de trois jours.
"Why should I" et la civilisation approche. Titre mi-lunaire mi-ludique. ‘You can dance ... if you want' accueille la Californie sur un rythme tribal, des son distordus, animaux. Yes I will. Le Pacifique fait son apparition puis LA ville est son skyline. "Duwayne" pour finir. Leila est joueuse. Ambiance festive, clownesque. A l'image du sourire scotché sur mes lèvres.
Bande son idéale pour une traversée de continent. Inventive, déjantée, calme puis accélérée. Des sons et des paysages, des voix et une femme unique. Leila revient. En beauté !
Dans un train.
"Mollie" déboule sur mes oreilles, accompagne ce paysage désolé, légèrement vallonné. Les touffes de végétation maigres résonnent aux cliquetis, les emballées sonores se noient dans la brume.
Le train avance, un jour passe, puis deux.
Des marguerites, des chats et des hommes un peu bizarres sont passés dans mes tympans et par la fenêtre. Avec délectation, douceur. Le paysage s'est fait montagneux sous les chants d'enfants guillerets scandant des ding ding "Little Acorns". La vallée s'est resserrée. Large rivière qu'est le Colorado. Falaises, vide vertigineux, flots bouillonnants et vifs et Martina Topley Bird qui me rejoint sur ce titre bruissant. "Norvegian Wood" et ce sont les conifères qui disparaissent pour laisser place à des falaises d'ocre, des vallons rougeoyants, des sculptures de terre colorée, des doigts de fée pointant vers le ciel. "Ur Train" et le mien se perd dans des plateaux de sel, piquant tels les bidouillages de Leila. "Young ones" s'ensuit et la solitude de ce titre accompagne les longues perspectives blanchâtres. Piano, cordes, cuivres, mélodie envoûtante. Applaudissements, la nuit tombe.
Et de trois jours.
"Why should I" et la civilisation approche. Titre mi-lunaire mi-ludique. ‘You can dance ... if you want' accueille la Californie sur un rythme tribal, des son distordus, animaux. Yes I will. Le Pacifique fait son apparition puis LA ville est son skyline. "Duwayne" pour finir. Leila est joueuse. Ambiance festive, clownesque. A l'image du sourire scotché sur mes lèvres.
Bande son idéale pour une traversée de continent. Inventive, déjantée, calme puis accélérée. Des sons et des paysages, des voix et une femme unique. Leila revient. En beauté !
Très bon 16/20 | par Shiboome |
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