No Age
Weirdo Rippers |
Label :
FatCat |
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Les gens qui ne savent pas écrire (les journaleux de Noise par exemple) disent souvent d'un groupe qu'ils n'aiment pas, qu'il est 'prévisible'. S'il y a bien un qualificatif idiot qu'on ne pourra pas leur accoler, c'est bien celui-ci. No Age étant plutôt dans son genre, du genre hitchcockien.
Le genre justement, n'est définissable que par composé. Pour faire court : punky-noisy-ambient-lo-fi. Recette à suspens que nos deux lurons jouasses (car oui c'est un duo) maîtrisent d'une perfection toute explosive. Souvent, ça gronde, ça gronde, et puis 'shlack' (ou 'badaboom', c'est selon sa culture), ça s'emballe sur des rails à riffs convulsifs. Des étincelles gerbées avec enthousiasme picotant. Ne pas se fier aux titres ("Loosen This Job", "I Wanna Sleep", "My Life's Alright Without You"...), No Age n'insuffle que joie de vivre, et par paquet de 100. Pas rare, de se surprendre à chantonner comme un con les 'whouhouhou' de "Dead Plane" bien après que le morceau se soit tu. Signe du truc imparable et grisant à souhait, ça.
C'est à FatCat, boîte english qui fait son Rough Trade de début de siècle, à qui l'on doit cette excellente, et là c'est assez difficile à croire, compilation de morceaux choisis parus sur différents ep au cour de cette même année 2007. Difficile à croire parce que Weirdo Rippers a tout d'un album pensé, réfléchi et cohérent ô combien.
Le genre justement, n'est définissable que par composé. Pour faire court : punky-noisy-ambient-lo-fi. Recette à suspens que nos deux lurons jouasses (car oui c'est un duo) maîtrisent d'une perfection toute explosive. Souvent, ça gronde, ça gronde, et puis 'shlack' (ou 'badaboom', c'est selon sa culture), ça s'emballe sur des rails à riffs convulsifs. Des étincelles gerbées avec enthousiasme picotant. Ne pas se fier aux titres ("Loosen This Job", "I Wanna Sleep", "My Life's Alright Without You"...), No Age n'insuffle que joie de vivre, et par paquet de 100. Pas rare, de se surprendre à chantonner comme un con les 'whouhouhou' de "Dead Plane" bien après que le morceau se soit tu. Signe du truc imparable et grisant à souhait, ça.
C'est à FatCat, boîte english qui fait son Rough Trade de début de siècle, à qui l'on doit cette excellente, et là c'est assez difficile à croire, compilation de morceaux choisis parus sur différents ep au cour de cette même année 2007. Difficile à croire parce que Weirdo Rippers a tout d'un album pensé, réfléchi et cohérent ô combien.
Parfait 17/20 | par Sirius |
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