No Age
Nouns |
Label :
Sub Pop |
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Mini buzz mérité et la timbale se décroche d'elle-même. No Age signe avec le très coté Sub Pop sur lequel est publié ce deuxième album. Nouns, c'est son nom (hum hum), est en fait premier véritable, Weirdo Rippers sorti l'année d'avant n'étant que compilation de maxis et singles.
Pour ce premier effort long format, le duo californien n'a pas pris le risque idiot, et on ne lui en veut donc pas, de totalement bouleverser ses bonnes habitudes noisy qui noient sous leur déluge leurs voix adolescentes. Chronométrage idem avec ces chansons (12 ici) qui ne dépassent que très rarement les 3 minutes mais leur bruit, voilà la différence, a pris certaine ampleur et efficacité certaine. Une efficacité, osons le mot, pop.
Du beau bruit, qui rappelle par-ci la jeunesse sonique un jour de rêve, par-là des matteurs de semelles qui auraient préférés les amphet à l'héro. Une pop qui sature brillamment et qui file à la vitesse crispante du hardcore. Avec des choses aussi redoutables que "Teen Creeps", "Eraser" ou le fantastiquement jouasse "Here Should Be My Home", Randy Randall et Dean Allen Spunt sont en capacité de revendiquer fièrement une filiation putative avec Hüsker Dü, maître en leur temps de cette alliance heureuse et étincelante entre popeuserie absolue et urgence abrasive.
Quand même. Deux passages ambient dont on se serait bien passé affaiblissent quelque peu l'affaire Nouns. Dommage mais après tout peu importe. Cet opus brûlant est largement suffisant pour mettre No Age sur le podium de cette scène californienne affiliée au club underground The Smell. Et ce n'est pas rien.
Pour ce premier effort long format, le duo californien n'a pas pris le risque idiot, et on ne lui en veut donc pas, de totalement bouleverser ses bonnes habitudes noisy qui noient sous leur déluge leurs voix adolescentes. Chronométrage idem avec ces chansons (12 ici) qui ne dépassent que très rarement les 3 minutes mais leur bruit, voilà la différence, a pris certaine ampleur et efficacité certaine. Une efficacité, osons le mot, pop.
Du beau bruit, qui rappelle par-ci la jeunesse sonique un jour de rêve, par-là des matteurs de semelles qui auraient préférés les amphet à l'héro. Une pop qui sature brillamment et qui file à la vitesse crispante du hardcore. Avec des choses aussi redoutables que "Teen Creeps", "Eraser" ou le fantastiquement jouasse "Here Should Be My Home", Randy Randall et Dean Allen Spunt sont en capacité de revendiquer fièrement une filiation putative avec Hüsker Dü, maître en leur temps de cette alliance heureuse et étincelante entre popeuserie absolue et urgence abrasive.
Quand même. Deux passages ambient dont on se serait bien passé affaiblissent quelque peu l'affaire Nouns. Dommage mais après tout peu importe. Cet opus brûlant est largement suffisant pour mettre No Age sur le podium de cette scène californienne affiliée au club underground The Smell. Et ce n'est pas rien.
Parfait 17/20 | par Sirius |
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