The B-52's
Wild Planet |
Label :
Warner |
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Le Rouge. Le deuxième. Louche remise 1 an après par des marmitons toujours aussi chefaillons. Et si l'éponyme les avait fait débouler fracasse dans n'importe quelle fête qui se respecte, The Wild Planet y installera les B-52's pour l'éternité eighties, succès bis repetita oblige.
Comme quoi, les hommes des années 80 avaient parfois du goût, faut pas croire. Avec The Wild Planet, le goût des B-52's, succulent, devenait d'un coup beaucoup moins facétieux (bon... ça parle quand même de "Quiche Lorraine"...) et s'assaisonner doucement aux arrangements electro, lorgnant presque par moment du côté d'une géniale dévolution venue d'Ohio (et côté voix inhumaine, vrai que Ricky Wilson n'a rien à envier à Mark Mothersbaugh, autre aboyeur de génie). Cf l'intro de "Give Me Back My Man", à s'en tromper comme un bleu.
Pas autant rigolos suants que sur le Jaune, un chouia plus raisonnables (non, pas de nouveau "Rock Lobster" à l'horizon), se permettant même d'être carrément flippants ("53 Miles West Of Venus", the chef-d'oeuvre avec, bien sûr, "Private Idaho"), les B-52's n'ont pas encore fait l'erreur de quitter leur 31 peu commun d'un rock dansant et tubesque. De quoi se la péter sévère.
On twiste moins fluo, on reste parfois accoudé au buffet, mais la kermesse est de nouveau sanctifiée. Pas pour rien qu'on parle de Rouge et de Jaune. De l'indissociable quoi.
Comme quoi, les hommes des années 80 avaient parfois du goût, faut pas croire. Avec The Wild Planet, le goût des B-52's, succulent, devenait d'un coup beaucoup moins facétieux (bon... ça parle quand même de "Quiche Lorraine"...) et s'assaisonner doucement aux arrangements electro, lorgnant presque par moment du côté d'une géniale dévolution venue d'Ohio (et côté voix inhumaine, vrai que Ricky Wilson n'a rien à envier à Mark Mothersbaugh, autre aboyeur de génie). Cf l'intro de "Give Me Back My Man", à s'en tromper comme un bleu.
Pas autant rigolos suants que sur le Jaune, un chouia plus raisonnables (non, pas de nouveau "Rock Lobster" à l'horizon), se permettant même d'être carrément flippants ("53 Miles West Of Venus", the chef-d'oeuvre avec, bien sûr, "Private Idaho"), les B-52's n'ont pas encore fait l'erreur de quitter leur 31 peu commun d'un rock dansant et tubesque. De quoi se la péter sévère.
On twiste moins fluo, on reste parfois accoudé au buffet, mais la kermesse est de nouveau sanctifiée. Pas pour rien qu'on parle de Rouge et de Jaune. De l'indissociable quoi.
Excellent ! 18/20 | par Sirius |
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