The B-52's
The B-52's |
Label :
Island |
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Ce disque correspond au moment de ma vie ou j'ai le plus aimé la musique. J'ai découvert dans cette période tous les albums devenu par la suite des classiques de ma discothèque : Devo, Talking Heads, Cramps, Simple Minds période Empire & Dance, Joe Jackson j'en passe et des moins connus et des meilleurs et des machins mal vieillis aussi.
Le premier B-52's avec sa fameuse pochette jaune était une vrai bombe dans un monde du rock pourtant bouillonnant. Comment résister à cette rythmique et ces mélodies ? Combien d'écoutes de "Planet Claire", "Rock lobster", "Dance this mess around" sans se lasser? Sans doute pas loin d'un millier et je continue toujours. Plusieurs chansons sont inégalées et inégalables. Le mélange de rock basique, de pop, du jerk, de surf music et de punk et parfaitement dosé et parfaitement équilibré.
Par la suite il y aura un excellent second album et d'autres choses pas mal du tout mais qui ne retrouveront jamais les sommets de ce premier album légendaire. Forever young.
Le premier B-52's avec sa fameuse pochette jaune était une vrai bombe dans un monde du rock pourtant bouillonnant. Comment résister à cette rythmique et ces mélodies ? Combien d'écoutes de "Planet Claire", "Rock lobster", "Dance this mess around" sans se lasser? Sans doute pas loin d'un millier et je continue toujours. Plusieurs chansons sont inégalées et inégalables. Le mélange de rock basique, de pop, du jerk, de surf music et de punk et parfaitement dosé et parfaitement équilibré.
Par la suite il y aura un excellent second album et d'autres choses pas mal du tout mais qui ne retrouveront jamais les sommets de ce premier album légendaire. Forever young.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Ferdinan_banane |
Posté le 16 juillet 2008 à 10 h 38 |
La face fun de l'after punk. Celle aux joues écarlates et aux yeux frétillants. The B-52's. Le groupe qui a mis Athens, Georgie, sur la carte mondiale du rock en balançant une salve imparable de tubes fêtardants (tout le monde en connaît au moins un, si si si).
Conquête ludique des charts qui commence par une beuverie dans un resto chinois (déjà ça, c'est le genre d'anecdote qui pose un groupe). Les idées désaltérées et une jam improvisée suffisent à décider cinq hurluberlus de monter un groupe. Les Killer B's puis The B-52's en référence aux choucroutes maousses qu'aiment arborer les damoiselles (minute culture : ainsi se nomme la coiffe pas possible au pays d'oncle Sammy car ressemblant au nez du gros avion qui fait très très peur aux ennemis de la liberté). Conjugaison plus que parfaite d'influences hétéroclites, le quintette ne tarde pas à se faire remarquer au-delà de ses oripeaux déjantés. Porté par le buzz d'un tout premier single, les B-52's signent direct sur la major Warner.
Le single c'est le phénoménal "Rock Lobster", réenregistré pour ce premier album dans une version longue de 7 minutes. De quoi mourir d'un orgasme fiévreux à l'écoute de ce délirium vocal. Fred Shneider, sosie officiel de Francis Cabrel (mais ça il ne le sait pas), fait les questions d'un chant-parlé cartoonesque, et les filles, Cindy Wilson et Kate Pierson, répondent d'un organe couinant et déraillant absolument fantastique. Quelles voix.... Voix d'extra-terrestres. Mais le talent des B-52's ne se limite évidemment pas à l'excentricité de ses choristes. Sous des paroles à l'absurdité bariolée se cache un remarquable songwriting atypique et minimaliste fusionnant surf, girls group, punk et générique de Star Trek. Formule funny rock qui fait twister en chemise fluo sur ses "Planet Caire", "Dance This Mess Around" ou autres géniales embardées.
Terminant sur un "Downtown" qu'on aurait aimé plus déjanté par rapport à son original (Petula Clark), The B-52's ne pouvait de toute façon plus décevoir passé ses premiers titres euphoriques. Énorme premier album qu'il faudrait sans doute redécouvrir au-delà de son statut mérité de party disc absolu.
Conquête ludique des charts qui commence par une beuverie dans un resto chinois (déjà ça, c'est le genre d'anecdote qui pose un groupe). Les idées désaltérées et une jam improvisée suffisent à décider cinq hurluberlus de monter un groupe. Les Killer B's puis The B-52's en référence aux choucroutes maousses qu'aiment arborer les damoiselles (minute culture : ainsi se nomme la coiffe pas possible au pays d'oncle Sammy car ressemblant au nez du gros avion qui fait très très peur aux ennemis de la liberté). Conjugaison plus que parfaite d'influences hétéroclites, le quintette ne tarde pas à se faire remarquer au-delà de ses oripeaux déjantés. Porté par le buzz d'un tout premier single, les B-52's signent direct sur la major Warner.
Le single c'est le phénoménal "Rock Lobster", réenregistré pour ce premier album dans une version longue de 7 minutes. De quoi mourir d'un orgasme fiévreux à l'écoute de ce délirium vocal. Fred Shneider, sosie officiel de Francis Cabrel (mais ça il ne le sait pas), fait les questions d'un chant-parlé cartoonesque, et les filles, Cindy Wilson et Kate Pierson, répondent d'un organe couinant et déraillant absolument fantastique. Quelles voix.... Voix d'extra-terrestres. Mais le talent des B-52's ne se limite évidemment pas à l'excentricité de ses choristes. Sous des paroles à l'absurdité bariolée se cache un remarquable songwriting atypique et minimaliste fusionnant surf, girls group, punk et générique de Star Trek. Formule funny rock qui fait twister en chemise fluo sur ses "Planet Caire", "Dance This Mess Around" ou autres géniales embardées.
Terminant sur un "Downtown" qu'on aurait aimé plus déjanté par rapport à son original (Petula Clark), The B-52's ne pouvait de toute façon plus décevoir passé ses premiers titres euphoriques. Énorme premier album qu'il faudrait sans doute redécouvrir au-delà de son statut mérité de party disc absolu.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 13 août 2008 à 17 h 35 |
Vous avez des difficultés à vous lever le matin? Vous confondez les céréales et la rubalise? Vous vous sentez fatigué, mou, sans envie?
Rassurez-vous, j'ai la solution à vos problèmes!! Demandez à votre pharmacien le premier album des B-52's!! S'il vous regarde avec un air apeuré et qu'il se met frénétiquement à chercher un fusil sous son comptoir, c'est compréhensible, ce médicament sonore n'est pas remboursé par la Sécu, contrairement au Prozac et autre Tranxen... S'il est tolérant et déconneur, il vous indiquera le disquaire le plus proche chez lequel vous pourrez satisfaire vos désirs d'épanouissement et de renaissance à la vie.
Car, il s'agit bien de cela. Le premier album des B-52's, c'est plus qu'une claque, c'est un rouleau compresseur, un TGV lancé à pleine allure, un camion espagnol sans frein, quoi d'autres... En tout cas, ça déménage tout sur son passage et filerait la patate à n'importe quel fan de Morrissey et autres mollusques à encéphalogramme plat. Toutes mes excuses aux fans de Morrissey dont je fais partie.
Les quatre joyeux bouffons d'Athens (en Géorgie) ont balancé leurs tripes et leur sens de la party dans cette galette de trente et quelques minutes qui s'écoute et se réécoute en boucle jusqu'à épuisement physique. Avec des titres comme "Rock Lobster" ou "Lava", il n'est plus nécessaire de fumer de l'herbe pour avoir sur son visage un de ces rires niais qui vous fait passer pour un imbécile heureux. Car, oui, on est vraiment un imbécile heureux. Si vous vous êtes querellés avec la secrétaire psycho-rigide du service ou engueulés avec le guichetier de la Poste, passez-vous un bon "6060-842" et vous verrez, les problèmes seront oubliés! Avec B-52's, plus belle la vie!
Rassurez-vous, j'ai la solution à vos problèmes!! Demandez à votre pharmacien le premier album des B-52's!! S'il vous regarde avec un air apeuré et qu'il se met frénétiquement à chercher un fusil sous son comptoir, c'est compréhensible, ce médicament sonore n'est pas remboursé par la Sécu, contrairement au Prozac et autre Tranxen... S'il est tolérant et déconneur, il vous indiquera le disquaire le plus proche chez lequel vous pourrez satisfaire vos désirs d'épanouissement et de renaissance à la vie.
Car, il s'agit bien de cela. Le premier album des B-52's, c'est plus qu'une claque, c'est un rouleau compresseur, un TGV lancé à pleine allure, un camion espagnol sans frein, quoi d'autres... En tout cas, ça déménage tout sur son passage et filerait la patate à n'importe quel fan de Morrissey et autres mollusques à encéphalogramme plat. Toutes mes excuses aux fans de Morrissey dont je fais partie.
Les quatre joyeux bouffons d'Athens (en Géorgie) ont balancé leurs tripes et leur sens de la party dans cette galette de trente et quelques minutes qui s'écoute et se réécoute en boucle jusqu'à épuisement physique. Avec des titres comme "Rock Lobster" ou "Lava", il n'est plus nécessaire de fumer de l'herbe pour avoir sur son visage un de ces rires niais qui vous fait passer pour un imbécile heureux. Car, oui, on est vraiment un imbécile heureux. Si vous vous êtes querellés avec la secrétaire psycho-rigide du service ou engueulés avec le guichetier de la Poste, passez-vous un bon "6060-842" et vous verrez, les problèmes seront oubliés! Avec B-52's, plus belle la vie!
Intemporel ! ! ! 20/20
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