Public Image Limited
Paris Au Printemps |
Label :
Virgin |
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Le line-up mythique tout juste sorti d'une drôle de boîte en fer, en live. Keith Levene, Jah Wobble sont encore là et un Martin Atkins qui fait ses débuts aux fûts. Ça promet de l'étincelle à foison. Problème. PIL a malheureusement affaire au plus mauvais public du monde : les parisiens.
Vérification faite d'une sale réputation d'idiots congénitaux ces deux soirs de janvier 80 au Palace. D'après ce que l'on sait, ces têtes de veau attendaient par on ne sait quel miracle, que Lydon redevienne Rotten et leur balance ses préhistoriques scies punky (en 1980... soit une gare de retard). La terrible fausse joie de pouvoir pogoter sur un "God Save The Queen" se transforme du coup en ambiance pas du tout à la fête.
Congélo ouvert entre PIL et son public, le silence est de plomb et le malaise à peine signifié (car semble-t-il, délibérément sous-mixé) par quelques brouhaha d'une audience aux mauvaises habitudes keuponnes, poussant même Lydon à lancer un 'Shut Up' suivi d'une petite tirade enjoignant ces 'chiens' à 'arrêter de cracher'. Mais c'est tout. Le groupe a sinon plutôt l'air de se foutre comme de l'an 41 de cette apathie hostile. Parce que sur ce Paris Au Printemps bien trop court (7 titres), PIL fait tout de même du grand PIL, gerbant dans une froide perfection ce magma vaseux et bêtifiant à l'extrême.
Une pataugeoire post punk à la set-list best-of renommée in french sur le LP original ("Chant" devient "Psalmodie", "Lowlife" traduit par "La Vie Ignoble", etc...) dont un "Careeing" à tomber les genoux en sang et le visage déchiré. 7 minutes d'Hannibal Lecterisation. Des spasmes après ça, c'est obligatoire.
Vérification faite d'une sale réputation d'idiots congénitaux ces deux soirs de janvier 80 au Palace. D'après ce que l'on sait, ces têtes de veau attendaient par on ne sait quel miracle, que Lydon redevienne Rotten et leur balance ses préhistoriques scies punky (en 1980... soit une gare de retard). La terrible fausse joie de pouvoir pogoter sur un "God Save The Queen" se transforme du coup en ambiance pas du tout à la fête.
Congélo ouvert entre PIL et son public, le silence est de plomb et le malaise à peine signifié (car semble-t-il, délibérément sous-mixé) par quelques brouhaha d'une audience aux mauvaises habitudes keuponnes, poussant même Lydon à lancer un 'Shut Up' suivi d'une petite tirade enjoignant ces 'chiens' à 'arrêter de cracher'. Mais c'est tout. Le groupe a sinon plutôt l'air de se foutre comme de l'an 41 de cette apathie hostile. Parce que sur ce Paris Au Printemps bien trop court (7 titres), PIL fait tout de même du grand PIL, gerbant dans une froide perfection ce magma vaseux et bêtifiant à l'extrême.
Une pataugeoire post punk à la set-list best-of renommée in french sur le LP original ("Chant" devient "Psalmodie", "Lowlife" traduit par "La Vie Ignoble", etc...) dont un "Careeing" à tomber les genoux en sang et le visage déchiré. 7 minutes d'Hannibal Lecterisation. Des spasmes après ça, c'est obligatoire.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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