Public Image Limited
Live In Tokyo |
Label :
Virgin |
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Un live de PIL, quand on a pas eu la chance (?) d'y avoir été, on a tendance à se précipiter sur un enregistré de bonne réputation en bon amateur curieux.
Je lance la galette.
Premier constat ; à part Martin Atkins, des inconnus aux instruments et "This Is Not A Love Song" dans la setlist. On serre un peu les dents et on craint le pire, quelque chose de fade, une espèce de bouillie new-wave commerciale et insipide comme le groupe a su si bien s'y fourvoyer. Certes ça a moins de gueule que aux tout début, les claviers, la section rythmique sonnent nettement moins aventureux et plus lisses (moins de lignes de basses dub-indus, de batterie krautrock, de sons de synthés débilo-géniaux), la guitare est un poil trop en retrait (et bien moins ferrugineuse et dissonante qu'auparavant), mais les chansons sont là, avec un Lyndon très en gorge, chantant encore plus faux que d'habitude, avec toujours des dérapages hystériques dans les aigus, saupoudrés de pas mal d'échos par dessus le tout qui accentuent cette voix de chèvre alcoolique à l'agonie. On a aussi droit à des dérapages dans les graves du meilleurs effets (aaarg "Banging The Door"), des passages où le public chante en choeur (trop démagos pour être honnête), de très bonnes versions de "This Is Not A Love Song", "Death Disco" (en parlant de disco, certains passages avec basse slappée et gros synthés qui tachent sonnent en effet hé ben disco, mais sacrément dégénéré, joué par une bande de malades mentaux, rassurez-vous), "Flowers Of Romance". Dommage que "Religion" et "Annalisa" au début sonnent trop molles et linéaires, moins rageuses et torturées que sur album.
Mais ça reste un témoignage agréable (peut-être trop justement?)
Je lance la galette.
Premier constat ; à part Martin Atkins, des inconnus aux instruments et "This Is Not A Love Song" dans la setlist. On serre un peu les dents et on craint le pire, quelque chose de fade, une espèce de bouillie new-wave commerciale et insipide comme le groupe a su si bien s'y fourvoyer. Certes ça a moins de gueule que aux tout début, les claviers, la section rythmique sonnent nettement moins aventureux et plus lisses (moins de lignes de basses dub-indus, de batterie krautrock, de sons de synthés débilo-géniaux), la guitare est un poil trop en retrait (et bien moins ferrugineuse et dissonante qu'auparavant), mais les chansons sont là, avec un Lyndon très en gorge, chantant encore plus faux que d'habitude, avec toujours des dérapages hystériques dans les aigus, saupoudrés de pas mal d'échos par dessus le tout qui accentuent cette voix de chèvre alcoolique à l'agonie. On a aussi droit à des dérapages dans les graves du meilleurs effets (aaarg "Banging The Door"), des passages où le public chante en choeur (trop démagos pour être honnête), de très bonnes versions de "This Is Not A Love Song", "Death Disco" (en parlant de disco, certains passages avec basse slappée et gros synthés qui tachent sonnent en effet hé ben disco, mais sacrément dégénéré, joué par une bande de malades mentaux, rassurez-vous), "Flowers Of Romance". Dommage que "Religion" et "Annalisa" au début sonnent trop molles et linéaires, moins rageuses et torturées que sur album.
Mais ça reste un témoignage agréable (peut-être trop justement?)
Sympa 14/20 | par Velvetbanana |
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