Dj Krush
Milight |
Label :
Mo' Wax |
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Pas de répit pour les Dj. Non, il ne s'agit pas de l'intitulé du dernier film de Jean Beaudry, mais de l'état de la discographie de Dj Krush en 1996. Pour d'obscures raisons, Hideaki se refuse à laisser un peu mariner Ki-Oku, et sort ainsi dans la foulée un cinquième album. Après avoir passé la quatrième vitesse grâce au ton dark-jazzy très prononcé de Ki-Oku, Dj Krush ré-enclenche subitement la marche arrière et revient à ce qu'on pourrait considérer comme "l'essentiel". Pour faire simple, Milight est aussi gros et simpliste qu'inégal. En 24 pistes, le Dj nippon déballe un gros méli-mélo de ce qu'il aura pu se procurer dans l'immédiat: toujours plus de beats rudimentaires ronflants, toujours moins de mélodies dignes de ce nom, et toujours autant d'éternels rappeurs à la barre. Faute de manquer cruellement d'originalité et d'inspiration, Milight donne l'illusion d'un retour au source et ce, dans tous les sens du terme. D'une part, il signifie la réapparition des bonnes vieilles rythmiques sur la planche de travail, et d'autre part il émet ici et là quelques semblants d'hommages à ses origines nippones en conviant par exemple des rappeurs japonais. Résultats indubitablement très exotiques, certes, mais fâcheusement peu convaincants.
Milight donne ainsi l'impression d'une confrontation à un artiste perdu dans une œuvre inachevée voire incontrôlée. Un album bric-à-brac sans réelle cohérence, parsemé d'interminables interludes aussi inutiles qu'incompréhensibles. Toshinori Kondo nous manque déjà.
Milight donne ainsi l'impression d'une confrontation à un artiste perdu dans une œuvre inachevée voire incontrôlée. Un album bric-à-brac sans réelle cohérence, parsemé d'interminables interludes aussi inutiles qu'incompréhensibles. Toshinori Kondo nous manque déjà.
Insipide 7/20 | par TheWayYouSmiled |
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