Knut
Challenger |
Label :
Hydra Head |
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Après plusieurs disques aux couleurs d'un hardcore en acier trempé, Knut publie l'album le plus définitif de sa discographie: Challenger. Parce que sans conteste l'album le plus violent enregistré par les Suisses, ce Challenger conviendra à quiconque recherchera sa bonne vieille dose de sauvagerie ou d'hystérie, le tout servi sur un plateau débordant d'électricité.
Ici, rien n'est contenu, et tout nous est balancé sévèrement au visage. S'inscrivant parfaitement dans le sillon creusé (et donc pourtant déjà bien éprouvé) par Botch, Converge ou même Keelhaul, Knut déploie une puissance que le groupe n'avait alors jamais égalé. Certes, le quatuor s'était déjà largement distingué dans ce registre, (et avec succès d'ailleurs), mais jamais sans doute le combo ne nous avait offert un tel festival de rafales épileptiques et de riffs assourdissants. Et lorsque Knut baisse le rythme, ce n'est que pour nous jeter des atmosphères encore plus oppressantes et pesantes.
En neuf titres, c'est un véritable rouleau compresseur qui se meut devant nous. Il apparaît bien insensé de tenter de stopper ces quatre Suisses. Armé d'une rythmique impressionnante aussi bien en technicité qu'en puissance et de guitares abrasives, Challenger possède des arguments plus proches de l'artillerie lourde qu'autre chose qu'il est de bon ton de laisser s'exprimer.
Le hardcore n'est peut-être jamais aussi bon que lorsqu'il est le plus sauvage et le plus radical possible voire le violent: ça, Knut l'a bien compris, et le pratique avec une dextérité remarquable. D'ailleurs, après Challenger, Knut délaissera quelque peu ce style, s'orientant (avec réussite) vers des compositions aux accents post-hardcore beaucoup prononcés prônant davantage les atmosphères oppressantes et synthétiques au détriment de ce chant dopé à la rage (Terraformer).
De l'aveu même de ses auteurs, il était difficile de publier par la suite un album plus violent que ce Challenger ! On s'en serait douté...
Ici, rien n'est contenu, et tout nous est balancé sévèrement au visage. S'inscrivant parfaitement dans le sillon creusé (et donc pourtant déjà bien éprouvé) par Botch, Converge ou même Keelhaul, Knut déploie une puissance que le groupe n'avait alors jamais égalé. Certes, le quatuor s'était déjà largement distingué dans ce registre, (et avec succès d'ailleurs), mais jamais sans doute le combo ne nous avait offert un tel festival de rafales épileptiques et de riffs assourdissants. Et lorsque Knut baisse le rythme, ce n'est que pour nous jeter des atmosphères encore plus oppressantes et pesantes.
En neuf titres, c'est un véritable rouleau compresseur qui se meut devant nous. Il apparaît bien insensé de tenter de stopper ces quatre Suisses. Armé d'une rythmique impressionnante aussi bien en technicité qu'en puissance et de guitares abrasives, Challenger possède des arguments plus proches de l'artillerie lourde qu'autre chose qu'il est de bon ton de laisser s'exprimer.
Le hardcore n'est peut-être jamais aussi bon que lorsqu'il est le plus sauvage et le plus radical possible voire le violent: ça, Knut l'a bien compris, et le pratique avec une dextérité remarquable. D'ailleurs, après Challenger, Knut délaissera quelque peu ce style, s'orientant (avec réussite) vers des compositions aux accents post-hardcore beaucoup prononcés prônant davantage les atmosphères oppressantes et synthétiques au détriment de ce chant dopé à la rage (Terraformer).
De l'aveu même de ses auteurs, il était difficile de publier par la suite un album plus violent que ce Challenger ! On s'en serait douté...
Excellent ! 18/20 | par X_Jpbowersock |
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