Dj Krush
Ki-Oku |
Label :
Instinct |
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Conscient de dangereusement tourner en rond, Dj Krush va en 1996 signer avec le diable avec l'espoir secret de donner un second souffle à ses beats jusqu'ici rendues à elles-mêmes. Et ce diable en question n'est autre que le trompettiste d'exception Toshinori Kondo, pourtant plus jaune pâle qu'écarlate. Car il pourrait bien être l'attaché idéal voire l'opportunité rêvée pour faire renaître, grâce à son jeu d' "enfer", les rythmiques jusqu'ici inchangées du Dj nippon.
Ki-Oku marque en effet un pas important dans la discographie de Dj Krush. Il s'impose en véritable signataire du début des grands essais, du début des collaborations vraiment fructueuses, car même doté de la pire hypocrisie, il devient de plus en plus difficile de nier une certaine perte d'intérêt et de créativité quant aux travaux jusqu'ici réalisés avec ces indémodables rappeurs... Ainsi, convier tout l'esprit d'un Miles Davis, d'un Chet Baker ou d'un Truffaz à un univers aussi sombre, lugubre et confidentiel qu'est celui d'Hideaki relève simplement du coup de génie. Ki-Oku est vraisemblablement né d'un profond désir d'enfin marier ce qui aurait du être rassemblé depuis le début, c'est à dire la profondeur, la poésie et la douceur du son écorché d'une trompette jazzy, avec les fins collages aux sonorités underground d'un des meilleurs Dj de tous les temps. Mais outre la démarche absolument démentielle, quelques critiques restent de rigueur. Car ce disque est tout de même assez loin d'en être totalement exempt. A savoir, le problème reste éternellement le même avec Hideaki. Avec l'exhibition pour le moins peu pudique de ses propres limites en assenant à ses disques ces perpétuelles et inutiles interludes et autres délires incongrus, il disparaît cette crédibilité, cette homogénéité rare qu'un album vraiment exceptionnel se doit de fournir. C'est d'autant plus regrettable dans la mesure où Ki-Oku fait indéniablement partie des albums qui peuvent prétendre être passés très près de quelque chose de vraiment grandiose.
Ainsi, en guise de conclusion brève, afin d'éviter à avoir à assener une énième fois ces mêmes critiques qui tendent vraisemblablement à devenir "propre" à Dj Krush, tenons nous simplement à confirmer, grâce à l'appui qu'offre cet opus, l'indéniable talent de ce pionnier du genre. Car accompagné ou non, ce dernier a irréfutablement de la suite dans les idées, mais semble éternellement révéler quelques petites lacunes de rigueur.
Au pire, avec cette discographie désormais plus que consistante, un best of pourrait laisser entrevoir quelque chose d'un peu plus condensé... Triste à ajouter, avez-vous dit ?
Ki-Oku marque en effet un pas important dans la discographie de Dj Krush. Il s'impose en véritable signataire du début des grands essais, du début des collaborations vraiment fructueuses, car même doté de la pire hypocrisie, il devient de plus en plus difficile de nier une certaine perte d'intérêt et de créativité quant aux travaux jusqu'ici réalisés avec ces indémodables rappeurs... Ainsi, convier tout l'esprit d'un Miles Davis, d'un Chet Baker ou d'un Truffaz à un univers aussi sombre, lugubre et confidentiel qu'est celui d'Hideaki relève simplement du coup de génie. Ki-Oku est vraisemblablement né d'un profond désir d'enfin marier ce qui aurait du être rassemblé depuis le début, c'est à dire la profondeur, la poésie et la douceur du son écorché d'une trompette jazzy, avec les fins collages aux sonorités underground d'un des meilleurs Dj de tous les temps. Mais outre la démarche absolument démentielle, quelques critiques restent de rigueur. Car ce disque est tout de même assez loin d'en être totalement exempt. A savoir, le problème reste éternellement le même avec Hideaki. Avec l'exhibition pour le moins peu pudique de ses propres limites en assenant à ses disques ces perpétuelles et inutiles interludes et autres délires incongrus, il disparaît cette crédibilité, cette homogénéité rare qu'un album vraiment exceptionnel se doit de fournir. C'est d'autant plus regrettable dans la mesure où Ki-Oku fait indéniablement partie des albums qui peuvent prétendre être passés très près de quelque chose de vraiment grandiose.
Ainsi, en guise de conclusion brève, afin d'éviter à avoir à assener une énième fois ces mêmes critiques qui tendent vraisemblablement à devenir "propre" à Dj Krush, tenons nous simplement à confirmer, grâce à l'appui qu'offre cet opus, l'indéniable talent de ce pionnier du genre. Car accompagné ou non, ce dernier a irréfutablement de la suite dans les idées, mais semble éternellement révéler quelques petites lacunes de rigueur.
Au pire, avec cette discographie désormais plus que consistante, un best of pourrait laisser entrevoir quelque chose d'un peu plus condensé... Triste à ajouter, avez-vous dit ?
Très bon 16/20 | par TheWayYouSmiled |
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