Beach House
Devotion |
Label :
Carpark |
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À table les léthargiques. Au menu la deuxième pâtisserie lexomyl de Beach House à célébrer par un dîner aux chandelles (oui parce qu'il le vaut bien), le nommé Devotion.
Cheap boîte à rythmes, claviers cotonneux, voix androgyne en mode plaintif et guitares reverbées égrenées. Ingrédients idem, recette inchangée. Et pourtant étrangement, la pâte apparaît plus onctueuse que sur le déjà très bon éponyme de 2006. Légèrement densifiée, la musique doucement anesthésiante du duo de Baltimore, se languit toujours autour de cette pop sans âge, bien que parfois sixties ("D.A.R.L.I.N.G."), plongée jusqu'à la noyade dans l'éther.
Parfait pour les petits matins caoutchouteux ou les nuits câlines, Devotion aligne un impressionnant récital s'écoutant les yeux mis-clos, la bouche entrouverte et le cœur pincé. À moins d'avoir été élevé à l'école pâté et AC/DC, on se fige carrément d'extase quand "Gila" pousse ses 'ho-ho' et ses 'ha-ha' nuageux. Dieu que c'est beau. En plein état de grâce question songwriting ("You Came To Me" ou "Heart Of Chambers" valent également leur pesant de félicité mélancolique), Beach House a eu en sus la très bonne idée de reprendre magnifiquement alourdi le "Some Things Last A Long Time" du surdoué Daniel Johnston.
De quoi vouer un culte au duo de Baltimore qui confirme avec ce délectable Devotion, être le prince héritier du défunt Mazzy Star.
Cheap boîte à rythmes, claviers cotonneux, voix androgyne en mode plaintif et guitares reverbées égrenées. Ingrédients idem, recette inchangée. Et pourtant étrangement, la pâte apparaît plus onctueuse que sur le déjà très bon éponyme de 2006. Légèrement densifiée, la musique doucement anesthésiante du duo de Baltimore, se languit toujours autour de cette pop sans âge, bien que parfois sixties ("D.A.R.L.I.N.G."), plongée jusqu'à la noyade dans l'éther.
Parfait pour les petits matins caoutchouteux ou les nuits câlines, Devotion aligne un impressionnant récital s'écoutant les yeux mis-clos, la bouche entrouverte et le cœur pincé. À moins d'avoir été élevé à l'école pâté et AC/DC, on se fige carrément d'extase quand "Gila" pousse ses 'ho-ho' et ses 'ha-ha' nuageux. Dieu que c'est beau. En plein état de grâce question songwriting ("You Came To Me" ou "Heart Of Chambers" valent également leur pesant de félicité mélancolique), Beach House a eu en sus la très bonne idée de reprendre magnifiquement alourdi le "Some Things Last A Long Time" du surdoué Daniel Johnston.
De quoi vouer un culte au duo de Baltimore qui confirme avec ce délectable Devotion, être le prince héritier du défunt Mazzy Star.
Parfait 17/20 | par Sirius |
En écoute : https://beachhouse.bandcamp.com/album/devotion
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