Beach House
7 |
Label :
Sub Pop |
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Un album de Beach House, c'est souvent la même expérience : une balade sur une ligne de crête entre ambiant mélancolique d'un côté et pop lénifiante de l'autre. Comme un album des Carpenters co-écrit avec Brian Wilson et produit par Brian Eno.
Ce septième album studio (comme son nom l'indique) ne déroge pas à la règle, même s'il est plus varié que ses prédécesseurs et qu'il va encore un peu plus loin dans la veine rock qu'avait commencé à explorer Thank Your Lucky Stars. "Dark Spring", le premier morceau de l'album, est d'ailleurs à ma connaissance le morceau le plus rock jamais enregistré par le duo. Pour autant, on est encore loin des Clash. Beach House reste un groupe de dream pop, mais les sonorités sont ici plus râpeuses que jamais, comme cette discrète guitare sortie d'un album de Bowie des années 70 sur le caressant "Lose Your Smile". Dans un autre style, "Black Car", doucement groovy et légèrement électro, évoque les albums récents de Blonde Redhead. L'autre nouveauté, c'est une chanson en français, "L'inconnue", qui rappelle l'ascendance de Victoria Legrand (oui, la nièce de).
Et puis il y a ces deux sommets de pop mélancolique comme seuls Victoria Legrand et Alex Scally savent en écrire ("Lemon Glow" et "Drunk In LA"). Qu'est-ce qui fait que ces deux morceaux se sont imprimés dans mon crâne plus que les autres ? Mystère. La différence avec les autres est ténue.
Peut-être qu'à force de l'écouter, cet album va devenir mon préféré du groupe, même si pour l'instant je le place un chouia en dessous de l'envoûtant et diaphane "Thank Your Lucky Stars". Ce qui est clair en tout cas, c'est que le duo a franchi un pallier avec cet album.
Ce septième album studio (comme son nom l'indique) ne déroge pas à la règle, même s'il est plus varié que ses prédécesseurs et qu'il va encore un peu plus loin dans la veine rock qu'avait commencé à explorer Thank Your Lucky Stars. "Dark Spring", le premier morceau de l'album, est d'ailleurs à ma connaissance le morceau le plus rock jamais enregistré par le duo. Pour autant, on est encore loin des Clash. Beach House reste un groupe de dream pop, mais les sonorités sont ici plus râpeuses que jamais, comme cette discrète guitare sortie d'un album de Bowie des années 70 sur le caressant "Lose Your Smile". Dans un autre style, "Black Car", doucement groovy et légèrement électro, évoque les albums récents de Blonde Redhead. L'autre nouveauté, c'est une chanson en français, "L'inconnue", qui rappelle l'ascendance de Victoria Legrand (oui, la nièce de).
Et puis il y a ces deux sommets de pop mélancolique comme seuls Victoria Legrand et Alex Scally savent en écrire ("Lemon Glow" et "Drunk In LA"). Qu'est-ce qui fait que ces deux morceaux se sont imprimés dans mon crâne plus que les autres ? Mystère. La différence avec les autres est ténue.
Peut-être qu'à force de l'écouter, cet album va devenir mon préféré du groupe, même si pour l'instant je le place un chouia en dessous de l'envoûtant et diaphane "Thank Your Lucky Stars". Ce qui est clair en tout cas, c'est que le duo a franchi un pallier avec cet album.
Parfait 17/20 | par Myfriendgoo |
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