The Minutemen
What Makes A Man Start Fires ? |
Label :
SST |
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Titre monty pythonesque qui fera réfléchir celui qui le voudra pour un deuxième album synonyme d'affranchissement. En perpétuelle évolution depuis leurs premières gratouilles de médiator, The Minutemen se débarrassent peu à peu de leurs racines hardcore pour commencer à cultiver un pot-pourri inédit qui parfumera avec panache leurs futurs ouvrages.
De l'hardcore à la sauce punk funk ("Pure Joy") ou sans sauce ("Bob Dylan Wrote Propaganda Songs"), What Makes A Man Start Fires ? en est bien garni. Mais point à l'horizon pour la première fois cette explosion de styles caractéristique du groupe californien. Cette fameuse diversité musicale ici à l'état embryonnaire. Les Minutemen avançant bien timidement dans un territoire qui n'est pas encore tout à fait le leur : un petit saut sur les plates-bandes jazz au détour d'un "Split Red" d'ailleurs très free (Mike Watt, songwriter du groupe, aime à citer Ornette Coleman comme l'un de ses héros), une escapade tribale qui finit en orage noise en parcourant un "East Wind Faith" ou encore une vadrouille au rythme d'un Bo Diddley beat sur les flancs de "This Road".
Toutes ces sorties parfaitement contrôlées font de What Makes A Man Start Fires ? (non mais quel titre) un chouette avant-goût de la future mixité rock'n'roll des Minutemen. Des californiens qui ont déjà transfiguré leur songwriting en ralentissant le tempo de fou auquel ils avaient habitué la gallerie et en ajoutant par-ci par-là soli atypiques d'un D. Boon toujours très inspiré (énorme "Fake Contest").
Parfait même s'ils feront encore mieux par la suite, ce deuxième album est en soi une petite révolution pour le hardcore punk américain qui enfante là un groupe touche-à-tout de génie n'ayant rien à envier à ses pairs post-punk anglais naturellement portés vers l'expérimentation et le mélange des genres. Fun et ambitieux.
De l'hardcore à la sauce punk funk ("Pure Joy") ou sans sauce ("Bob Dylan Wrote Propaganda Songs"), What Makes A Man Start Fires ? en est bien garni. Mais point à l'horizon pour la première fois cette explosion de styles caractéristique du groupe californien. Cette fameuse diversité musicale ici à l'état embryonnaire. Les Minutemen avançant bien timidement dans un territoire qui n'est pas encore tout à fait le leur : un petit saut sur les plates-bandes jazz au détour d'un "Split Red" d'ailleurs très free (Mike Watt, songwriter du groupe, aime à citer Ornette Coleman comme l'un de ses héros), une escapade tribale qui finit en orage noise en parcourant un "East Wind Faith" ou encore une vadrouille au rythme d'un Bo Diddley beat sur les flancs de "This Road".
Toutes ces sorties parfaitement contrôlées font de What Makes A Man Start Fires ? (non mais quel titre) un chouette avant-goût de la future mixité rock'n'roll des Minutemen. Des californiens qui ont déjà transfiguré leur songwriting en ralentissant le tempo de fou auquel ils avaient habitué la gallerie et en ajoutant par-ci par-là soli atypiques d'un D. Boon toujours très inspiré (énorme "Fake Contest").
Parfait même s'ils feront encore mieux par la suite, ce deuxième album est en soi une petite révolution pour le hardcore punk américain qui enfante là un groupe touche-à-tout de génie n'ayant rien à envier à ses pairs post-punk anglais naturellement portés vers l'expérimentation et le mélange des genres. Fun et ambitieux.
Parfait 17/20 | par Sirius |
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