Elvis Costello
Get Happy !! |
Label :
F-Beat |
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Elvis Costello débarque dans les années 80, après avoir été l'un des architectes les plus important du son New Wave avec This Year's Model et Armed Forces. Ici on garde la même formule, toujours accompagné des Attractions, Elvis va néanmoins prendre un chemin plutôt délicat en mixant sa voix en retrait avec des choeurs plus présents avec un léger effet de reverb.
Le tout rendant néanmoins très Pop, on peut y voir l'influence des Beatles, ce qui n'est pas faux à partir du moment où tout groupe Pop s'en inspire, et ce pour les siècles à venir.
Au total un album de 20 chansons, toutes, comme le titre de l'album l'indique, plutot joyeuses, avec toujours une pointe d'acidité dans certaines chansons ("The Imposter", "Riot Act") mais une réelle volonté Pop, appuyée surtout par les claviers de Steve Nieve, moins stridents qu'auparavant, plus ronds. La session rythmique est toujours au top, la basse n'ayant pourtant plus une fonction mélodique comme sur les précédents albums, elle y est plus rythmique, soutient la batterie qui elle cogne toujours autant, donnant au tout des airs de disque dansant. La batterie, de plus n'a pas (pas encore ?) son son typique des années 80, ce qui est ici une bonne chose.
On a donc affaire à un nouveau coup de maître de Costello, cet album, plein de nostalgie et de joie, dans l'esprit des Beatles, de la très rapide "The Imposter" qui s'apparente à du Ska (tout comme "Human Touch") à "King Horse" et ses choeurs célestes, puis "Mr Amsterdam" ou comment Elvis arrive à se réhabiliter en enregistrant la guitare acoustique, l'orgue et la basse, pour une ballade mélancolique typique de l'Anglais, les deux instruments n'en faisant jamais de trop. La plus sombre "High Fidelity" tombe à pic après la chanson précédente, avec toujours une rythmique infernale où le piano apporte un côté profond que n'aurait pas nié les Beatles période "Abbey Road". La très Funky "B Movie" lorgne du côté des Doors et Small Faces. Enfin, la chanson finale "Riot Act" évoquée plus haut, contrairement à son nom, est une ballade, parfaite pour terminer l'album, l'orgue laisse place au piano, pour une chanson dans l'esprit de Radiohead, où Elvis prend une voix appitoyée, pour des Adieux, qui ne seront pas définitifs, car un Elvis Costello renait à chaque album, tel le phoenix, il parvient à renaitre de ses propres cendres et à recréer un univers, le temps d'un album... Adieu Elvis, et à la prochaine.
Le tout rendant néanmoins très Pop, on peut y voir l'influence des Beatles, ce qui n'est pas faux à partir du moment où tout groupe Pop s'en inspire, et ce pour les siècles à venir.
Au total un album de 20 chansons, toutes, comme le titre de l'album l'indique, plutot joyeuses, avec toujours une pointe d'acidité dans certaines chansons ("The Imposter", "Riot Act") mais une réelle volonté Pop, appuyée surtout par les claviers de Steve Nieve, moins stridents qu'auparavant, plus ronds. La session rythmique est toujours au top, la basse n'ayant pourtant plus une fonction mélodique comme sur les précédents albums, elle y est plus rythmique, soutient la batterie qui elle cogne toujours autant, donnant au tout des airs de disque dansant. La batterie, de plus n'a pas (pas encore ?) son son typique des années 80, ce qui est ici une bonne chose.
On a donc affaire à un nouveau coup de maître de Costello, cet album, plein de nostalgie et de joie, dans l'esprit des Beatles, de la très rapide "The Imposter" qui s'apparente à du Ska (tout comme "Human Touch") à "King Horse" et ses choeurs célestes, puis "Mr Amsterdam" ou comment Elvis arrive à se réhabiliter en enregistrant la guitare acoustique, l'orgue et la basse, pour une ballade mélancolique typique de l'Anglais, les deux instruments n'en faisant jamais de trop. La plus sombre "High Fidelity" tombe à pic après la chanson précédente, avec toujours une rythmique infernale où le piano apporte un côté profond que n'aurait pas nié les Beatles période "Abbey Road". La très Funky "B Movie" lorgne du côté des Doors et Small Faces. Enfin, la chanson finale "Riot Act" évoquée plus haut, contrairement à son nom, est une ballade, parfaite pour terminer l'album, l'orgue laisse place au piano, pour une chanson dans l'esprit de Radiohead, où Elvis prend une voix appitoyée, pour des Adieux, qui ne seront pas définitifs, car un Elvis Costello renait à chaque album, tel le phoenix, il parvient à renaitre de ses propres cendres et à recréer un univers, le temps d'un album... Adieu Elvis, et à la prochaine.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par MrHyde |
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