Alela Diane
The Pirate's Gospel |
Label :
Holocene Music |
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Il en aura fallu du temps à Alela Diane pour sortir The Pirate's Gospel. Et pourtant on ne peut pas dire qu'elle était mal entourée ni que son empreinte musicale soit commune. En effet, native de Californie, elle apprend la musique grâce à ses parents et enregistre ses deux premiers albums dans le studio de son père. De plus, elle connaît Joanna Newsom qui habite aussi Nevada City et l'invite à faire son premier concert. Cependant ce n'est que trois ans après sa première autoproduction Forest Parade que ce disque s'ouvre au monde.
Enregistré en 2004 à la suite d'un voyage en Europe, The Pirate's Gospel est un retour au source du psyché folk. Ce décalage de plusieurs décennies affirmé et signé n'a néanmoins rien de rustique ni de dépoli. Certes sa musique est sobre mais on ne sent pas une usure de l'âge que pourraient invoquer sa guitare acoustique ou ses petites chansons courtes et répétitives ("Tired Feet"). En seulement une demi-heure de temps, on sait pertinemment que l'on a bel et bien à faire à une songwriter riche de part ses influences mais aussi intelligente dans la mesure où elle réussit à allier fluidité mélodique et des textes profonds. Chacune de ses chansons est ondoyante, ardente et repose sur un arpège intouchable complètement saisissant ("Clickity Clark"). Mais non contente de respirer le folk comme si elle en était la muse ou la génitrice, l'américaine parvient également à nous envoûter avec son timbre grave et nasillard rappelant parfois celui des sœurs Cassidy ("Pieces Of String") tout en préservant une production limpide impeccable. Le résultat en est alors que plus divin et captivant.
D'un romantisme réaliste et passionné que l'on ne fait plus, Alela Diane se pose en digne héritière d'un style qu'elle semble être allé chercher loin. A ce titre là plus aucune comparaison ne semble être utile et pertinente. On se demande comment un tel renouement avec un folk si épuré n'a pas été fait auparavant.
Enregistré en 2004 à la suite d'un voyage en Europe, The Pirate's Gospel est un retour au source du psyché folk. Ce décalage de plusieurs décennies affirmé et signé n'a néanmoins rien de rustique ni de dépoli. Certes sa musique est sobre mais on ne sent pas une usure de l'âge que pourraient invoquer sa guitare acoustique ou ses petites chansons courtes et répétitives ("Tired Feet"). En seulement une demi-heure de temps, on sait pertinemment que l'on a bel et bien à faire à une songwriter riche de part ses influences mais aussi intelligente dans la mesure où elle réussit à allier fluidité mélodique et des textes profonds. Chacune de ses chansons est ondoyante, ardente et repose sur un arpège intouchable complètement saisissant ("Clickity Clark"). Mais non contente de respirer le folk comme si elle en était la muse ou la génitrice, l'américaine parvient également à nous envoûter avec son timbre grave et nasillard rappelant parfois celui des sœurs Cassidy ("Pieces Of String") tout en préservant une production limpide impeccable. Le résultat en est alors que plus divin et captivant.
D'un romantisme réaliste et passionné que l'on ne fait plus, Alela Diane se pose en digne héritière d'un style qu'elle semble être allé chercher loin. A ce titre là plus aucune comparaison ne semble être utile et pertinente. On se demande comment un tel renouement avec un folk si épuré n'a pas été fait auparavant.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par TiComo La Fuera |
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