Alela Diane
Wild Divine |
Label :
Beggars Banquet |
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Disons le d'emblée, cet album est un problème. Alela Diane revient avec Wild Divine, son "band". mais pourquoi donc? Ce dernier n'aurait-il pas pu rester chez lui? On le sentait venir dès (le bon) To Be Still, où l'instrumentation se faisait plus chatoyante, plus riche, plus lumineuse que sur Pirate's Gospel. Ici, ce son dru que l'on appréciait tant chez Diane sur son premier album a définitivement disparu. Exit le folk mystique, bienvenue (ou pas) à la country nouvelle génération.
Là où certains et certaines s'en sont sortis avec brio (Laura Veirs par exemple), Alela Diane s'y casse son dentier indien. Une chanson comme "Long Way Down" n'a jamais aussi bien porté son nom ; le solo de guitare sur ce troisième titre est caractéristique de la nouvelle direction et finit déjà de nous achever, juste après une ouverture catastrophique ("To Begin"). Débute alors une longue descente aux enfers où Alela Diane tente de faire évoluer son instrumentation avec des compositions médiocres. "Of Many Colors" confirme littéralement ce manque de nuance instrumentale (grand plongeon vers la country) et même vocale, où Alela Diane se repose sur des tics vocaux que l'on ne lui connaissait pas.
Entre pop mielleuse et sons country ultra-stéréotypés (le très moyen "White Horse") émerge tout de même une note d'espoir à la fin de l'album ; l'envoûtante "Rising Greatness" nous ramène à la substance même des meilleures compositions de Diane, où la discrète instrumentation se met totalement au service de sa voix. Le titre nous laisse envisager qu'en fait Alela Diane en a vraiment sous le pied ; nous considérerons alors cet album comme une (simple) erreur de parcours.
Là où certains et certaines s'en sont sortis avec brio (Laura Veirs par exemple), Alela Diane s'y casse son dentier indien. Une chanson comme "Long Way Down" n'a jamais aussi bien porté son nom ; le solo de guitare sur ce troisième titre est caractéristique de la nouvelle direction et finit déjà de nous achever, juste après une ouverture catastrophique ("To Begin"). Débute alors une longue descente aux enfers où Alela Diane tente de faire évoluer son instrumentation avec des compositions médiocres. "Of Many Colors" confirme littéralement ce manque de nuance instrumentale (grand plongeon vers la country) et même vocale, où Alela Diane se repose sur des tics vocaux que l'on ne lui connaissait pas.
Entre pop mielleuse et sons country ultra-stéréotypés (le très moyen "White Horse") émerge tout de même une note d'espoir à la fin de l'album ; l'envoûtante "Rising Greatness" nous ramène à la substance même des meilleures compositions de Diane, où la discrète instrumentation se met totalement au service de sa voix. Le titre nous laisse envisager qu'en fait Alela Diane en a vraiment sous le pied ; nous considérerons alors cet album comme une (simple) erreur de parcours.
Moyen 10/20 | par Reznor |
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