Alela Diane
Cusp |
Label :
AllPoints |
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Je l'ai snobée pendant longtemps, la rangeant plus ou moins consciemment dans le fourre-tout de la hype Télérama-France Inter, entre Diana Krall et Janelle Monae. Et puis un jour de 2018, j'ai fini par comprendre qu'il fallait que je jette une oreille à l'americana de cette californienne. Ayant échappé au buzz qui avait accompagné en 2006 son étonnant album The Pirate's Gospel, j'ai donc abordé ce Cusp (sommet, pointe) sans qu'il souffre trop de la comparaison avec ses prédécesseurs. J'y ai découvert une musique intimiste bien écrite et arrangée très proprement autour d'un piano, avec juste ce qu'il faut de cordes, bois, cuivres et claviers. Cet écrin de velours ne parvient toutefois pas à annihiler l'émotion que dégage la voix troublante de l'auteure de ces onze chansons. Je suis ainsi tombé en pâmoison devant "Ether & Wood", et je me suis même surpris à entendre des réminiscences du meilleur de Supertramp (celui de Even In The Quietest Moments) dans cet album.
D'aucun diront que je m'empâte avec l'âge, c'est probablement le cas. Mais si ce disque n'est sans doute pas le plus original de la dame, il est assez proche du classieux About Farewell, que j'ai exploré à peu près en même temps. L'album de la rupture et l'album de la maternité, deux albums soignés qui auront bien agrémenté mes soirées tranquilles en cet automne pluvieux.
D'aucun diront que je m'empâte avec l'âge, c'est probablement le cas. Mais si ce disque n'est sans doute pas le plus original de la dame, il est assez proche du classieux About Farewell, que j'ai exploré à peu près en même temps. L'album de la rupture et l'album de la maternité, deux albums soignés qui auront bien agrémenté mes soirées tranquilles en cet automne pluvieux.
Parfait 17/20 | par Myfriendgoo |
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