Merzbow
Pulse Demon |
Label :
Release Entertainment |
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Difficile d'aborder un sujet si vaste, si lourd, si complexe que le monde de Merzbow, aka Masami Akita, le papa et maître incontesté de la japanoise. Pour lâcher la toute première chro du monsieur sur XSilence, fallait balancer du gros, du méchant, du brouillant, du NOISE ! Déjà Dante Alighieri l'exposait : l'enfer est une machinerie noire, une industrie de la mort, l'automatisme de la destruction. Merzbow en a fait son métier et, à chaque production, c'est une véritable orgie de bruits, de saturations, de machines infernales qui s'emboîtent, qui nous tourmentent. Plastique sonore ? Baroque du bruit ? Ou comment rendre le bruit le plus dérangeant, art ? Ne philosophons pas inutilement, parlons plutôt du contenu exact de cet enfer sur galette.
Pulse Demon est probablement l'œuvre la plus violente et destructrice du Japonais. L'une des plus complexe probablement, d'une richesse incroyable. C'est bien simple, aucun moment de répit n'est laissé à l'auditeur, la succession de textures et nappes sonores (dans le sens le plus brouillant du terme) ne s'arrête pas un seul instant, l'obligeant, paradoxalement mais volontairement, à écouter le disque d'une traite. L'album commence sur les chapeau de roues, par un titre qui reflète aussi bien son auteur que l'intitulé du disque ici présenté : des pulsations incessantes surplombées et totalement étouffées de saturations et autres sons en surnombre (somme toute, une caractéristique type du bonhomme). La structure n'existe pas et je ne sais pas si quelqu'un en voit une utilité, cependant, force est d'admettre que cet album est, contre toute attente, l'un des plus variés et des plus frais de Merzbow.
Que ces soit la sincérité du diptyque "Woodpecker", qui ouvre le disque par une violence rare, cette lente montée en puissance sur "Spiral Blast", la richesse de l'excellent "Ultra Marines Blue" (presque musicale par moment), le très cyclique "Tokyo Time Ten", plus modéré – pour du japanoise - mais non moins excellent et varié, suivi de l'épique glaçon "Worms Plastic Earthbound", "Pulse Demon", ce monolithe industriel, en devient tout simplement un incontournable et sûrement l'un des tout meilleurs de l'artiste, ou tout simplement de la scène. Assurément l'un de mes préférés.
Pulse Demon est probablement l'œuvre la plus violente et destructrice du Japonais. L'une des plus complexe probablement, d'une richesse incroyable. C'est bien simple, aucun moment de répit n'est laissé à l'auditeur, la succession de textures et nappes sonores (dans le sens le plus brouillant du terme) ne s'arrête pas un seul instant, l'obligeant, paradoxalement mais volontairement, à écouter le disque d'une traite. L'album commence sur les chapeau de roues, par un titre qui reflète aussi bien son auteur que l'intitulé du disque ici présenté : des pulsations incessantes surplombées et totalement étouffées de saturations et autres sons en surnombre (somme toute, une caractéristique type du bonhomme). La structure n'existe pas et je ne sais pas si quelqu'un en voit une utilité, cependant, force est d'admettre que cet album est, contre toute attente, l'un des plus variés et des plus frais de Merzbow.
Que ces soit la sincérité du diptyque "Woodpecker", qui ouvre le disque par une violence rare, cette lente montée en puissance sur "Spiral Blast", la richesse de l'excellent "Ultra Marines Blue" (presque musicale par moment), le très cyclique "Tokyo Time Ten", plus modéré – pour du japanoise - mais non moins excellent et varié, suivi de l'épique glaçon "Worms Plastic Earthbound", "Pulse Demon", ce monolithe industriel, en devient tout simplement un incontournable et sûrement l'un des tout meilleurs de l'artiste, ou tout simplement de la scène. Assurément l'un de mes préférés.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Mr.dante |
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