Matching Mole
March |
Label :
Cuneiform |
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Matching Mole : un groupe qui ne dura qu'un an, un court instant dans la carrière de Robert Wyatt... Mais il ne faut pas négliger les disques de cette époque, cruciaux chronologiquement car coincés entre les chefs d'œuvres Third de Soft Machine et Rock Bottom.
Dans ce live enregistré en Mars 1972, le quatuor offre un concert honnête, avec beaucoup d'improvisations et des musiciens unis. Même si plusieurs passages du concert sont pré-définis, plus ou moins précisément (à l'auditeur de deviner ce qui est préparé....), Matching Mole c'est avant tout de l'improvisation. Et les musiciens, rodés, s'en donnent à cœur joie. Mais les deux instruments les plus en avant, l'orgue de MacRae et la guitare de Miller ne sont malheureusement pas inoubliables. Intéressant, créatif mais cependant c'est comme si leurs impros faisaient partie de l'ambiance de l'époque, d'un état d'esprit auquel nous n'accrochons plus maintenant. A l'inverse, plus en retrait, MacCormik à la basse et Wyatt à la batterie offre une section rythmique incroyable, subtile et intelligente; peut être l'équivalent en jazz-rock du duo rythmique incroyable des Who.
Les compositions sont plutôt bonnes, s'enchaînent toutes d'une seule traite pour ne pas laisser retomber le souffle d'inspiration. Mention spéciale à l'arrangement qu'a fait Wyatt du morceau de Kevin Ayers "No alf' measures" tout simplement magnifique, exemple typique de tension qui monte jusqu'à l'excès pour retomber brutalement. Sans doute le moment le plus magique de ce concert. Un live donc intéressant mais pas inoubliable, plus ou moins prenant. A écouter.
Dans ce live enregistré en Mars 1972, le quatuor offre un concert honnête, avec beaucoup d'improvisations et des musiciens unis. Même si plusieurs passages du concert sont pré-définis, plus ou moins précisément (à l'auditeur de deviner ce qui est préparé....), Matching Mole c'est avant tout de l'improvisation. Et les musiciens, rodés, s'en donnent à cœur joie. Mais les deux instruments les plus en avant, l'orgue de MacRae et la guitare de Miller ne sont malheureusement pas inoubliables. Intéressant, créatif mais cependant c'est comme si leurs impros faisaient partie de l'ambiance de l'époque, d'un état d'esprit auquel nous n'accrochons plus maintenant. A l'inverse, plus en retrait, MacCormik à la basse et Wyatt à la batterie offre une section rythmique incroyable, subtile et intelligente; peut être l'équivalent en jazz-rock du duo rythmique incroyable des Who.
Les compositions sont plutôt bonnes, s'enchaînent toutes d'une seule traite pour ne pas laisser retomber le souffle d'inspiration. Mention spéciale à l'arrangement qu'a fait Wyatt du morceau de Kevin Ayers "No alf' measures" tout simplement magnifique, exemple typique de tension qui monte jusqu'à l'excès pour retomber brutalement. Sans doute le moment le plus magique de ce concert. Un live donc intéressant mais pas inoubliable, plus ou moins prenant. A écouter.
Bon 15/20 | par Sytizen |
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