The Jam
Extras: A Collection Of Rarities |
Label :
Polydor |
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La compilation de faces B et autres raretés étant souvent objet onéreux visant à procurer plaisir fétichiste aux fans demeurés et dépensiers, il sera utile de préciser d'entrée que celle-ci ne coûte point la peau des fesses et présente du coup un rapport qualité prix plutôt conséquent.
Défaut de sa qualité, Extras : A Collection Of Rarities est comme son nom l'indique une sélection et non un florilège exhaustif de l'oeuvre raréfiée et inédite de The Jam. Tant pis pour certains morceaux qu'on aurait aimé se procurer sans passer par la case friquée du coffret singles ou de la long box, mais surtout tant mieux pour le choix restreint qui nous épargne les faces B les moins inspirées et les sempiternelles outtakes dénuées de toute originalité.
Ici les faces B sont au mieux époustouflantes ("Pity Poor Alfie/Fever", "Shopping", "The Butterfly Collector"), au pire sympathiques mais sans plus. C'est le cas quasi-exclusif des covers trop respectueuses de leurs aînés sixties. N'empêche, si The Jam ne magnifie pas son matériau d'origine, le groupe londonien fait preuve d'un bon goût absolu en tapant dans les valeurs sûres plutôt que dans les trucs obscures : Who ("Disguises", "So Sad About Us"), Small Faces ("Get Yourself Together"), Beatles ("And your Bird Can Sing"), Chi-Lites ("Stoned Out of My Mind"), Curtis Mayfield ("Move On Up")...
Côté démo, on est rarement déçu et même du genre à penser très fort quand il s'agit d'inédit : 'mais pourquoi ne l'ont-il jamais sorti bordel à queue!' (oui on est souvent très grossier dans ce cas-là). Particulièrement "Hey Mister", piano voix déchirant digne d'un "English Rose". Non vraiment, incompréhensible... Weller seul, que ce soit accompagné de sa fidèle Rickenbacker ou d'une sèche, est de toute façon affilié au registre émouvant quoi qu'il fasse ("Burning Sky", meilleure que l'originale ?).
Bien sûr, Extras ne fait pas exception à la règle qui régit ce genre de compile, et ne s'adresse donc qu'aux fans purs et durs du groupe londonien. Ceux qui ont déjà leurs 6 albums trônant fièrement sur leurs étagères vernies. Mais c'est sans appréhension aucune et avec une joie immodérée que le fan se doit de se procurer la chose, très souvent admirable.
Défaut de sa qualité, Extras : A Collection Of Rarities est comme son nom l'indique une sélection et non un florilège exhaustif de l'oeuvre raréfiée et inédite de The Jam. Tant pis pour certains morceaux qu'on aurait aimé se procurer sans passer par la case friquée du coffret singles ou de la long box, mais surtout tant mieux pour le choix restreint qui nous épargne les faces B les moins inspirées et les sempiternelles outtakes dénuées de toute originalité.
Ici les faces B sont au mieux époustouflantes ("Pity Poor Alfie/Fever", "Shopping", "The Butterfly Collector"), au pire sympathiques mais sans plus. C'est le cas quasi-exclusif des covers trop respectueuses de leurs aînés sixties. N'empêche, si The Jam ne magnifie pas son matériau d'origine, le groupe londonien fait preuve d'un bon goût absolu en tapant dans les valeurs sûres plutôt que dans les trucs obscures : Who ("Disguises", "So Sad About Us"), Small Faces ("Get Yourself Together"), Beatles ("And your Bird Can Sing"), Chi-Lites ("Stoned Out of My Mind"), Curtis Mayfield ("Move On Up")...
Côté démo, on est rarement déçu et même du genre à penser très fort quand il s'agit d'inédit : 'mais pourquoi ne l'ont-il jamais sorti bordel à queue!' (oui on est souvent très grossier dans ce cas-là). Particulièrement "Hey Mister", piano voix déchirant digne d'un "English Rose". Non vraiment, incompréhensible... Weller seul, que ce soit accompagné de sa fidèle Rickenbacker ou d'une sèche, est de toute façon affilié au registre émouvant quoi qu'il fasse ("Burning Sky", meilleure que l'originale ?).
Bien sûr, Extras ne fait pas exception à la règle qui régit ce genre de compile, et ne s'adresse donc qu'aux fans purs et durs du groupe londonien. Ceux qui ont déjà leurs 6 albums trônant fièrement sur leurs étagères vernies. Mais c'est sans appréhension aucune et avec une joie immodérée que le fan se doit de se procurer la chose, très souvent admirable.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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