Arctic Monkeys
Grenoble [Summum] - mercredi 27 janvier 2010 |
La première partie expédiée (Mystery Jets, parfaitement anecdotiques), la bande à Turner nous fait aimablement patienter en la charmante compagnie de merveilleuses groupies, qui se demandent si le beau Alex va les regarder et si leur coiffure lui plaira. Malheureusement pour elles, il ne daignera pas leur jeter un regard, pour la bonne et simple raison qu'il n'a pas ouvert les yeux du concert, tout déchiré qu'il était. Les rares fois où il a pris la parole, pour lancer un vague ‘'hey Grenoble how are you ?'', il semblait sur le point de s'endormir tant les mots peinaient à sortir de sa bouche.
M'enfin, le plus important, c'est la musique ! Bon point, le son du Summum est proche de l'excellence (c'est pas toujours le cas), et ça permet d'apprécier pleinement la qualité de composition des morceaux, principalement ceux du dernier album. Ensuite, l'entrée en matière est particulièrement réussie, avec l'ouverture des rideaux sur ‘'Dance Little Liar'', en parfaite introduction. Ensuite, les morceaux s'enchaînent rapidement, tellement rapidement qu'ils semblent tous plus courts que sur les CDs. Et à vrai dire, on a parfois véritablement l'impression d'écouter le disque : ça reste de la bonne musique, mais je n'ai même pas le souvenir d'un pauvre petit solo ou d'une vague improvisation. On joue la playlist, point barre, si vous êtes pas contents c'est pareil. Et finalement, malgré quelques bons passages avec ‘'I bet you look good...'' ou ‘'My Propeller'', le tout s'avère fichtrement plat et sans surprise. Au final, il n'y a même pas eu de moment fort, ou de moment creux, juste un ensemble faisant plus penser à un playback alcoolique de fin de soirée qu'à un véritable concert. D'autant plus que ce n'est pas la performance scénique qui va améliorer le constat : Turner semble donc torché, les yeux fermés et le corps tout mollasson, le bassiste joue en regardant le mur, et le groupe ne se remue la couenne que pour boire un coup. Presque l'air de se barber en, fait. Déjà qu'ils ne sont pas particulièrement charismatiques (et jouer la tête baissée, ça aide pas), on se retrouve rapidement à oublier qu'ils sont sur scène. Ils nous rappellent tout de même qu'ils sont là quand ils la quittent, sitôt éteinte la dernière note du dernier morceau. Dans la minute qui suit, on a droit à un rappel incroyablement mécanique : ils reviennent (pas un mot), jouent deux morceaux en 5 minutes chrono (pas un mot). Emballé c'est pesé, merci et à la prochaine.
Bref, Humbug était peut-être l'album de la maturité pour les quatre British, mais pour ce qui est de donner un bon concert, il semble qu'ils aient encore pas mal de chemin à parcourir. D'autant plus étrange et décevant qu'ils disent avoir voulu bosser avec Josh Homme après avoir été soufflés par les live des Queens Of The Stone Age. Tant qu'à faire, ils auraient pu s'en inspirer...
M'enfin, le plus important, c'est la musique ! Bon point, le son du Summum est proche de l'excellence (c'est pas toujours le cas), et ça permet d'apprécier pleinement la qualité de composition des morceaux, principalement ceux du dernier album. Ensuite, l'entrée en matière est particulièrement réussie, avec l'ouverture des rideaux sur ‘'Dance Little Liar'', en parfaite introduction. Ensuite, les morceaux s'enchaînent rapidement, tellement rapidement qu'ils semblent tous plus courts que sur les CDs. Et à vrai dire, on a parfois véritablement l'impression d'écouter le disque : ça reste de la bonne musique, mais je n'ai même pas le souvenir d'un pauvre petit solo ou d'une vague improvisation. On joue la playlist, point barre, si vous êtes pas contents c'est pareil. Et finalement, malgré quelques bons passages avec ‘'I bet you look good...'' ou ‘'My Propeller'', le tout s'avère fichtrement plat et sans surprise. Au final, il n'y a même pas eu de moment fort, ou de moment creux, juste un ensemble faisant plus penser à un playback alcoolique de fin de soirée qu'à un véritable concert. D'autant plus que ce n'est pas la performance scénique qui va améliorer le constat : Turner semble donc torché, les yeux fermés et le corps tout mollasson, le bassiste joue en regardant le mur, et le groupe ne se remue la couenne que pour boire un coup. Presque l'air de se barber en, fait. Déjà qu'ils ne sont pas particulièrement charismatiques (et jouer la tête baissée, ça aide pas), on se retrouve rapidement à oublier qu'ils sont sur scène. Ils nous rappellent tout de même qu'ils sont là quand ils la quittent, sitôt éteinte la dernière note du dernier morceau. Dans la minute qui suit, on a droit à un rappel incroyablement mécanique : ils reviennent (pas un mot), jouent deux morceaux en 5 minutes chrono (pas un mot). Emballé c'est pesé, merci et à la prochaine.
Bref, Humbug était peut-être l'album de la maturité pour les quatre British, mais pour ce qui est de donner un bon concert, il semble qu'ils aient encore pas mal de chemin à parcourir. D'autant plus étrange et décevant qu'ils disent avoir voulu bosser avec Josh Homme après avoir été soufflés par les live des Queens Of The Stone Age. Tant qu'à faire, ils auraient pu s'en inspirer...
Sans intérêt 8/20 | par JACK! |
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