The Only Ones
Baby's Got A Gun |
Label :
CBS |
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The Only Ones ont eu la chance d'exister à une période où les maisons de disques ne connaissaient pas la crise, permettant ainsi à leurs poulains les moins commerciaux et les plus foutraques de continuer leur quête musicale sur plusieurs albums. Un troisième pour le groupe de Peter Perrett abonné aux frasques junkies, Baby's Got A Gun.
Le moins réussi des trois assurément. Inégal comme c'est pas permis, Baby's Got A Gun réalise l'exploit dont on se serait bien passer, de faire côtoyer sur une même galette un amour fou magistralement mise en musique qu'est "The Big Sleep", et cette ballade consternante chantée à deux voix "Fools" (Peter Perrett plus... une chanteuse anonyme) à peine digne d'Elton John. La pop de moins en moins power des Only Ones mais permettant toujours à John Perry de faire briller sa science du solo, n'est pas franchement à son avantage sur ce "My Way Out Of Here" aux rythmes caribéens ou le pénible "Your Chosen Life".
Bon en même temps, là je viens de citer les trois chansons des Only Ones à enfermer aux oubliettes. Car pour le reste, Baby's Got A Gun est à la hauteur du talent éminent des quatre anglais. Ce talent pour torcher des pop-songs taciturne qui s'entiche souvent de déclarations nihilistes. "Why Don't You Kill Yourself ?", il n'y avait que les Only Ones pour s'adresser à eux-mêmes cette complainte du loser au titre le plus cinglant qui soit. Surprenant aussi les Only Ones quand ils entonnent une comptine légère ("Castle Built On Sand" ) ou avancent sur les plates-bandes d'un rock fumeux au rythme d'un Bo Diddley beat ("Me And My Sahdow").
Premier top 40 anglais du groupe, Baby's Got Gun suit ainsi la pente ascendante des ventes initiée depuis le premier album laissant entrevoir le mince succès à un groupe qui n'en bénéficiera jamais. Une ultime tournée américaine catastrophique finissant par un mandat d'arrêt à l'encontre de Peter Perrett pour 'tentative d'homicide à bord d'une voiture de location' (ne pas conduire défoncé les enfants) et les Only Ones disparaissent. Peter Perrett construira sa légende de paumé increvable en végétant dans un squat durant la majeure partie des années 80, avant de revenir en solo et repartir on ne sait où. Jusqu'en 2007 et l'annonce d'une reformation surprise des Only Ones, prouvant au monde entier que Peter Perrett était malgré tout ses excès stupéfiants bel et bien en vie.
Le moins réussi des trois assurément. Inégal comme c'est pas permis, Baby's Got A Gun réalise l'exploit dont on se serait bien passer, de faire côtoyer sur une même galette un amour fou magistralement mise en musique qu'est "The Big Sleep", et cette ballade consternante chantée à deux voix "Fools" (Peter Perrett plus... une chanteuse anonyme) à peine digne d'Elton John. La pop de moins en moins power des Only Ones mais permettant toujours à John Perry de faire briller sa science du solo, n'est pas franchement à son avantage sur ce "My Way Out Of Here" aux rythmes caribéens ou le pénible "Your Chosen Life".
Bon en même temps, là je viens de citer les trois chansons des Only Ones à enfermer aux oubliettes. Car pour le reste, Baby's Got A Gun est à la hauteur du talent éminent des quatre anglais. Ce talent pour torcher des pop-songs taciturne qui s'entiche souvent de déclarations nihilistes. "Why Don't You Kill Yourself ?", il n'y avait que les Only Ones pour s'adresser à eux-mêmes cette complainte du loser au titre le plus cinglant qui soit. Surprenant aussi les Only Ones quand ils entonnent une comptine légère ("Castle Built On Sand" ) ou avancent sur les plates-bandes d'un rock fumeux au rythme d'un Bo Diddley beat ("Me And My Sahdow").
Premier top 40 anglais du groupe, Baby's Got Gun suit ainsi la pente ascendante des ventes initiée depuis le premier album laissant entrevoir le mince succès à un groupe qui n'en bénéficiera jamais. Une ultime tournée américaine catastrophique finissant par un mandat d'arrêt à l'encontre de Peter Perrett pour 'tentative d'homicide à bord d'une voiture de location' (ne pas conduire défoncé les enfants) et les Only Ones disparaissent. Peter Perrett construira sa légende de paumé increvable en végétant dans un squat durant la majeure partie des années 80, avant de revenir en solo et repartir on ne sait où. Jusqu'en 2007 et l'annonce d'une reformation surprise des Only Ones, prouvant au monde entier que Peter Perrett était malgré tout ses excès stupéfiants bel et bien en vie.
Sympa 14/20 | par Sirius |
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