The Hives
Lex Hives |
Label :
Disque Hives |
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L'heure de la récolte a sonné pour The Hives, qui nous présentent fièrement leur nouveau miel venu droit de Suède, après 5 ans de silence studio.
Exit les riffs garages à tombeau ouvert et la production cradingue, la bande reprend la même formule que sur le Black & White Album, et se concentre sur le travail de la mélodie, du tube qu'on retient, du refrain taillé pour se coincer efficacement entre nos deux hémisphères cérébraux. Soyez donc prévenus, car la chose se fait à l'usure : de "Go Right Ahead" à "Take Back the Toys", les chœurs matraquent, sans concession, et il est déjà facile de perdre pied face à un artifice qui perd assez vite de sa finesse. "Without the Money", anecdotique, fait office d'interlude vers la seconde moitié de l'album qu'on sent d'office moins inspirée, sorte d'exercice de style sympa à renforts de guitares speedées dont seul "Midnight Shifter" et sa section de cuivres groovy se démarquent réellement. Les deux dernières pistes créditées en tant que "bonus tracks" sont en fait des reprises, et sont toutes les deux produites par un certain Josh Homme, décidément doué d'un sacré don d'omniprésence bien que le résultat ne soit pour le coup pas aussi flagrants que sur le dernier-né des Arctic Monkeys. Dommage.
Et quelque part, dommage aussi pour cet opus dont on attendait surement pas de révolutionner quoi que ce soit, mais qui se place malgré tout en deçà du "simplement bon", contrairement au précédent. Je ne saurais cependant que trop conseiller d'aller les voir en live, où la barre est depuis toujours placée à son maximum !
Exit les riffs garages à tombeau ouvert et la production cradingue, la bande reprend la même formule que sur le Black & White Album, et se concentre sur le travail de la mélodie, du tube qu'on retient, du refrain taillé pour se coincer efficacement entre nos deux hémisphères cérébraux. Soyez donc prévenus, car la chose se fait à l'usure : de "Go Right Ahead" à "Take Back the Toys", les chœurs matraquent, sans concession, et il est déjà facile de perdre pied face à un artifice qui perd assez vite de sa finesse. "Without the Money", anecdotique, fait office d'interlude vers la seconde moitié de l'album qu'on sent d'office moins inspirée, sorte d'exercice de style sympa à renforts de guitares speedées dont seul "Midnight Shifter" et sa section de cuivres groovy se démarquent réellement. Les deux dernières pistes créditées en tant que "bonus tracks" sont en fait des reprises, et sont toutes les deux produites par un certain Josh Homme, décidément doué d'un sacré don d'omniprésence bien que le résultat ne soit pour le coup pas aussi flagrants que sur le dernier-né des Arctic Monkeys. Dommage.
Et quelque part, dommage aussi pour cet opus dont on attendait surement pas de révolutionner quoi que ce soit, mais qui se place malgré tout en deçà du "simplement bon", contrairement au précédent. Je ne saurais cependant que trop conseiller d'aller les voir en live, où la barre est depuis toujours placée à son maximum !
Pas mal 13/20 | par Lulum |
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