C'est simple, on sent qu'une once de maturité, d'experience, aussi, est tombée, un peu comme les langues de feu envoyées par l'Esprit Saint sur les apôtres..., sur notre "favorite band".
Heureusement que cette grâce divine fut modérée, car on garde ici l'esprit "Hives", un peu gamin, arrogant, cabotin, brouillon et bordélique.
Pour moi, il est du même poil que Barely Legal, en plus soigné, il est donc très dûr de se détacher de ce dernier et de ne pas faire une critique comparative.
Un album mieux lêché certes, mais plus accessible, plus audible que le premier, meilleur me diriez-vous, oui meilleur, sans aucun doute.
Les riffs des guitares sont acides, crasseux, rapides, efficaces, la présence de la batterie est raisonnable, ne transforme pas les titres en bouillie, et laisse un peu de place pour la basse (cf: Barely Legal).
Moins explosif, mais plus dansant donc, que son frère aîné, cet album donne quand même envie à celui qui l'écoute l'envie irrésistible de sauter partout comme un kangourou enragé, surtout en concert, chose que j'ai expérimentée avec joie !
On pardonnera l'intrusion très kitsch de "Find Another Girl" avec un clavier (va de retros !) au son sucré et écoeurant, on le prendra comme une blague (c'est un peu ce que sont les Hives entre nous), à part ça, tous les morceaux se valent et forment un album harmonieux sans être trop répétitif (deux trois tubes sortent un peu du lot).
Personnellement j'adore le morceau qui fait guise d'introduction "Declare Guerre Nucléaire" au titre prétentieux mais assez réaliste,sensé et qui correspond assez bien à cet album: le premier était, "Well Well Well"... Hiroshima, le second Nagasaki, il y a quelque chose d'experimental et de plus efficace et plus propre, de plus tonium, Die All Right !

Et bien moi, je n'aime pas beaucoup The Hives. Ho, bien sûr, ça n'engage que moi. Mais franchement, rien à faire : c'est trop gros, ça passe pas.
Pourtant, quand j'ai commencé à écouter cet album, j'étais relativement bien disposé. Je me disais : ha oui, ce sont les suédois bien givrés qui, à ce qu'il paraît, font un bon p'tit garage-rock bien pêchu, ça doit pas être mal. Même leur look de vilains garçons tirés à quatre épingles, qui me faisait penser à de jeunes bourgeois désœuvrés dont la plus grande joie serait de s'inviter aux mariages et aux rallyes de la gentry pour y fiche la pagaille, m'inspirait une vague sympathie. Et puis en fait...Oui, mais non. Très vite, j'ai trouvé ça abominablement lourdingue.
Il faut dire que dès le début, quand ces messieurs nous déclarent la ‘Guerre Nucléaire' ( Beuarrrh ! Heu, oui, ‘Beuarrrh' aussi...), un grave problème se pose : celui du ‘chanteur', enfin le beugleur, qui répond (à moins qu'il ne soit sourd ) au doux nom de Howlin'Pelle Almqvist. Pourquoi donc hurle-t-il ainsi, au risque de se mettre les cordes vocales en lambeaux ? Pourquoi tant d'acharnement dans l'insupportable ? Pourquoi tant de haine ? Je pourrais encore me le demander, si en fait je ne m'en foutais complètement. Mais enfin, quand même...Et puis, au niveau des mélodies, je n'ai jamais retrouvé la fraîcheur rock'n roll qui est habituellement la grande qualité des groupes ‘garage'. J'ai certes eu quelques espoirs en écoutant "Hate To Say I Told You So" : s'il y a une chanson à sauver, c'est bien celle-là. Mais pour le reste, les mélodies ont trop souvent la grâce d'un mammouth rhumatisant. A vrai dire, nous voilà bien loin des Ramones ou des Buzzcocks, par exemple. Eux, au moins, savaient trousser d'élégantes pop-songs, évidentes et irrésistibles, qui passaient fort bien le mur du son. Ici, c'est la classe (très) en-dessous. Le besoin de revoir les fondamentaux se fait sentir, on a envie de leur dire : Allez, les gars : ‘ouanetoutrifor', comme Johnny et Joey, quoi... .
Désolé, donc : j'ai acheté, j'ai écouté, mais je n'ai pas été convaincu. Loin de là. D'où cette chronique quelque peu ‘vicious'...

Dans la lignée des White Stripes, Libertines et autres groupes en 'The' se réclamant de l'héritage du garage sixities ou du punk: voici The Hives, bande de suédois sympas qui font du garage sixities et... eeet... du punk (on s'en serait douté !)!!
C'est aussi sexy qu'un épisode d'Amicalement Votre, ça a beaucoup d'humour et ça sait enchaîner trois accords. Nous voilà comblés.

Bon allez, je vais arrêter de faire ma mauvaise langue, les Hives sont loin d'être les pires de la clique, il font des tubes rock et ils les font bien ("Supply And Demand", "Main Offender", "Die, All Right!") avec une pêche très communicative il est vrai. Evidemment ça sent pas vraiment la crasse ni le chien mouillé, mais on peut pas tout avoir !
Le chanteur a une présence assez exaspérante (et une voix, mon dieu ! Du Iggy pré pubère !), le bassiste des allures de Mario Bros, quant aux autres endimanchés hum...

Et voilà peut être ce qui fait tout leur charme, cette envie de foutre le boxon sans qu'on puisse les prendre au sérieux (leur manager compose toutes leurs chansons!!) et puis "Hate To Say I Told You So", qu'on le veuille ou non, est imparable. Pas extraordinaire, mais pas dégueu non plus.

Oui, la surprise est au rendez-vous à l'écoute des Hives. Je me souviens, à l'époque, on m'a dit 'écoute ça'. L'invasion des 'The' commençait. Moi, j'ai dit : 'Quoi, encore un ? On se foutrait pas de notre gueule des fois par hasard ? En plus ils sont suédois, la bonne blague.' Et puis j'ai écouté. Et là j'ai pris mon pied. Ils ont tout de la rock'n roll attitude. Leur site tout pourri nous informe que actuellement, les Hives... ne foutent rien. Leurs clips (surtout "Hate To Say..." et "Die All Right") sont à tomber par terre. Ils jouent comme des brutes, qui joueraient avec finesse. Ils font des chansons à la con, qui seraient mélodiques et accrocheuses.
Toutes les chansons sont quasiment toutes des tubes, en passant par "Main Offender", "Supply And Demand", le GRAND "Hate To Say I Told You So" et plein d'autres.
The Hives met de l'énergie dans tout cet album puissant et nerveux.